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Lecture linéaire n° 5 : VOLTAIRE, Candide, chap. 1

Publié le 04/04/2024

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« OE n° 2 : La littérature d’idées du XVIème au XVIIIème siècle – Œuvre intégrale : RABELAIS, Gargantua Parcours associé : « Rire et savoir » - Lecture linéaire n° 5 : VOLTAIRE, Candide, chap.

1 (1759) Le conte philosophique Candide est sous-titré « De l’optimisme ».

Voltaire y remet en question la doctrine du philosophe allemand Leibniz, pour qui « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ».

Pangloss, précepteur du héros éponyme, incarne la caricature de cette manière de penser. Le précepteur Pangloss était l’oracle de la maison, et le petit Candide écoutait ses leçons avec toute la bonne foi de son âge et de son caractère.

Pangloss enseignait la métaphysicothéologo-cosmolo-nigologie.

Il prouvait admirablement qu’il n’y a point d’effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de Monseigneur le baron était le plus beau des châteaux, et Madame la meilleure des baronnes possibles. « Il est démontré, disait-il, que les choses ne peuvent être autrement : car tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin.

Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes ; aussi avons-nous des lunettes.

Les jambes sont visiblement instituées pour être chaussées, et nous avons des chausses.

Les pierres ont été formées pour être taillées et pour en faire des châteaux ; aussi Monseigneur a un très beau château : le plus grand baron de la province doit être le mieux logé ; et les cochons étant faits pour être mangés, nous mangeons du porc toute l’année.

Par conséquent, ceux qui ont avancé que tout est bien ont dit une sottise : il fallait dire que tout est au mieux.

» Candide écoutait attentivement, et croyait innocemment : car il trouvait Mlle Cunégonde extrêmement belle, quoiqu’il ne prît jamais la hardiesse de le lui dire.

Il concluait qu’après le bonheur d’être né baron de Thunder-ten-tronckh, le second degré de bonheur était d’être Mlle Cunégonde ; le troisième, de la voir tous les jours ; et le quatrième, d’entendre maître Pangloss, le plus grand philosophe de la province, et par conséquent de toute la terre. Le précepteur Pangloss était l’oracle de la maison, et le petit Candide écoutait ses leçons avec toute la bonne foi de son âge et de son caractère.

Pangloss enseignait la métaphysicothéologo-cosmolo-nigologie.

Il prouvait admirablement qu’il n’y a point d’effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de Monseigneur le baron était le plus beau des châteaux, et Madame la meilleure des baronnes possibles. « Il est démontré, disait-il, que les choses ne peuvent être autrement : car tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin.

Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes ; aussi avons-nous des lunettes.

Les jambes sont visiblement instituées pour être chaussées, et nous avons des chausses.

Les pierres ont été formées pour être taillées et pour en faire des châteaux ; aussi Monseigneur a un très beau château : le plus grand baron de la province doit être le mieux logé ; et les cochons étant faits pour être mangés, nous mangeons du porc toute l’année.

Par conséquent, ceux qui ont avancé que tout est bien ont dit une sottise : il fallait dire que tout est au mieux.

» Candide écoutait attentivement, et croyait innocemment : car il trouvait Mlle Cunégonde extrêmement belle, quoiqu’il ne prît jamais la hardiesse de le lui dire.

Il concluait qu’après le bonheur d’être né baron de Thunder-ten-tronckh, le second degré de bonheur était d’être Mlle Cunégonde ; le troisième, de la voir tous les jours ; et le quatrième, d’entendre maître Pangloss, le plus grand philosophe de la province, et par conséquent de toute la terre. LL 5 – incipit de Candide, VOLTAIRE Introduction : Les Lumières : à travers des récits engagés, elles dénoncent l’esclavage, la religion, la guerre, la noblesse et ses privilèges, la prétention de tout savoir des sciences humaines. Candide : conte philosophique le plus célèbre dès sa parution (Genève, sous un autre nom de plume « Docteur Ralph ») Personnage éponyme : vit un apprentissage qui lui donne au final la sagesse.

Il passe de l’optimisme au réalisme, en évitant le pessimisme.

Le personnage incarnant l’Optimisme : le faux philosophe PANGLOSS. Voltaire attaque l’optimisme, car il s’oppose au PROGRES.

C’était.... »

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