Etude linéaire Olympe de Gouges Préambule, articles 1 et 2
Publié le 20/06/2023
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«
Etude linéaire
Préambule, articles 1 et 2
Eléments d’introduction
La DDFC est écrite par Olympe de Gouges en 1791 pour défendre le droit des femmes à prétendre à
des droits politiques.
Elle conteste en cela le vote de l’Assemblée Nationale du 22 décembre 1789 qui
exclue les femmes de la vie politique.
Pour montrer que cette décision est contraire à l’esprit de la révolution, elle reprend le texte de la
DDHC et le modifie pour inclure les femmes.
Comment Olympe de Gouges utilise-t-elle la DDHC pour défendre les droits des femmes ?
Mouvement 1 : Le préambule
Le préambule de la DDFC énonce les droits des femmes et s’appuie sur la philosophie du droit naturel.
« Les mères, les filles, les sœurs
représentantes de la nation
demandent à être constituées en
Assemblée Nationale »
« Considérant que l’ignorance,
l’oubli ou le mépris des droits de
la femme sont les seules causes du
malheur public et de la corruption
des gouvernements.»
Enumération qui met en avant des liens du sang qui lie les femmes
aux citoyens, pas de présence du terme « épouse » qui désigne plutôt
un contrat.
Choix du mot de « nation » (voir article III) « réunion de
la femme et de l’homme » elle affirme donc ici que la femme fait
partir de la nation et en conséquence elle doit participer à son
organisation politique.
Importance du verbe « demander »,
caractère anti violent et légaliste d’Olympe de Gouges.
L’expression soulignée, montre le caractère argumentatif du texte.
Travail sur le lexique du mot « homme » la DDHC l’entend comme
« individu humain » mais ici ODG insiste sur le fait qu’elle ne
désigne ici que les « individus de sexe masculin ».
D’ailleurs
« homme » n’a pas de majuscule qui pourrait donner un sens
universel.
Insistance sur le fait que les femmes sont des individus et
méritent les mêmes droits que les hommes.
Gradation de noms
montrant la misogynie de la société , lié à la fin de la phrase, cela
montre que, du respect des droits de la femme, dépend la bonne
marche de la société « malheur public » et la bonne tenue de la
politique comme le montre l’adjectif « seules ».
« ont résolu d’exposer dans une
déclaration solennelle, les droits
naturels, inaliénables et sacrés de
la femme»
Les termes « naturels, inaliénables et sacrés » font référence au
droit naturel, fondement des lumières (à expliquer).
Reprise de la
logique, la femme, en vertu du droit naturel a les mêmes droits que
l’homme.
« afin que cette déclaration,
constamment présente à tous les
membres du corps social, leur
rappelle sans cesse leurs droits et
leurs devoirs, afin que les actes du
pouvoir des femmes et ceux du
pouvoir des hommes »
Proposition subordonnée circonstancielle de but qui vient
présenter les objectifs de la rédaction de ce texte et insiste sur sa
permanence avec l’adverbe « constamment » et le déterminant
« tous ».
Le « corps social » désigne ici la société par une
métaphore, ils sont les « membres » d’une même entité nationale.
Parallélisme « le pouvoir des femmes et le pouvoir des hommes »,
donne une portée universelle au terme « pouvoir » alors qu’il est
assez peu associé à la notion de féminité
« pouvant être à chaque instant Le complément circonstanciel de temps insiste encore....
»
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