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Ce qui est évident est-il toujours vrai ?

Publié le 07/11/2022

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« sujet : ce qui est évident est-il toujours vrai ? définir les termes : -vrai : se dit d'un énoncé ou d'une pensée qui est conforme au réel. -évidence : connaissance qui s'impose avec certitude, on pourrait penser à première vue qu'elle est vrai. -certitude : fait d'avoir confiance dans ce que l'on croit, de tenir pour certain un jugement et de ce fait croire que c'est la vérité. mettre en évidence la tension : ici est questionné le rapport entre objectivité et subjectivité dans la recherche de la vérité ce qui est évident pour moi ne l'est pas forcément pour les autres. problématique : ce que je considère évident peut-il posséder une part d'objectivité ? Et si ce n'est pas le cas dois-je me méfier de l'évidence et de mes certitudes ? INTRODUCTION On définit communément un fait dit « vrai » comme un énoncé ou une pensée qui est conforme au réel.

De plus, on sait que ce qui est évident donc ce qui n'a pas besoin d'être démontré est sût indubitable.

L'évidence est par définition quelque chose qui saute aux yeux.Toutefois, l’ « évidence» peut sembler posséder un caractère coercitif qui parfois rendrait toute vérité impossible à atteindre. Il est donc nécessaire de se demander si la vérité que l’on veut atteindre n’est elle pas esclave de l’évidence ? Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur la vérité provenant de l’expérience qui paraît alors fiable et valable.

Puis, il convient d’étudier l’incertitude qu’émet l’évidence qui peux se présenter limitée.

Enfin, il est primordial de se questionner les moyens pour vérifier et contester la certitude et par conséquent, l’évident. PLAN I/ L'évidence semble digne de confiance il ne faudrait pas s'en méfier.

Je peux me fier à ce qui me paraît évident.

( subjectivité assumée ) A/ Empirisme : Toute connaissance vient de l’expérience. A la fin du XVIIe siècle, l’empiriste John Locke s’interroge sur l’origine de nos connaissances. D’où viennent-elles ? Les empiristes considèrent donc que l’âme naît vierge de toute connaissance, qu’elle apprend par expérience.

Locke décrit alors l’âme comme une table rase à sa naissance, celleci tirerai ses connaissances de son expérience tout au long de sa vie, elle observe les objets extérieurs et sensibles et laisse alors l’homme réfléchir, ses observations fournissent à l’esprit de l’homme les matériaux de toute ses pensées.

Ainsi, selon l’empirisme, afin de savoir que le feu brûle et blesse, il faut s’être brûlé au préalable. B/ Protagoras : Le relativisme : Je peux me fier à ce qui est évident car chacun a sa vérité et elles se valent toutes. Protagoras est communément associé à la question de la vérité.

Sa théorie de l’homme mesure, ainsi que son affirmation agnostique sur les dieux sont à première vue, interprétées comme relativistes ou encore sceptiques.

Il déclare “À toi qui es là j’apparais assis ; aux absents, non : si je le suis ou non n’est pas clair”.

Selon lui, chaque homme peut avoir sa propre vérité, elle sera valable et incontestable. II/ Évidence : source d'erreur car son caractère certain n'est peut-être pas établi.

Aussi elle ne nous permet pas d'atteindre la vérité, la connaissance que j'en tire et donc probablement limitée. A/ Russell : dinde : il va nous présenter une limite à l'argument empiriste, on ne peut pas tout connaître par expérience.

Et l’inférence que je peux faire peux s’avérer être fausse. La petite fable de la dinde inductiviste, inventée par Bertrand Russell illustre bien que l’argument empiriste a ses limites: «Dès le matin de son arrivée dans la ferme pour dindes, une dinde s’aperçut qu’on la nourrissait à 9 heures du matin.

Toutefois, en bonne inductiviste, elle ne s’empressa pas d’en conclure quoi que ce soit.

Elle attendit d’avoir.... »

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