la folie Grenouille, dans le parfum de P. Süskind
Publié le 08/02/2024
Extrait du document
«
Grenouille, dans le parfum de P.
Süskind, est un homme au don
incroyable, qui collectionne les odeurs et les garde en mémoire.
Mais sa passion
pour les odeurs, le mène inexorablement à des dérives.
L’odeur de l’ambre, du
patchouli, des parfums d’orient ne l’intéresse plus.
Il souhaite capturer les odeurs
des jeunes filles pré-pudeurs, et sombre dans la folie peu à peu.
Voilà ce qui constitue un point de départ pour penser la notion de folie.
Est
en réalité il est très difficile de définir la folie qui signifie tout est son contraire.
C’est un terme qui a été établi par l’homme pour désigner d’autre
comportements humains.
Elle semble être d’abord un terme qui désigne ce qui
marginalise, des comportements anormaux, une perte de raison, de la démesure
et de fait, la majorité des hommes ne semblent pas être en proie à la folie.
Et
pour aller même plus loin il paraitrait que ce terme soit intersubjectif et qu’une
société puisse désigner un certains types de fou, comme si il s’agissait d’une
convention.
Et cela évolue en fonction des époques des cultures…
Mais paradoxalement, la folie est omniprésente, et parfois même positive il
semblerait.
Et l’on retrouve dans le langage français de nombreuses expressions
idiomatiques qui s’y rapportent, aimer à la folie, un grain de folie, la folie des
grandeurs… Qui nous font penser que tout homme est un en proie à la folie.
Mais en ce sens si la folie soulève un grand paradoxe qui traverse l’histoire
d’homme, la folie est-elle un concept qui marginalise ou un terme qui à l’inverse
est profondément humain ?
Nous verrons de fait, ce en quoi l’homme à tendance à utiliser la folie comme un
concept qui exclut un certains types d’homme, puis nous constaterons son
omniprésence dans le commun des mortels, et enfin que bien plus qu’être un
terme qui rassemble ou qui divise, la folie et ce par sa complexité qu’elle suscite
lorsque l’on veut la définir, est un terme qui manifeste surtout l’inconnu,
l’incompréhensible et ce qui effraie l’homme.
I la folie comme concept pour marginaliser.
a.
Michel Foucault étudie la folie comme un phénomène historique : qui s’inscrit
dans l’histoire des hommes et il semblerait que débuter sur sa thèse mette en
lumière ce qu’est la folie et ce qu’elle montre de l’homme.
Il part tout d’abord du postulat que la folie occidentale historiquement basé sur
l’exclusion.
Néanmoins cela est à relativisé le fou au moyen âge est un objet
social : distrayait la public « le compte de permission, il écrit des livres, il est
apprécié…Et il est un instrument pour dire la vérité Le fou au moyen âge est
pleinement inséré dans la société.
Et c’est dès lors que notre rapport au fou se met à changer :le fou que l’on
intégré pleinement est devenu le malade mental en proie à la folie.
Et c’est dès
cet instant que selon Foucault l’homme s’est mis par le terme folie à exclure
l’homme sous ce seul motif.
Mais qui est le fou, qui est l’homme qui cède à la folie ? Le fou est le
déraisonnable refuse de suivre la raison qui régit la société en ce sens il s’agit
presque d’un choix éthique.
par ex Hobbes le fou qui même quand les hommes
se réunissent en état civil refuse de s’y rentrer : punition
L’histoire de l’expérience de la folie : partir de l’expérience d’une perception
comment on à perçu le fou à tel époque et non à partir d’une expérience
institutionnelle ou médicale e donc c’est une histoire de nous-même.
La folie
c’est construit autour d’une exclusion pas une découverte par la psychanalyse
mais par notre expérience.
Le fou de l’âge classique enfermé avec les
homosexuel à perdu son individualité dissipe déraison dissipé dans une masse
très large : dissout dans toute forme de marginalité.
Enfin la folie devient une maladie au XVII Fou commence à être dissocié :
dérèglement de la passion : purement langagier qui parle à travers un délire
Il est rapidement enfermé dans l’hôpital dans des asiles : loi qui dit 1838 qui
peut être interné et qui peut ne pas l’être au XIX siècle puis maladie psycatrique
la cure de sakel
Objectivation du fou : impossible dialogue entre le normal et le fou.
A isoler le
fou : sorte de vérité de nous-même que l’on trouve en nous étudier ce fou
jusqu’à le définir comme malade
Donc enfaite la folie c’est un phénomène historique, qui un terme pour désigner
d’autres hommes qui sont jugés déraisonnable, démesuré… Mais qui sont avant
tout différent et c’est juste un jugement de valeur humain.
