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Avoir connaissance de ses désirs est-ce connaître soi-même ?

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« Analyse. · Le problème que l'on rencontre ici tiens dans la double utilisation des termes connaissance et désir. Pourquoi ? Un petit rappel de notions va nous aider à mieux comprendre. o Désirer, c'est tendre consciemment vers un objet connu ou imaginé.

On désir donc de façon consciente.

Et toujours vers du connu.

Dans le désir, il y a donc un objet qui influence l'être.

Par le désir, nous tendons vers. o Connaitre, c'est à proprement parler avoir présent à l'esprit un objet, quelque qu'il soit, c'est être capable de former l'idée, le concept, l'image de quelque chose. · On le voit, le désir est une tension.

Il se dégage donc autre chose du désir que ce qui se dégage du besoin.

On voit aussi que l'on peut connaitre ses besoins, en ce qu'ils ont des limites : mais il semble déjà bien difficile de connaitre ses désirs, du fait même de leur nature. · Pour ajouter à notre questionnement, nous avons aussi à faire à une autre connaissance dans ce sujet : celle que nous pouvons avoir de nous-mêmes.

Le « connaît toi toi-même » est la phrase qui, on le sait, a guidé la vie de Socrate.

Cette imprécation marquée sur le fronton de l'entrée de l'Oracle de Delphes fut comprise par Socrate comme étant un appel à être sage. · Mais notre sujet ne traite pas ici de la question même du connait toi toi-même, à proprement parler.

Il s'agit plutôt ici, pour nous, de dire si la connaissance, pour autant que l'on puisse y parvenir, des désirs, est un élément permettant d'aboutir à la connaissance de soi. · Alors, bien sûr, nombre de questions peuvent nous alors nous venir : quelle connaissance faut-il ? Celle des désirs suffit-elle ? Peut-on jamais connaître nos désirs ? Peut-on se connaître soi-même ? Ce qu'il nous faudra chercher ici, plutôt que de s'engager dans un engrenage infini de questions, c'est ce qui motive la question de notre sujet : qui a tenté de répondre à cette question, et comment ? Problématisation. La connaissance passe-t-elle par celle des désirs ? Avoir connaissance de ses désirs, est-ce se connaitre soimême ? Nos désirs ne sont-ils pas ce qui nous éloigne de ce que nous sommes lorsque nous les suivons ? Les connaitre signifie-t-il alors les neutraliser, et par là même les maitriser ? Peut-on finalement éviter la tension qui existe entre l'homme et ses désirs, le fait que nous soyons définis par nos désirs alors que ceux-ci nous perdent en fin de compte ? Proposition de plan. 1. Connaitre ou reconnaître ses désirs.

Plus on en a, plus en veux.

L'éloignement de l'être. · La connaissance des désirs semble être un sujet assez éloigné de la philosophie .En effet, attribue plutôt la connaissance de ceux-ci à la psychanalyse, en ce qu'elle donne leur mode formation, leur mode d'existence .Pourtant, nous pouvons tenter, à un moment, de parle connaissance des désirs, en ce sens que nous savons que nous sommes, nous-mêmes, des êtres désir. on de de de · Il y a, en tous les cas, une reconnaissance des désirs par l'homme.

Une acceptilation de leur présence en nous .Nous pouvons admettre que les désirs sont une partie intégrée de l'homme.. »

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