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Dissertation DDFC Olympe de Gouges (siècle des Lumieres)

Publié le 03/03/2024

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« Sujet 4 : En quoi l’œuvre d’Olympe de Gouges (la DDFC) est-elle caractéristique du siècle des Lumières ? Le siècle des Lumières correspond à un mouvement littéraire et philosophique qui se développe entre 1715 et 1789 dans toute l'Europe qui promeut des valeurs telles que la liberté.

Ainsi de nombreux auteurs suivent cet élan de pensée, notamment Olympe de Gouges avec sa réécriture de la DDHC, la DDFC en 1791.

Nous nous demandons donc en quoi la DDFC est elle représentative des pensées des philosophes des Lumières.

Afin de répondre à cette problématique, nous expliquerons dans un premier temps qu’Olympe de Gouges reprend les principes les plus importants des Lumières.

Puis nous verrons qu’elle essaie d’élever les femmes en leur accordant une importance sociale.

Enfin, nous constaterons qu’elle a procédé à une réécriture de la DDHC en la critiquant. Olympe de Gouges reprend les principales valeurs des Lumières.

Tout d’abord, la DDFC insiste sur le principe fondamental d'égalité, un concept central des Lumières.

Les philosophes de cette époque, tels que Voltaire, Montesquieu et Rousseau, avaient plaidé en faveur de l'égalité des droits entre les individus.

De même, l’auteure, dans sa déclaration, réclame l'égalité entre les femmes et les hommes devant la loi.

Nous le voyons dans l’article 6: “La loi doit être l’expression de la volonté générale.

Toutes les citoyennes et tous les citoyens doivent concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation.

Elle doit être la même pour tous, étant égaux à ses yeux ,doivent être également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.” L'article affirme que la loi est l'expression de la volonté générale et doit être la même pour tous.

Cela signifie que la loi doit s'appliquer de manière égale à tous les citoyens, sans discrimination.

Elle dénonce les privilèges et les discriminations envers les femmes, mettant en lumière l'injustice de leur exclusion de nombreux domaines de la vie sociale et politique.

Par exemple, toujours dans l’article 6, “Toutes les citoyennes et tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation.”.

Ici, l'article reconnaît le droit des citoyens hommes et femmes de participer à la formation de la loi, que ce soit directement ou via des représentants élus.

Cela renforce le concept de souveraineté nationale et d’égalité présent depuis la Révolution française.

Ainsi, ce souci de l'égalité, hérité des Lumières, est au cœur de la DDFC.

De plus, la liberté d'expression était un autre principe important pour les philosophes des Lumières, qui considéraient que la libre circulation des idées était essentielle pour le progrès de la société.

Olympe de Gouges valide cette notion en publiant sa DDFC.

Par exemple, dans l’article 11 : “La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de la femme, puisque cette liberté assure la légitimité des pères envers les enfants.

Toute Citoyenne peut donc dire librement, je suis mère d'un enfant qui vous appartient, sans qu'un préjugé barbare la force à dissimuler la vérité ; sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.” Elle dit clairement que la libre circulation des opinions est essentielle. Elle essaie aussi d’élever les femmes socialement.

Tout d’abord, les Lumières ont encouragé la diffusion du savoir et de l'éducation pour tous.

De la même manière, Olympe de Gouges soutient le droit à l'éducation des femmes.

Dans la DDFC, elle affirme que les femmes doivent avoir accès à l'instruction, à la culture, et à la possibilité de se développer intellectuellement.

Nous pouvons prendre l’exemple de l’article 6 : “toutes les Citoyennes et tous les Citoyens, étant égaux à ses yeux, doivent être également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents.” L’auteure revendique l’égalité entre les sexes, notamment dans les emplois selon leur capacité, ce qui signifie que les femmes doivent pouvoir accéder à ce pouvoir intellectuel au même titre que les hommes.

Cela passe par l’éducation, la possibilité de s’instruire.

Cette revendication rappelle l'importance de l'éducation pour le développement social, une thématique déjà présente dans les écrits des philosophes des Lumières, tels que Diderot et Condorcet .

La DDFC exige également que les femmes aient des responsabilités civiques.

Olympe de Gouges promeut l'idée que les femmes doivent participer activement à la vie publique, autant que les hommes.

Nous pouvons le voir dans l’article 13 : “Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, les contributions de la femme et de l'homme sont égales ; elle.... »

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