Puisqu’en effet Freud
dit qu’il n’existe pas de folie au sens psychanalytique du terme la folie on la juge
seulement par rapport à la norme par rapport à ce qui nous semble être la
raison.
Ce qui fait qu’aujourd’hui la folie n’a aucune reconnaissance médicale
même pour parler de la maladie mentale.
Elle met en lumière la vision que
l’homme à de l’autre et à surtout de l’homme différents.
b.
La société fabrique le fou et la folie, amène l’homme à ses dérives et le
transforme jusqu’à ce qu’il en perde la raison.
Et cela on peut notamment
le comprendre dans nos société le roman apporte un éclairage nouveau
sur l’homme : il analyse l’existence l’homme en situation notamment dans
la société et cela c’est théorisé dans l’art du roman de Kundera.
Problématique existentielle :
On réalise que la violence, que la guerre, peut constituer une
problématique existentielle qui amène l’homme à la folie.
Et à titre d’exemple le roman Aurélien de Aragon est un exemple emblématique
de cette transformation par la société.
Le personnage éponyme, à vécu la
guerre, et surtout la première guerre mondiale, envoyé au front il connait la
recrudescence de la violence, puis un monde chamboulé par la guerre qui n’aura
plus jamais la même couleur.
C’est alors que le personnage devient aboulique il
n’a plus aucunes envies : il devient démesuré, et s’emporte sans doute dans la
folie, pour nous lecteurs mais aussi pour les autres personnages.
Cet homme et
marginalisé, lui seul semble ne pas réussir à se reconstruire et les autres le
perçoive comme fou : il ne se marie pas, il tombe amoureux d’une inconnu et
l’aime à la folie, il ne travaille pas et passe ses soirées au bar à s’enivrer… La
guerre la transformé il n’est désormais qu’un fou bien que cela soit de manière
mesuré, qu’il sombre dans tous les excès.
Et la ici on comprend bien que la
problématique existentielle du jeune Aurélien, c’est la guerre, c’est le
traumatisme causé par la guerre et par la société qui peu à peu l’on transformé
et qui peu à peu l’exclut.
Ce roman à donc mis l’homme en situation et a montré les mécanismes qui ont
mené Aurélien à s’emporter dans la folie.
En réalité nous aurions pu penser à des nombreuses œuvre littéraire, qui ne
montre pas que la guerre est une condition sin equa non pour fabriqué la folie.
Tel que la condition humaine qui retranscrit également cette folie humaine et son
absurdité, ou encore au poète Baudelaire qui montre que la société marginalise
le poète et le pense fou et le mène inexorablement à le devenir.
Ainsi il semblerait que la folie, et le fou soit un terme qui soit
premièrement utilisé pour marginalisé.
Le fou n’a pas de place dans la société il
est déraisonné et il est désormais exclu et il peut même être pensé comme un
danger potentielle pour l’homme dit normal.
La folie, est un terme alors
extrêmes vaste puisqu’elle inscrit tous les hommes qui sont déraisonné, alors
que cela ne se manifeste pas de la même manière.
Mais ce terme n’a
aujourd’hui pas de reconnaissance médicale c’est un terme social, on se met
d’accord pour désigner un même type de folie, il s’agit donc d’un terme culturel
qui évolue à mesure que l’homme change lui aussi et porte un nouveau regard
sur l’autre.
II.
Mais néanmoins dans toute son ambivalence le terme folie est
omniprésent même dans l’homme qui est lui dit normal et raisonné.
Erasme propose un nouvel éclairage sur le monde humain dans son éloge de la
folie.
La folie règne partout ; n’est-ce pas juste être ou que le nier.
La folie est partout et elle n’est pas seulement le fou aux 1000 caractéristiques
que lui attribue la société.
de profil bras dénudé attitude démoniaque bonnet du
fou avec ses bonnet d’Anne , coq sur la tête du fou, la marotte du fou le
compagnon des fous qui montre ses fesses, ceinture à grelot… iconographie très
riche de façon très riche qui illustre de manière humoristique cette folie.
Fou pas que cet homme singulier.
La folie est principe actif qui est entre nous
tous et qui nous définit en tant qu’homme.
Et érasme n’entend pas ici la folie
dans sens moderne : la personnage qui va à rebours des convenances social, non
plus les délirants la folie c’est l’ordinaire du....
»
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