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La mort de Manon étude linéaire

Publié le 24/06/2023

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« Explication linéaire 3 : La mort de Manon Introduction : Le bonheur au Nouvel Orléans dure moins de 10 mois et les vues de Synnelet sur Manon précipitent les amants vers le drame : DG rencontre celui qui est devenu son rival et pense l’avoir tué dans un duel à l’ épée.

La fuite dans le désert est alors la seule issue et c’est l’espoir de gagner une colonie anglaise qui anime les 2 amants .Mais les forces abandonnent Manon, DG ne peut se résoudre à se séparer de Manon et aspire à une union dans la mort.

On sent que l’auteur cherche moins ici le réalisme et la vraisemblance que le pathétique. Problématique : Quelle image le récit de la mort de Manon donne-t-il des personnages Plan : - l.1 à 4 : un prologue pathétique -l.5 à 10 : une mort douce -l.11à 19 : pathétique et retenue Explication : 1.

DG éprouve une difficulté à raconter la mort de M., comme le veut toute une tradition littéraire qui exprime les limites du langage à dire ce qui cause une émotion trop puissante , la brièveté des phrases contraste avec l’habituel langage de DG.Les pleurs semblent devoir pour lui le relais du langage » le pleurer »l.2.

L’hyperbole « un récit qui tue » exprime l’épreuve que constitue le fait de raconter et semble soutenue d’autres hyperboles « qui n’eut jamais d’exemple, toute ma vie » l .2. L’antithèse « me tue » et « toute ma vie » suggère que c’est une mort métaphorique que subit DG , qui suggère qu’il est mort en même qu’elle, comme si les amants s’étaient rejoints dans l’au-delà. La tonalite de ce prologue est pathétique et tragique comme le montre le lexique « malheur, destinée, pleurer, tue, horreur ». Le retardement du récit de la mort a 2 effets : -permet de créer une attente comme dans la tragédie on se demande comment cela va se passer. -il participer à apitoyer le lecteur avec le présent de l’énonciation « pardonnez, je vous raconte ». 2.Le point de vue narratif adopté pour raconter la mort de M.

est la focalisation interne.

« je m’aperçus » l.7 et on trouve des indices liés à l’ouie et le toucher « en touchant ses mains, ses soupirs, serrement des mains, une voix faible ».

Cela favorise la lise en place du registre pathétique : DG est ému par l’état de M.mais le lecteur lui aussi est ému par ce récit du chevalier qui reste le seul témoin de cette mort. L’amour semble triompher au moment où M.

va disparaître , la tendresse mutuelle des.... »

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