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« LA SAUVEGARDE DE LA LIBERTÉ INDIVIDUELLE COMME PERSPECTIVE DE SOLUTION AU PROBLÈME DU TOTALITARISME CHEZ HANNAH ARENDT »

Publié le 11/11/2023

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« 1 « LA SAUVEGARDE DE LA LIBERTÉ INDIVIDUELLE COMME PERSPECTIVE DE SOLUTION AU PROBLÈME DU TOTALITARISME CHEZ HANNAH ARENDT » PROJET DE THÈSE DOCTORALE EN PHILOSOPHIE IMPÉTRANT : KONIN AHOUSSY MARC OLIVIER 2 SOMMAIRE INTRODUCTION GÉNÉRALE PREMIÈRE PARTIE : LA LIBERTÉ INDIVIDUELLE COMME NATURE DE L’HOMME ET VALEUR POLITIQUE CHEZ ARENDT CHAPITRE I : LA LIBERTÉ INDIVIDUELLE COMME IDENTITÉ NATURELLE DE L’HOMME CHEZ ARENDT I. LA LIBERTÉ INDIVIDUELLE COMME ESSENCE HUMAINE II. LA LIBERTÉ HUMAINE COMME FONDEMENT DU POUVOIR POLITIQUE CHAPITRE II : LA LIBERTÉ COMME ACTION POLITIQUE CHEZ ARENDT I. LA LIBERTÉ COMME RAISON D’ÊTRE DE L’ÉTAT II.

LA LIBERTÉ POLITIQUE CONTRE TOUTE FORME D’OPPRESSION DEUXIÈME PARTIE : L’ÉTAT, LA LIBERTÉ ET LA VIOLENCE CHAPITRE III : LA SPÉCIFICITÉ DU TOTALITARISME CHEZ ARENDT I.

REPÈRE POUR L’HISTOIRE D’UN CONCEPT : ORIGINE ET ENJEUX II.

LE CONCEPT DE TOTALITARISME CHEZ ARENDT 1.

L’organisation des régimes totalitaires : le fascisme, le bolchevisme et le nazisme 2.

L’esclavage, l’antisémitisme, l’impérialisme et le racisme comme dérivées du totalitarisme III.

LE TOTALITARISME COMME FORME D’EXTERMINATION SYSTÉMATIQUE DES PEUPLES ET CRIME CONTRE L’HUMANITÉ 1.

De la guerre totale aux génocides : cas dramatiques des massacres des Amérindiens, Herero et Nama, Arméniens, Tziganes, Slaves et Tutsi 2.

La shoah ou l’extermination planifiée des Juifs par le régime nazi comme crime contre l’humanité 3.

Des nouvelles formes de totalitarisme au XXIème siècle CHAPITRE IV : L’ÉTAT DE DROIT ET LA LIBERTÉ CONTRE LES RÉGIMES DE DICTATURE ET DE VIOLENCE CHEZ ARENDT I.

LES RÉGIMES DE LA DICTATURE ET LA VIOLENCE POLITIQUE COMME RÉGIMES TOTALITAIRES 1.

Le pouvoir totalitaire comme régime de violence et d’oppression 2.

Le pouvoir totalitaire comme destruction de la vie, la liberté et l’État II.

L’ÉTAT DE DROIT COMME ESPACE POLITIQUE IDÉAL DE LA LIBERTÉ ET LA VIE HUMAINES 1.

La liberté et l’égalité de la condition humaine comme droits fondamentaux de l’homme 2.

L’État de droit comme promotion et respect des libertés individuelles TROISIÈME PARTIE : PERSPECTIVES DE SOLUTIONS AU TOTALITARISME À LA LUMIÈRE DE LA PHILOSOPHIE D’AREDNT CHAPITRE V : LA LOI COMME SEULE AUTORITÉ LÉGITIME CONTRE LES RÉGIMES DE DICTATURE I.

