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« monde conscient » Nietzsche

Publié le 21/04/2022

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« « monde conscient », né en 1844 et mort en 1900, est prussien.

C'est un philosophe, un critique culturel, un compositeur, un poète, un écrivain et un philologue allemand.

Cet extrait a été publié en 1887.

La Volonté de puissance est une œuvre qui a été abandonnée en 1888 et qui a connu plusieurs versions puisque Nietzsche n’avait fait qu’en esquisser di érents plans.

Par ailleurs, la volonté de puissance n’est pas la volonté d’avoir du pouvoir mais c’est « la volonté de la volonté ».

C’est cette volonté qui se veut elle même, qui veut sa propre intensité, qui veut vivre. Friedrich Nietzsche nous questionne sur nos buts dans la vie, qui peuvent être diverses et variés.

Il nous exprime une morale, qui n’en ai pas réellement une, qui laisse penser qu’il ne faut jamais mettre de côté nos volontés.

Il ne serait donc pas utiles de s’imposer soi-même des limites qui ne reviendrait qu’à nous faire douter de nous-mêmes. Dans cet extrait, il critique aussi l’idée de conscience qui, pour lui, est trop mise en avant. De même, il blâme les auteurs qui voient uniquement les bons côté de la conscience comme Hegel ou Descartes. Dès lors, le monde conscient n’est-il qu’entièreté de notre identité alors que nous sommes des êtres vivants plus complexes les uns que les autres ? Dans un premier temps, nous verrons que tous les être vivants ont une conscience qui donne une valeur individuelle.

Il ne serait donc pas juste d’a rmer que la conscience est l’unique partie de nous-mêmes, nous sommes plus complexes.

Puis, nous pourrons nous rendre compte qu’il ne faut pas élucider le monde selon un seul point de vue.

Une seule entité ne peut pas certi er ce qu’est le bien ou le mal par exemple. Nietzsche utilise le terme de « monde conscient » entre guillemets car il doute de ce qu’il dit, de sa performance.

Il n’assure pas sa légitimité à parler de ce thème.

D’autre part, il opte pour une autre manière de voir les choses puisqu’il ne détermine pas « la valeur » d’un être vivant à son unique conscience.

Il ne considère pas que la conscience soit l’unique trait de personnalité, de caractère qui font de nous qui nous sommes.

Le « monde conscient » serait incapable d’être objectif.

Ainsi nous ne nous dé nissons pas seulement par notre conscient.

Il existe un tout autre univers qui nous caractériserait. Par ailleurs le terme de « tout organisme » désigne l’ensemble des êtres vivants.

Il nous met tous sur un pied d’égalité.

Selon Nietzsche, que l’on soit un animal, un humain ou une plante par exemple ne change en aucun cas notre « valeur » dans ce monde.

Tous les « organismes » sont utiles et ils ont une vision du monde bien particulière.

Il dénonce donc le fait que les humains ont tendance à se sentir supérieur par rapport à tout autres êtres vivants, on ne peut pas uniquement ré échir et penser le monde selon notre vision, nos volontés.

Il faut avoir une vision globale, riche du monde car notre « conscient de sensations, d’intentions et d’évaluations » est très limité. De même, il dénigre une nouvelle fois la conscience puisqu’elle n’est nécessaire qu’au « déploiement » et à « l’accroissement » de notre personne.

En e et, la conscience me sert, elle fait partie de mon être, mais elle n’en ai pas la totalité.

La conscience n’est qu’un « moyen » parmi tant d’autre, de se réaliser, d’atteindre qui nous sommes, ce que nous voulons être.

Pour se réaliser, nous utilisons aussi notre inconscient, nos sens, notre intuition pour appréhender le monde.

Il nous est donc impossible d’utiliser la dissociation de notre conscient et de notre inconscient pour justi er nos choix, nos actes. fi ff ffi fi fl fi ff 1. »

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