analyse de texte de Nietzsche philosophie

« Analyse du texte : Le texte que nous allons ici est issu de l’ouvrage par-delà bien et mal de Nietzsche.

Dans ce passage, Nietzsche critique un préjugé fondamental, qu’il attribut à l’ensemble des métaphysiciens, l’idée que les valeurs les plus élevés tel que la vérité, le moral ou l’altruisme doivent trouver leur origine dans une réalité transcendante et pure.

Ce préjugé selon Nietzsche témoigne d’une méfiance profonde envers le monde matériel et la vie elle-même. I. Le préjugé métaphysique, une suspicion envers la vie. Nietzsche commence par poser une question rhétorique, « comment une chose pourrait-elle naître de son contraire ? », cette interrogation révèle le scepticisme des métaphysiciens envers la possibilité que des valeurs élevées puissent émergés d’un monde perçut comme chaotique et trompeur, cette tradition dualiste s’inscrit notamment chez Platon dans son œuvre « La République », Platon conçoit le monde sensible comme une copie imparfaite de ce qui l’appelle le monde des idées.

Cette dichotomie entre le sensible et l’intelligible repose sur une dévalorisation de la matière et des apparences.

De même, dans la tradition chrétienne, les valeurs spirituelles sont ancrées dans une transcendance divine, rejetant le caractère corruptible du monde terrestre. II. La déconstruction de Nietzsche des valeurs transcendantes. Pour Nietzsche, l’idée que les choses précieuses doivent avoir une origine transcendante, repose sur une illusion généalogique.

Dans la généalogie de la morale, œuvre de Nietzsche, Nietzsche montre que les valeurs morales ne proviennent pas d’un être supérieur, mais d’un processus historique et psychologique, par exemple la morale chrétienne trouve ses racines dans un ressentiment des faibles contre les forts.

Pour Nietzsche, la volonté de vérité est un symptôme, n’est pas une pulsion de l’homme.

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