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LACLOS LETTRE 81

Publié le 11/03/2023

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« LACLOS LETTRE 81 Les liaisons dangereuses parues en 1782 est l’œuvre principale de Choderlos de Laclos, issu d’une famille bourgeoise et mène une carrière militaire ou il s’ennuie. Malgré le scandale ce roman épistolaire (175 lettres) connait un succès fulgurant. Il relate les manipulations auxquelles se livrent 2 nobles libertins la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont qui se confient l’un à l’autre révélant leurs conquêtes amoureuses. Au 18ime les libertins s’adonnaient au plaisir charnel sans aucun frein moral ou religieux. Le texte étudié est un extrait de la 81 ieme lettre du recueil.

La marquise répond à Valmont qui lui donne des conseils de prudence dans une entreprise amoureuse en retraçant pour lui son parcours et son éducation qui fond d’elles une libertine. C’est une lettre autobiographique ou elle montre sa supériorité sur Valmont et sur les autres femmes. Nous allons voir comment cet extrait dresse le portrait d’un personnage libertin pour qui la dissimulation devient un art et en quoi la marquise incarne t elle la révolte des femmes contre la société. Pour répondre à cette question nous allons étudier le texte selon 3 mouvements. Le premier de la ligne 1 a 5 elle dévoile le portrait singulier d’une femme de cour, le second ligne 6 à 16 montre son caractère original et autodidacte, et ensuite le dernier mouvement L16 à la fin c’est le caractère libertin et opportuniste de la marquise. Le premier mouvement marqué par l’omniprésence du pronom personnel « je » et déterminant possessif « ma » « mon » révèle que c’est un vrai autoportrait.

La marquise se met en évidence des la première phrase » mais moi » en opposition avec les autres femmes « ces inconsidérées ». Elle est orgueilleuse elle se considère supérieure aux autres femmes.

Elle les méprise car leurs principes ont été « donnés aux hasard » alors que les siens « sont le fruit de ses profondes réflexions ». Elle fait son éloge « je suis mon ouvrage ».

Elle est l’auteure de sa vie. Le second mouvement ligne 6 à 16 suggère l’univers de la cour et son statut social avec la périphrase de sa jeunesse « entrée dans le monde ou fille encore ».

Elle remonte loin dans ses souvenirs.

Les 2 verbes à l infinitif « observer » et « réfléchir » montre déjà le caractère calculateur du personnage qui est mis en évidence par la différence entre ce que la marquise laisse paraitre aux yeux des autres « étourdie ou distraite » et ce qu’elle est vraiment « réfléchie » et « observatrice ».

elle cherche a s’éduquer elle-même et découvrir la vérité qu’on lui cache.

C’est une vraie autodidacte. Nous remarquons le champ lexical de l’éducation « m’instruire, m appris, guider ». Si la première étape de son éducation est d’observer et réfléchir la deuxième étape l’amene à la découverte de l’hypocrisie et de la dissimulation.

Elle va feindre un regard « distrait » et travailler les expressions hypocrites de son visage comme le prouve le champ lexical de l’attitude « aux yeux des divers mouvements de ma figure » « l’aire de la sécurité ». La rigueur de l’apprentissage est soulignée.... »

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