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LECTURE LINEAIRE 6

Publié le 08/04/2024

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« LECTURE LINEAIRE 6 : LE SOLEIL « TABLEAUX PARISIENS » : Introduction : Charles Baudelaire est un poète français du 19eme siècle qui ne manque pas de surprendre ses lecteurs par l’étrangeté et l’originalité de ses poèmes.

C’est un poète dépendant aux drogues qui vont parfois marque son écriture poétique.

En 1861, apparait son recueil de poèmes en vers, Les Fleurs du Mal, qui est un ouvrage majeur de la poésie française du 19e siècle.

Il est composé de 6 grandes parties dont la 2eme est intitulée « tableaux parisiens » et traite les différents paysages parisiens rencontrés par Baudelaire.

Le poème qui nous est proposé est intitulé le soleil est composé de 2 octains et 1 quatrain rédigés en alexandrins avec des rimes suivies.

Dans ce poème, Baudelaire personnifie le soleil pour la rapprocher du poète et les comparer. Lecture : A présent je vais passer à la lecture expressive du texte. Il serait intéressant de voir comment le poète met-il en évidence le pouvoir alchimique du soleil et de la poésie.

C’est pourquoi il conviendra tout d’abord de voir le poète dans la ville (1-8), ensuite l’éloge du soleil (9-16) et enfin pour terminer le soleil et le poète alchimistes.

(17-fin) Procède : Mouvement 1 :  Pour débute dans le premier mouvement, on retrouve le mot faubourg au vers 1 qui veut dire périphérie.

Il est accompagné d’un champ lexical péjoratif de la ville « vieux », « masures » « luxures ».

Baudelaire décrit la laideur (ce qui se rapproche du thème la boue et l’or) et montre sa vision péjorative de la ville. On peut aussi repère un enjambement entre le vers 1 et 2, qui représente le mouvement du poète qui marche dans la ville. Au vers 3, l’adjectif « cruel » personnifie le soleil et met en valeur sa puissance dans laquelle s’exerce une atmosphère dépeuplée.

De plus, le verbe « frappe » représente la violence.

Cela montre, la puissance divine et le pouvoir qu’a le soleil qui punit l’humanité.

On retrouve aussi au v.4, l’anaphore en « sur » et un parallélisme.

En effet, Le parallélisme entre champs/blé et ville/toits met en évidence le fait que la punition est généralisé puisqu’elle s’applique également aux campagnes et aux villes.  Ensuite, la périphrase “fantasque escrime » désigne l’activité poétique de Baudelaire.

Escrime dans le sens ou c’est un art, une profession dure à maitriser, comme l’escrime.

Et la fantasque qui veut dire « dont on ne peut pas prévoir le comportement » (tourne encore autour de cette idée d’ambivalence et contradictoire dans ce qu’il décrit -laideur et beauté-).  Baudelaire utilise une métaphore : « flairant dans tous les coins les hasards de la rime » pour se comparer à un animal qui cherche son inspiration. Mouvement 2 : Après avoir parlé du le poète dans la ville, nous pouvons à présent passer à l’éloge du soleil.  On remarque tout d’abord, la personnification « ce père nourricier ennemi des chloroses » qui montre que le soleil est celui qui donne la vie, qui fait grandir, celui qui guérit (certain lien avec dieu).

Il montre le cote mélioratif du soleil.  Au vers 11-12, dans la métaphore méliorative « il fait s’évaporer les soucis vers le ciel, et.... »

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