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Fiche révision Une charogne

Publié le 20/10/2023

Extrait du document

« Fiche révision Une charogne |Introduction Les fleurs du Mal est un recueil de poésies.

Nous pouvons y trouver plusieurs grands sujets comme les femmes, la mort, le spleen de Baudelaire.

C'est à dire son côté mélancolique et dépressif.

Il est tiraillé entre la dépression et l'euphorie.

Les Fleurs du Mal a été condamné en 1857 par M, Pinard pour immoralité.

L’œuvre a pour vocation cathartique la purification des sentiments.

Baudelaire est l'héritier du romantisme dans la poésie.

Nous allons discuter d'une Charogne.

Ce poème est extrait de la section « Spleen et Idéal ».

C'est un poème macabre qui compare une charogne se faisant dévorer à une femme.

Il y a un paradoxe entre un poème beau et dégouttant.

Il est formé en 12 quatrains avec des rimes embrassés. Dans son poème Baudelaire parle à sa maîtresse.

Ce poème est divisé en deux parties : de la 1 à 9 strophes c'est un récit et de 10 à 12 c'est une morale. |Texte Une Charogne Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d'été si doux : Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Et ce monde rendait une étrange musique, Comme l'eau courante et le vent, Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique Agite et tourne dans son van. Les jambes en l'air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d'exhalaisons. Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve, Une ébauche lente à venir, Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève Seulement par le souvenir. Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande Nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint ; Derrière les rochers une chienne inquiète Nous regardait d'un œil fâché, Épiant le moment de reprendre au squelette Le morceau qu'elle avait lâché. Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir. Et pourtant vous serez semblable à cette ordure, À cette horrible infection, Étoile de mes yeux, soleil de ma nature, Vous, mon ange et ma passion ! Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons. Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces, Après les derniers sacrements, Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses, Moisir parmi les ossements. Tout cela descendait, montait comme une vague, Ou s'élançait en pétillant ; On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague, Vivait en se multipliant. Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés ! CLEMENT Amélie et PERIER Lucile |Analyse Vers 1-2 → Calme, doux, poétique, rassurant, euphorique, allitération « s » (légèreté) et « m » (douceur) Vers 3-4 → agressif, brutal, allitération « r » (agressif) rimes antithétique ( âme- infâme ; doux-cailloux) antithèse (lit-cailloux) le lit → sexe et cercueil Vers 5-6 → personnification : pattes de l'animal =.... »

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