Aide en Philo

Phèdre Acte II, scène V

Publié le 26/11/2022

Extrait du document

« Phèdre Acte II, scène V Introduction Cette pièce de théâtre nommée Phèdre est écrite en 1677.

C’est la dernière pièce profane composée en cinq actes écrite par Jean Racine, dramaturge et poète français connus du 17e siècle.

Elle traite des conséquences funestes de la passion amoureuse. En effet, Phèdre personnage éponyme de la pièce et femme de Thésée, est rongée par l’amour qu’elle porte à son beau-fils, Hippolyte.

Elle éprouvera de la culpabilité qui l’amènera à sa mort. Dans la scène 5 de l’acte II, elle a dors et déjà fait son aveu à Oenone sa nourrice et sa confidente, pressé celle-ci elle avoue alors sa flamme, son amour, et son combat acharné et impuissant pour le combattre à Hippolyte. Problématique Nous nous demanderons alors, en quoi l’aveu de Phèdre pourrait s’apparenter à un délire fantasmatique. Plan Pour cela, nous verrons que Phèdre avoue son amour en 3 réécriture, tout d'abord elle superpose le père et le fils du vers 1 au vers 12 “ Que faisiez vous alors ?”, puis elle substitue le père par son fils du vers 12 jusqu’à “ Malgré tous les détours” vers 17 et enfin elle se substitue à sa sœur Ariane dans un délire fantasmatique du vers 17 jusqu’à la fin. Analyse Dans le premier mouvement, nous pouvons remarquer que dès le premier vers son exaltation transparaît à travers une césure qui montre la fureur d’un amour et surtout de sa passion.

Après le nom “ Prince” nous pouvons apercevoir 3 coupes fortes avec un rythme ascendant, il y a un mot d’ 1 syllabe, 2 syllabes, puis 3 syllabes, et enfin 6 syllabes . Puis l’enjambement et l’utilisation de ces 3 verbes entre le vers 1 et 2 “ je languis,je brûle" et “ Je L'aime” forme un constat direct et montre sa passion et son désir de communiquer ses sentiments. " je l'aime " mis en valeur par l'enjambement, dépeint un amour pour Thésée mais qui est décrit péjorativement, elle met en scène sa mort et le compare à un Dom Juan volatile et frivole. L’allitération en v accentue ce côté négatif.

Au v2 elle dresse une image de Thésée très négative qui contraste avec les verbes du début. Pour cela, elle introduit dans son désir une négation pour réfuter l’amour qu’elle aurait pour Thésée, car elle brûle et languis mais pas pour Thésée. Elle décrit cependant le portrait d’un jeune doux, charmant, à l’aide d’ énumération pouvant être perçu comme le portrait de Thésée peut-être jeune qui est fantasmé et qui apparaît dans cette description dont les qualités sont multipliées.

Elle valorise l’homme qu’elle aime par un rythme ternaire “Mais fidèle/Mais fier/ et même un peu farouche” vers 5. L’Allitération vers 5 du son “f” peut montrer sa façon de chérir l’être aimée par la voix comme une sorte de caresse. Elle oppose alors le père au fils, puisque l’adjectif indéfini “tel” est repris 2x au vers 7 , et qui marque la comparaison.

Elle use de la flatterie en comparant cet homme à un “dieux” et rapproche le pronom “je” au “vous” pour montrer qu’elle se rapproche de lui et essaye un mouvement de caresse. Nous pouvons percevoir encore un doute dans ce vers avec la conjonction de coordination “ou” qui est un choix. A partir de ce moment elle utilise des pronoms qui vont substituer au vers 1 le “ prince” au “ vous” vers 7 représentants Hippolyte, elle substitue Thésée à Hippolyte. Ce premier aveu est encore timide mais va l’être un petit moins vers 8, puisqu'elle s'adresse directement à Hippolyte vers 9 avec l’adjectif démonstratif “ cette” qui peut être accompagné à la fois par un mouvement.

Elle se met également à faire le portrait d’Hippolyte avec l’adjectif possessif, “ votre” répété 3x vers 8. Phèdre glisse tout doucement vers l’aveu mais rien n’a encore été dit.

A ce stade elle peut encore faire marche arrière sur son aveu puisqu’elle n’a encore rien avoué; 2ème mouvement : Mais elle va substituer le fils au père au vers 12 où elle regrette de ne pas l’avoir aimée et met en accusation le destin qui va signer la conclusion de la tragédie.

" Pourquoi Thésée…" En effet, elle s’en prend au destin et Hippolyte à l’aide de questions rhétorique et en particulier cet adverbe interrogatif “ pourquoi” du vers 14 .

Elle se demande et s'adresse directement à lui en se demandant pourquoi ce n’est pas lui celui qui a pris les “flots” vers 10 qui rappelle l’aventure qui appelle Thésée à tuer le minotaure Roi de Crêtes. Son amertume et sa réponse est témoignée par.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles