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Leçon 1 : LE ROMANTISME

Publié le 31/03/2024

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« Leçon 1 : LE ROMANTISME I. CONTEXTE Le XIXe siècle en France est marqué par un changement permanent de régime politique.

Il est aussi l’époque de la grande révolution industrielle qui accentue les inégalités entre les nouvelles classes : la bourgeoisie et le prolétariat. Marqué par le grand règne de Napoléon Ier, l’époque voit une crise s’installer au sein de la noblesse française après la défaite de Waterloo en 1815.

Les conséquences de cette défaite favorisent l’apparition du romantisme qui avait jusque-là des débuts assez timides. II.

Les débuts du Romantisme C’est d’abord en Allemagne et en Angleterre qu’apparait le romantisme avec deux grands auteurs avec Goethe et Walter Scott.

C’est Mme de Staël qui fait découvrir le romantisme aux français grâce à son ouvrage De L’Allemagne où elle opposait la littérature du midi à celle du nord.

Mme de Staël fait partie avec Benjamin Constant et François René de Chateaubriand de la première génération d’écrivains français romantiques. III.

Affirmation et principes Officiellement, le romantisme est né en 1820, date de parution de Les Méditations Poétiques d’Alphonse de Lamartine.

Il est un prolongement du préromantisme, courant apparu dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

Le romantisme s’oppose aussi bien qu’au Classicisme qu’au Lumières.

Il privilégie :    Une tendance lyrique : l’individu est la principale source d’inspiration du poète.

En d’autres termes ce dernier s’intéresse au « MOI » et particulièrement à ses émotions.

Dans la préface de Les Méditations Poétiques, Lamartine déclarait : « la poésie sera intime, personnelle […] Elle sera l’écho profond, réel, sincère […] des plus mystérieuses impressions de l’âme ».

Dit autrement, la poésie romantique est lyrique : elle met en valeur les émotions de son auteur. La mélancolie : elle est une tristesse vague née du sentiment d’inadaptation provoqué par le mal du siècle.

Celui-ci est un état d’incertitude et d’insatisfaction apparenté au vague des passions.

C’est Chateaubriand qui exprime le mieux cet état quand il soutient : « on habite avec un cœur plein un monde vide et sans avoir usé de rien on est désabusé de tout ».

C’est cette contradiction interne que vit le poète romantique.

Et c’est cette souffrance qui l’inspire. L’exotisme : les écrivains romantiques ont le goût du lointain.

De manière physique ou imaginaire, ils explorent les paysages.

François René.... »

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