L’ÉTAT COMME LIEU DE LA RÉALISATION DE LA VIE ET LA LIBERTÉ 1.

L’État comme cadre organisationnel de la vie, liberté et les droits humains 2.

Le droit de résistance au totalitarisme 3.

Le respect de la loi comme sauvegarde des libertés individuelles II.

LA PROTECTION ET LA SAUVEGARDE DES LIBERTÉS INDIVIDUELLES : GAGES DE LA LUTTE CONTRE LE TOTALITARISME 1.

Le devoir de sauvegarde de la liberté par l’État et le « droit d’avoir des droits » 2.

La désobéissance civile comme moyen de pression contre le régime totalitaire 3 3.

L’engagement sociopolitique comme moyen de lutte contre le totalitarisme 3.1. Le rôle indispensable de la société civile et des intellectuels 3.2. La philosophie et l'engagement politique CHAPITRE VI : DE LA NÉCESSITÉ D’UNE ÉTHIQUE POLITIQUE DE LA RESPONSABILITÉ I.

L’ÉTHIQUE POLITIQUE DE LA RESPONSABILITÉ DU MONDE 1.

L’éthique de la responsabilité comme instrument de régulation de la politique 1.1.

La construction d’un monde commun de la pluralité et la nécessité de la vita activa 1.2.

Le monde commun de la pluralité ou la communauté politique 2.

Le travail, l’œuvre et l’action : fondements essentiels de la vita activa II.

L’IMPÉRATIF DE LA PAIX CIVILE ET L’ÉDUCATION AUX ACQUISITIONS DES VALEURS RÉPUBLICAINES ET CITOYENNES 1. De la nécessité de la prévention et la résolution des conflits 2. L’impératif de la paix civile 3. L’éducation aux valeurs de la citoyenneté républicaine III.

LA BONNE GOUVERNANCE COMME FACTEUR DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE DE LA LIBERTÉ ET L’ETAT III.

CONCLUSION IV.

ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE 4 Proposition un projet de thèse doctorale : « La sauvegarde de la liberté individuelle comme perspective de solution au problème du totalitarisme chez Hannah Arendt ». Nom : KONIN AHOUSSY MARC OLIVIER DESCRIPTIF DU PROJET : INTRODUCTION GÉNÉRALE 1.

LE THÈME Le projet de thèhttps://admin.devoir-de-philosophie.com/documents/image/ZmlsZS9wcmV2aWV3LzFmOGpsbmJnY3pvYXN4MWZ2aGR0aXJ3cC83LnBuZyEjfDQzISN8Zg==se doctorale qui s’intitule : « La sauvegarde de la liberté individuelle comme perspective de solution au problème du totalitarisme chez Hannah Arendt », entend développer une étude approfondie sur le rapport de crise conflictuelle entre la liberté humaine et le totalitarisme ainsi que les tentatives de solutions à cette crise, au prisme de la philosophie engagée d’Arendt. Les questions soulevées par la crise conflictuelle existant entre le totalitarisme et la liberté humaine, n'ont pas encore été résolues à ce jour, avec les violences inouïes et les guerres meurtrières interminables dans le monde entier. L'étrange destin du concept de totalitarisme est celui d'être incontournable dans l’histoire de l’humanité.

Incontournable pour la théorie politique, préoccupée par la définition d'une typologie des formes du pouvoir politique. L'urgence de penser le mal totalitaire dans son rapport de crise conflictuelle avec la liberté humaine se fait encore ressentir.

