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Peut-on considérer que célébrer le monde est une pure fête, dans les œuvres de Colette données à l’étude ?

Publié le 14/10/2025

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« Peut-on considérer que célébrer le monde est une pure fête, dans les œuvres de Colette données à l’étude ? Vous répondrez à cette question dans un développement organisé en vous appuyant sur Sido et Les Vrilles de la Vigne, sur les textes que vous avez étudiés dans le cadre du parcours associé et de l’œuvre cursive, et sur votre culture personnelle. INTRODUCTION « J’embellis tout ce que j’aime », écrit Colette dans Toby-Chien parle.

Cette phrase résume parfaitement la démarche littéraire de l’autrice : transformer le réel en poésie et faire jaillir la beauté du quotidien.

Issue d’une enfance bourguignonne marquée par la nature et la liberté, SidonieGabrielle Colette a grandi entre une mère admirée, surnommée Sido, et des paysages champêtres qui nourriront toute son œuvre.

Femme indépendante, passionnée et parfois scandaleuse pour son époque, elle a mené une vie riche d’expériences amoureuses et artistiques, s’affranchissant des conventions pour ne suivre que ses élans et ses désirs.

Dans ses œuvres Sido (1929) et Les Vrilles de la vigne (1908), Colette célèbre la nature, les animaux, l’enfance et les corps avec une intensité rare, puisant dans ses souvenirs personnels une matière vivante et sensible.

Son écriture, nourrie de sensations et de poésie, fait aussi ressurgir, avec une certaine nostalgie, des moments et des figures marquantes de son enfance, qu’elle transforme en un monde à la fois joyeux et émerveillé. Cependant, la célébration du monde chez Colette se limite-t-elle à cette vision lumineuse, ou présente-t-elle aussi d’autres aspects ? Nous verrons d’abord comment cette écriture s’apparente à une véritable fête des sens et de la vie, avant d’en percevoir les fragilités et les nuances mélancoliques.

Enfin, nous analyserons comment cette célébration, au-delà de la simple joie, se transforme en un acte lucide d’émancipation, de résistance et de transmission. PLAN : I.

Une célébration du monde comme pure fête : la nature sensuelle et vivante A.

La nature comme paradis autonome et source d’émerveillement sensoriel B.

La célébration des êtres aimés : famille et mère II.

Une fête traversée par l’ombre : nostalgie et le trouble A.

Une fête teintée de nostalgie et du passage du temps B.

Une célébration troublée par l’affrontement au réel III.

Une célébration qui transcende joie et douleur : l’écriture comme acte de recréation A.

La célébration du monde à travers l’émancipation par l’écriture B.

Une fête lucide, acte de résistance et de transmission La fête du monde chez Colette ne se limite pas à la nature : elle s’étend à l’univers affectif, et notamment à la famille.

L’écrivaine célèbre les liens fondamentaux qui la relient aux siens, et plus particulièrement à sa mère, véritable figure tutélaire dans son œuvre.

L’amour filial, l’admiration, la tendresse, irriguent ses textes d’une lumière chaleureuse et confiante. Dans Sido, Colette rend un hommage vibrant à cette mère à la fois simple et mystérieuse, figure centrale de son enfance.

Elle la décrit ainsi : « Elle avait une manière.... »

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