Aide en Philo

poème liminaire Hosties noires lecture linéaire

Publié le 22/05/2025

Extrait du document

« Lecture linéaire du poème liminaire de Hosties noires Hosties noires, publié en 1948, est le 2ème recueil de poèmes de Léopold Sédar Senghor. Le poème liminaire, rédigé en 1940, est une ode (chant lyrique) aux Tirailleurs sénégalais, soldats recrutés d'abord au Sénégal puis dans toute l'Afrique coloniale depuis 1857.

Lors du premier conflit mondial, 200 000 tirailleurs sont mobilisés.

Pendant la Seconde guerre mondiale, Senghor est luimême mobilisé et fait prisonnier en France.

Un nombre important de Tirailleurs sénégalais meurt pour la France sans aucune reconnaissance par l’État. Ce poème qui ouvre le recueil est écrit en versets : Senghor cherche à rendre hommage à ces soldats. Problématique : Que dénonce Senghor dans ce poème liminaire ? 5 mouvements 1) La dédicace : A L.

G.

Damas 2) v.1 à 2 : adresse aux destinataires 3) v.3 à 4 : dénonciation du manque de reconnaissance des Tirailleurs sénégalais par l'armée 4) v.5 à 11 : Émancipation par rapport aux poètes français. 5) v.

12 à 26 : un poète entre deux cultures 1) La dédicace : A L.

G.

Damas = Léon-Gontran Damas, né le 28 mars 1912 à Cayenne, mort le 22 janvier 1978 à Washington, est un poète, écrivain et homme politique français.

Aux côtés d'Aimé Césaire et de Léopold Sédar Senghor, il critique le colonialisme. 2) v.

1 et 2 Adresse aux destinataires Dès le 1er verset apostrophe : « Vous tirailleurs sénagalais » Envie de leur rendre hommage « vous chanter » cf le poème est une « ode » = chant Rythme même des vers qui allient octosyllabes et hexasyllabes = chant Vous Tirailleurs Sénégalais 8,/ mes frères noirs à la main chaud(e)8/ sous la glace et la mort6/ Qui pourra vous chanter 8/ si ce n’est votre frère d’armes 8/, votre frère de sang 6 ? Rappel de leur participation dans la guerre « frères d'armes » 3 répétitions du mot « frère » = cherche une égalité avec eux car a participé lui aussi à la guerre et est aussi sénégalais (frère de sang). L'expression « la main chaude sous la glace » = antithèse = mise ne valeur de l'opposition entre la chaleur de l'Afrique et la glace représentant le climat froid de La France pour un Africain. 3) v.3 à 4 : dénonciation du manque de reconnaissance des Tirailleurs sénégalais par l'armée Le poète = porte-parole Intention affirmée par l'anaphore « je ne laisserai pas » et l'adverbe de négation employé à la forme exclamative mis en relief entre 2 tirets «  non !  » Attaque contre les dirigeants « ministres » « généraux » = expression oxymorique « louanges de mépris » = racisme de la part de l'armée qui ne considère pas à leur juste valeur ces combattants = mépris perçu dans l'expression « vous enterrer furtivement ». Affirmation grâce à une litote « vous n'êtes pas des pauvres aux poches vides sans honneur » Révolte du poète par rapport à l'image que les publicitaires offrent du peuple noir avec la référence à la marque d'un produit chocolaté « banania » qui représente un noir avec un grand sourire et le fait passer pour un être presque simpliste et le slogan « y'a bon banania » relève du racisme = les Noirs ne maîtrisent pas la langue française.

Le personnage représnté par les publicités Banania porte le chapeau traditionnel du Tirailleur sénégalais. 4) v.5 à 11 : Émancipation par rapport aux poètes français. Explication du rejet d'une certaine poésie : anaphore de la conj de coord « car » v.

7, 10, 11 et utilisation de l'imparfait pour évoquer un passé révolu avec.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles