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commentaire linéaire les damnés de la terre, Fanon

Publié le 05/03/2023

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« LL2 : Les damnés de la terre Franz Fanon Introduction : Franz Fanon né en 1925 en Martinique est un psychiatre et essayiste.

Il est fortement impliqué dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie et dans un combat international dressant une solidarité entre « frères » opprimés. Son livre le plus connu « les damnés de la terre » publié quelques jours avant sa mort est un manifeste pour la lutte anticolonialiste.

Son ouvrage a été préfacé par Jean-Paul Sartre en 1961. Cet extrait est représentatif de la prise de conscience de l’auteur, alors médecinchef d’une clinique psychiatrique en Algérie, de la dépersonnalisation subie par les populations colonisées.

Cet extrait est relié au parcours « écrire et combattre pour l’égalité ». Je vais maintenant procéder à la lecture expressive de l’extrait. La singularité de ce passage réside dans la description de 2 mondes servant avec force l’argumentation de l’auteur. Nous aborderons 3 mouvements dans cet extrait, premièrement la description de la ville du colon, marquée par le regard des colonisés, suggère la plénitude des nantis (début à l.7).

Puis par opposition, la description de la ville du colonisé vue par les colons suggère la déshumanisation et la frustration (l.8 à 20).

On terminera par voir la différence d’espèces indépassable compartimente ce monde. Nous verrons donc ici comment la description de l’espace colonial permet-elle à Fanon de dénoncer la colonisation ? Mvnt 1 : * Texte qui débute par l’expression « la ville du colon », c’est important car il y aura une reprise par parallélisme au début du second paragraphe.

C’est donc le point de vue et le regard des colonisés qu’on peut observer dans cette description du premier mouvement. * Complément du nom « ville en dur, toute de pierre et de fer » habitations en matériaux solides faits pour protéger les habitation.

Si les colonisés remarquent cela c’est que leurs propres maisons ne sont pas faites dans des matériaux aussi nobles et ne sont pas aussi sécurisants. * « les poubelles regorgent toujours de restes..

pas rêvés » dénonce le gaspillage indécent des colons, sans fin marqué par l’adv « toujours ».

Opulence opposée, dans l’implicite au manque de nourriture.

« même pas rêvés » * « les pieds du colons ne sont jamais aperçus » ils.... »

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