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Victor Hugo explication de texte / Dernier jour d'un condamné Chap 6

Publié le 15/11/2022

Extrait du document

« Chef de file du Romantisme, Victor Hugo, alors âgé de 27 ans, assiste en traversant la Place Hôtel-de-Ville à l’exécution de Louis Ulbach par la guillotine.

Il publie alors en février 1829 Le Dernier Jour d’un Condamné, plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort. Au chapitre 6, le narrateur autodiégétique anonyme toujours isoler dans sa cellule, se questionne sur l’utilité d’écrire son journal. Alors, en quoi l’écriture permet au personnage de survivre, quels en sont les raisons ? Nous étudierons, en premier lieu, sa pensée en construction.

Puis, nous étudierons ce plaidoyer voué à l’humanité. Tout d’abord, en adoptant dans son œuvre une focalisation interne Victor Hugo peut établir une tonalité pathétique et alors apitoyer le lecteur devant les souffrances du personnage. Ainsi, un rapport intime se noud avec celui-ci, il est au plus proche des sentiments et des idées du protagoniste.

Ses pensées sont transmises de façon instantanée, le discours direct et les nombreuses ponctuations interrogatives soulignent sa douleur en face de sa solitude. D’ailleurs, l’extrait débute par quatre interrogations rhétoriques où le narrateur se remet en question.

Son environnement carcéral est décrit avec des attributs du sujet comme « monotone » et « décoloré ».

Ses deux adjectifs peuvent être transposés à l’esprit du personnage jusqu’alors.

C’est ainsi qu’il décide « de dire à lui-même tout ce qu’il éprouve de violent et d’inconnu dans la situation abandonnée » où il se trouve.

De même, par l’accumulation de noms se référant à l’isotopie de la révolte : « une tempête, une lutte, une tragédie » le narrateur démontre sa détermination pour l’écriture.

D’ailleurs, l’écriture est personnifié c’est « une idée fixe qui me possède ».

Par la suite, un champ lexical du malheur est percevable « angoisses ; terreurs ; tortures ; souffrir ; souffrances ; supplice », le narrateur remplie de tourments tient désormais une tache à réaliser qui va lui permettre de se détacher de son milieu « monotone ».

Il déclare, accompagnant d’une anaphore en dans, son envie d’écrire « soit ma vie, il y aura bien encore dans les angoisses, dans les terreurs, dans les tortures qui la rempliront, de cette heure à la dernière de quoi user cette plume et tarir cette encrier ».

D’autre part, le narrateur insiste sur l’importance du temps approchant inévitablement sa mort « chaque heure, chaque instant » « heure par heure, minute par minute ».

Enfin, il associe l’écriture comme étant « le seul moyen d’en.... »

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