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Rabelais, Gargantua ,1537, chapitre 57 « Comment étaient réglés les thélémites dans leur manière de vivre »

Publié le 29/09/2022

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« Rabelais, Gargantua ,1537, chapitre 57 « Comment étaient réglés les thélémites dans leur manière de vivre » INTRO : « vivez joyeux »est un des principes fondamentale de Rabelais.

Ce principe qualifie Thélème le lieu idéal représenté ici.

Dans cette extrait, Rabelais évoque le mode de vie des thélémites dans ce lieu parfait. PB : En quoi Thélème est un lieu idéal ? Plan : l.1-5 « fais ce que voudras » : la règle de la liberté l.5-19 : Des valeurs idéales pour des élèves parfait l.20-28 : Accomplissement jusqu’au mariage des élèves 1.

La règle de la liberté : Ce lieu diffère de tout autre abbaye, c’est un lieu de formation avec 1 seul contrainte, on le voit à la ligne 1 avec la conjonction de coordination « mais », la contrainte est le libre arbitre articulés autour de ce mais.

Les thélémites doivent respecter la lis de liberté, qui est de vivre librement et selon leur volonté, leur libre arbitre, « Toute leur vie était employé non selon des lois, statuts ou règles mais selon leur volonté, leur libre arbitre .

» l.1-2. On y retrouve le principe de l’inversion, la valeur majeur est la liberté (l’utopie).

Les deux caractéristiques de Thélème sont en fait la traduction de l’abbaye Thémo/Thélèma. C’est une liberté constance comme le montre l’imparfait de l’habitude « ils se levaient du lit » L.3, ainsi que la proposition subordonné circonstancielle de temps, « quand bon leur semblait » L.2, les élèves ont une maîtrise total du temps. Rabelais insiste sur cette liberté par un parallélisme de construction, les élèves sont libres(pas d’horaire, pas de pression), le parallélisme instaure une harmonie (la vie de thélème est harmonieuse), l’énumération accentue notamment cette hypothèse « buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient »L.2, « Quand le désir leur venait « L.2-3.

Ainsi que la négation « personne ne les les éveillait, personne ne les forçait » L.3, il n'y a pas de contrainte extérieure personne n'incarne l'autorité à Thélème.

Et cette liberté est assurée par Gargantua, il en est l’artisant, c'est un prince qui assure la liberté des gens « Ainsi l’avait établi Gargantua » L.4.

Il y a un paradoxe, « fais ce que voudra » L.4-5, la règle et qu'il n'y a pas de règles, la seule règle et de faire ce que tu voudras avec l'impératif d'ordre « fais» L.4, les élèves sont obligés de faire ce qu'ils veulent. Rabelais invente ici un lieu qui n'existe pas dot la valeur majeur et la liberté, ce lieu est une utopie, on est dans l'univers fantastique, Rabelais s'intéresse à l'environnement dans lequel grandit l'élève, on a encore une fois cette vision des humanistes. II.

Des valeurs idéales pour des élèves parfait : Les élèves vivent en harmonie, ils sont parfaits « gens libres, bien nés, bien éduqués » L.5, des élèves qui sont d’un bon milieu social auxquels Rabelais leur attribue une qualité normale, l’honnêteté « conversant dans ses compagnies honnêtes »L.5-6 ainsi qu'une qualité naturelle avec la répétition de l'adjectif « bien » L.5, les élèves sont vertueux dès le départ, ils sont présentés de manière mélioratif.

Les élèves exerce cette vertu librement « par nature » L.6.

Thélème permet aux élèves d’exprimer cette vertu.

Il y a une critique de la contrainte, les élèves la rejette avec une connotation péjorative, « vile sujétion » L.7, le participe passé désigne un état d’esclavage, « écrasé » L.7, « Asservis » L.7, « Joug de servitude » L.9, la contrainte est du côté du vice (du mal). Les élèves sont toujours aux pluriels pour désigner le collectif « Ils », on voit que la collectivité est importante, cela mène.... »

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