L’essentiel est de trouver des solutions idoines et durables pour éradiquer cette crise, si nous estimons que la survie de l’humanité est primordiale. Les idées philosophiques véhiculées dans le monde entier au cours des siècles et surtout, au XVIIIème siècle et sur le très meurtrier XXème siècle marqué par les deux guerres mondiales, vont alimenter des réflexions favorisant la promotion et la protection de la vie et la liberté humaines, dans le but de lutter contre la tyrannie et le totalitarisme, qui ont révélé leurs carences à gouverner les 5 peuples à travers leur entreprise de destruction des libertés individuelles et des vies humaines. Au regard de telles graves crises sociopolitiques dues à la domination des régimes totalitaires, le projet de recherche postdoctoral se propose de consolider la sauvegarde de la vie et la liberté humaines comme remèdes au totalitarisme à travers l'instauration de la légitimité politique au sein des États. D’où, le sens de l’affirmation de Rivero : « La légitimité est la pierre philosophale qui transforme en or pur le plomb-vil du pouvoir de fait.

» (Rivero Jean, 1988, p.

5). La légitimité politique est le principe justificatif du pouvoir politique.

Elle évoque le fondement du pouvoir politique et la justification de l’obéissance qui lui est due.

Une telle légitimité consiste dans la nécessité du consentement et confère une figure humaniste au pouvoir politique par la confiance qu’elle crée entre les gouvernants et les gouvernés soumis à des lois sociales.

Le pouvoir d’État se fonde sur sa légitimité à garantir et à sauvegarder la vie et la liberté humaines par des lois justes.

La légitimité du pouvoir étatique s’oriente vers la notion de la validité prescriptive de la loi.

Aussi existe-il dans cette similitude entre le bonheur et la liberté, qui sont des droits fondamentaux de l’homme. La liberté est un droit qui fonde le bonheur.

L’oppression sociale étant l'inégalité des rapports sociaux, la violence et la guerre sont des conséquences des injustices sociales.

La plupart des États ainsi que leurs peuples sont prisonniers de la logique de la dérive des régimes tyranniques et totalitaires de la dictature et la violence. Les peuples ploient sous le joug permanent des systèmes autocratiques et tyranniques dans lesquels la plupart des gouvernements accroissent leur hégémonie au détriment de la vie et la liberté humaines.

Le contrat social liant des êtres raisonnables et libres, engendre le corps politique et l’autorité capables d’assurer le respect de tous et l’effectuation de la liberté humaine au sein de l’État. L’État est celui d’un peuple libre appelé à la liberté et la vie.

Il est établi dans la liberté, par et pour le peuple. 6 Arendt affirme que : « la liberté est la condition essentielle de ce que les Grecs de l’Antiquité appelaient le bonheur, eudemonia, et qui était un statut objectif dépendant avant tout de la richesse et de la santé » (Cf.

De la révolution, Trad.

Marie Berrane, Paris, Gallimard.

2012, p.

84). Arendt pense la liberté comme la caractéristique intrinsèque de l’homme et la raison d'être du pouvoir étatique.

Pris dans ce sens, le respect et la sauvegarde de la vie, la liberté et la dignité humaines constituent une nécessité vitale voire un impératif catégorique ainsi que la seule source d’amélioration et du progrès de la société.

Car plus la vie humaine fleurit et la liberté individuelle respire, mieux l’État se développe harmonieusement à l’abri des maux sociaux.

Toutefois, la liberté et la vie humaines sont de façon permanentes menacées de destruction et de suppression par le totalitarisme.

L’interprétation qu’Arendt donne, dans l’après-guerre mondiale, de la genèse de l’antisémitisme totalitaire nazi - qui a consisté en l’extermination des Juifs (shoah), Slaves et Tziganes dans des camps de concentration - est le développement de sa théorie du totalitarisme en relation de grave crise avec celle de la liberté humaine.

(Cf.

Arendt H., pp.

48, 69-70, Les origines du totalitarisme).

Tout en orientant ses réflexions politiques autour du problème inédit du mal radical que constitue le totalitarisme, Arendt donne une approche définitionnelle du totalitarisme : « Le totalitarisme est l’effet des changements dont le succès se confond avec une liquidation radicale de la liberté comme disposition humaine et comme réalité politique.

» (De la révolution, Trad. Marie Berrane, Paris, Gallimard.

2012, p.

154). Chez.... »

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