La représentation du poète dans Les fleurs du mal de Baudelaire

« La représentation du poète dans Les fleurs du mal de Baudelaire [Introduction] [Sujet amené] À quoi sert la poésie ? Répond-elle à un besoin humain fondamental ou n’est-elle qu’un divertissement réservé à quelques rares amateurs ? Les poètes ont-ils ont un rôle à jouer dans la société ? [Sujet posé] Baudelaire, ce poète symboliste français du XIXe siècle, s’est posé ces questions dans son recueil Les fleurs du mal.

Il a exposé, particulièrement dans les poèmes « Le soleil », « Élévation » et « Correspondances », sa conception du rôle du poète.

[Sujet divisé] Nous montrerons comment, dans ces poèmes, Baudelaire représente le poète comme un créateur de beauté et un être appelé à révéler le mystère du monde.

[95 mots, dont 8 mots cités] [Développement] [Premier paragraphe] [Introduction] Pour Baudelaire, loin d’être une malédiction, c’est une bénédiction d’être poète.

Comment conçoit-il son rôle pour penser ainsi ? [Idée principale] Le rôle du poète, selon Baudelaire, est d’introduire de la beauté dans le monde. [Première idée secondaire] Le poète, par son travail, par ses mots, par ses vers, par ses rimes, transforme la laideur en beauté.

[Preuve textuelle] « Il ennoblit le sort des choses les plus viles », dit Baudelaire à propos du soleil, qu’il compare à un poète (« Le soleil », v.

18).

[Explicitation de la première idée secondaire] Le poète a pour défi de changer, grâce au pouvoir des mots, les choses laides en choses belles.

Il doit tirer « les fleurs du mal », c’est-à-dire insuffler de la beauté et de la pureté à ce qui est considéré comme laid, à ce qui est associé à la misère ou à la pauvreté.

[Procédé d’écriture] Le poète est, en cela, comparable au soleil : « Quand, ainsi qu’un poète, il descend dans les villes, / Il ennoblit le sort des choses les plus viles » (« Le soleil », v.

17-18).

[Explication du procédé d’écriture] En comparant le poète au soleil, Baudelaire cherche à montrer que le poète possède les mêmes pouvoirs que le soleil, soit de contribuer à l’éclosion de la vie, de réjouir les êtres humains et d’embellir le monde.

[Deuxième idée secondaire] Le poète, en créant de la beauté, sème en effet la joie et la douceur dans le cœur des humains.

[Preuve textuelle] Il est comme le soleil, qui : « fait s’évaporer les soucis vers le ciel, / […] qui rajeunit les porteurs de béquilles / Et les rend gais et doux comme des jeunes filles » (« Le soleil », v.

11, 13 et 14).

[Explicitation de la deuxième idée secondaire] Le poète dissipe les inquiétudes et fait disparaître la souffrance et la misère.

Ainsi, il apporte aux humains bonheur et réconfort.

[Procédé d’écriture] Pour bien illustrer sa pensée, Baudelaire a recours à la métaphore du miel ; parlant du soleil, il écrit qu’il « remplit les cerveaux et les ruches de miel » (« Le soleil », v.

12).

[Explication du procédé d’écriture] Comme le soleil, qui contribue à la production du miel par les abeilles dans les ruches, ainsi le poète « remplit les cerveaux » des humains de ce que représente le miel, soit de choses douces et agréables.

[Miniconclusion et transition] Pour Baudelaire, donc, le poète est véritablement un créateur de beauté et de joie.

Mais est-ce bien là sa seule fonction ? [369 mots, dont 77 mots cités] [Développement] [Deuxième paragraphe] [Introduction] Suffirait-il au poète d’introduire de la beauté dans le monde pour bien jouer son rôle dans la société ? Non.

[Idée principale] Selon Baudelaire, le poète a aussi pour mission de comprendre le monde et d’en révéler la vérité.

[Première idée secondaire] Pour arriver à percer le mystère de la vie, le poète doit s’élever au-dessus du monde.

[Preuve textuelle] Parlant à son esprit, le poète lui dit : « Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ; / Va te purifier dans l’air supérieur, / Et bois, comme une pure et divine liqueur, / Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

» (« Élévation », v.

9-12).

[Explicitation de la première idée secondaire] Le monde où nous.... »