Aide en Philo

À chacun son monde

Publié le 07/02/2024

Extrait du document

« À chacun son monde Intro: les différents milieux sociaux sont des mondes, chauqe perspective singulière sur la réalté consitute à elle seule un monde.

Le monde aurait-il donc la possiblité de se distribuer ainsi en autant de points de vue susceptibles de se l’approprier?En effet pour que chacun ait son monde propre, cela ne suppose-t-il pas l’existence d’un monde commun dans lequel évoluent chacun des points de vue ? Comment dès lors penser le monde lui-même, si l’on confère un monde différent à chacun ? Tension entre subjectivité qui donne une unité et une cohérence au monde et le concept même de monde qui renvoie à l’existence d’un ensemble qui comprend tous les sujets. Dans un premier, n’est-il pas judicieux d’affirmer que chaque subjectivité fait monde par son pouvoir d’organiser ses représentations ? Mais dans un second temps, si chacun dispose de son monde propre, comment penser le monde dans lequel les subjectivités se rencontrent ? Et n’est ce pas justement dans l’échange entre les différents mondes subjectifs que le monde proprement dit peut avoir un sens ? I) A) la conscience à l’origine du monde -J’ai affaire aux choses car je suis un sujet pensant et sentant.

Ainsi chacun à son monde dans la mesure où la pensée coexistent les innombrables éléments de sa vie.

La conscience fait le monde. Descartes, les méditations métaphysiques, “Je me suis persuadé qu’il n’y avait rien du tout dans le monde, qu’il n’y avait aucun ciel, aucune terre, aucun esprit, ni aucun corps ?”.

Il témoigne par là de la possibilité pour un sujet de récuser momentanément tous les éléments du monde, en faisant ainsi à proprement parler son monde propre, vide de tout. B) Je n’accède au réel que par l’intermédiaire de ma conscience -je ne vois pas les choses « en soi », mais depuis ma perspective.

Je découvre le monde à partir moi, de mon point de vue.

Auguste Berque, Ecoumène, évoque l’idée d’une insularité propre à la mondanité.

Un monde est toujours comme une île dont on ne peut sortir.

C’est en ce sens que chaque population à son monde propre, fait de ses croyances particulières, de ses dieux et de ses habitants singuliers.

C’est aussi, nous sommes enfermé dans une perception du monde. C) les subjectivités sont indépendantes entre elles, et toutes différentes -Protagoras, Le Théétète de Platon, affirmait que nul ne pouvait prétendre avoir dew opinions meilleures que d’autres, dans la mesure où chacun avait les opinions qui correspondent à sa disposition.

Ex : malade, les goûts changent, on ne peut pas dire que le malade a tort de dire que la pomme lui paraît fade.

Pour Nelson Goodman,Manières de faire des monde, un monde unique n’a pas de sens alors.

Il n’y a pas « le » monde mais des versions du monde.

Avoir accès au monde en soi est impossible il faut accepter une « vision pluraliste » ( il y a plusieurs mondes).Un monde du physicien ( atomes), un monde de l’artiste etc.. CCL : La diversité et la pluralité des subjectivités qui toutes ont un accès unique et exclusif au monde, semblent donc au premier abord nous inviter à renoncer à l’idée d’un monde unique et à affirmer que tous les individus conscients ou même sensibles pris un à un, produisent leur monde à eux, différent pour chacun.

Mais affirmer cela, n’est ce pas présupposer sans le dire que toutes ces subjectivités évluent dans le même monde, même si elles le voient de leur point de vue propre. II) A) Le monde est le lieu qui contient tous les sujets -il faut distinguer le « monde propre » d’un individu, comme on traduit le terme allemand d’Umwelt, par Uexküll et le monde proprement dit, Welt.

Ainsi, pourrait on dire que si je ne peux pas connaître le monde propre de la tique, parce que je ne sais pas ce que cela fait de percevoir le monde uniquement en fonction de 3 variables, MAIS je n’en croise pas moins des tiques quand je me promène en foret.

Néanmoins il faut bien que l’homme et la tique dans un même monde pour que l’une puisse piquer l’un ou l’un écraser l’autre. B) On ressent qu’il y a un monde en dehors du notre Nicolas Bouvier, « l’usage du monde », le voyageur, ne fait pas que promener son petit monde privé à la surface du globe terrestre, il se laisse envahir, transformer par le monde qu’il arpente.

Ce n’est pas notre conscience qui élabore son monde, mais elle se projette en lui comme vers ce qui n’est pas elle, comme ce qui est en dehors d’elle.

D’où l’idée qu’exister, c’est comme l’écrit Sartre « s’éclater vers ».

Le monde auquel j’ai affaire.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles