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Commentaire composée Le malade imaginaire III, 10

Publié le 28/11/2022

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« Commentaire sur l’explication linéaire n°3 Le malade Imaginaire III,10 Lamyae Azzioui Durant le XVIIe siècle, le siècle classique, Molière est considéré comme un des plus grands hommes de théâtre français.

Il est considéré comme l’homme de théâtre complet, car il est à la fois dramaturge, metteur en scène, directeur de troupe et acteur.

Ce créateur de la comédie-ballet devient emblématique grâce à ces pièces dans lesquels il dénonce les plus grands défauts de la société.

Le Malade Imaginaire est la dernière pièce de Molière qui date de 1673 puisqu’il meurt après la 4ème représentation de la pièce dans lequel il joue le rôle d’argan, le malade imaginaire.

C’est l’histoire d’Argan, un hypocondriaque accro aux médecin, qui souhaite marier sa jeune fille Angélique pour des buts personnels.

Il l’a promis à Thomas Diafoirus, médecin et fils d’un médecin.

Cela créer l’intrigue de la pièce puisque elle aime Cléante est que cet amour est partagé.

En effet, dans cette pièce, Molière se moque des hypocondriaques et fait en même temps la satire des médecins qu’il évoque comme des profiteurs, des pédants ou bien des personnes absurdes.

C’est ce que l’on va retrouver dans l’acte III, scène 10, où Toinette décide de se déguiser en médecin pour dégoûter Argan de la médecine et de ses médecins incompétents.

On se demande comment cette double comédie permet-elle à Molière de faire rire ainsi que d’établir une satire ? En quoi cette scène constitue-t-elle une remise en cause de la médecine et des médecins tout en ayant un effet comique ? C’est ce que nous examinerons en montrant que dans cette pièce de théâtre dans le théâtre, le dramaturge, emploie sous différentes formes le comique qui entraîne le rire chez le lecteur ; mais aussi dans un second temps nous que ce rire engendré permet en réalité à Molière d’établir une critique virulente des médecins du XVIIe siècle. Tout d’abord, Molière propage le rire grâce au jeu de rôles qu’entreprend Toinette et met donc en place un comique de scène.

Premièrement ce spectacle dans le spectacle met en place un comique de mot.

En effet, à la ligne 415 «Ahy», Toinette utilise une interjection familière pour inquiéter et contrôler le pouls Argan, un hypocondriaque attacher au médecin. Ce comique de mot entraîne aussi un comique de geste puisque l’on imagine Toinette en médecin entrain de prendre le pouls du malade alors quand réalité ce n’est qu’une servante et non un médecin.

Cela engendre le rire chez le lecteur/spectateur puisque ce sont en réalité des complices de Toinette.

De plus, la personnification «fait impertinent» à la ligne 416, créer un comique de mot.

En effet, ici, Toinette n’imite pas le langage des médecins mais parle en servante qu’elle est réellement et renvoie d’ailleurs à sa propre impertinence puisqu’elle joue avec la vraie maladie d’Argan, celle de la folie.

Argan est son maître et elle sa servante ; elle lui doit donc un minimum de respect qui est, dans cette pièce, inexistant. On voit donc ici l’insolence et l’arrogance de Toinette, représenté par un «pouls impertinent».

De même la manière dont Toinette s’exprime est amusante, elle trahit sa condition de servante.

En effet, le pronom indéfini «on» créer un décalage drôle puisqu’il est utilisé pour le pouls.

Mais le mot familier «ouais», l’a trahit ce qui créer un nouveau comique de mot lié à la situation des personnages.

En outre, lors du diagnostic d’Argan, Toinette est à l’opposé des réponses que doit donner un vrai médecin.

Argan explique à toinette ce qu’il ressent pour lui permettre d’établir un bon diagnostic et trouver les soins appropriés.

Cette comédie débute par la question de toinette «Que ressentez-vous ?». Cependant pour chaque réponse donnée, le faux médecin incrimine le «poumon», ce qui créer un décalage total entre les deux réponses et donc un comique de mot amusant.

En plus de cela elle ne donne aucune justification sur le lien entre le «poumon» et les douleurs que ressent Argan.

De surcroît, durant la critique du régime alimentaire de l’hypocondriaque, l’expression «pour lâcher le ventre» fait marrer les spectateurs au vu de la réalité à laquelle l’euphémisme fait allusion, le comique scatologique.

En outre, la redondance «coller et conglutiner», impressionne Argan et créer un comique de mot .

On le voit cette double comédie fait intervenir à plusieurs reprises le comique de mot D’autre part, dans cette comédie, le travestissement de Toinette engendre un comique de situation épaulé d’un comique de caractère.

En effet, dès le début du passage, Toinette retire l’attention des lecteurs/spectateurs, avec le comique de caractère qu’elle met en place. Toinette parle de manière très autoritaire, d’où l’impératif «donnez», le subjonctif «batte» ou encore l’interjection au futur «Allons donc» qui exprime la certitude «Je ferai bien aller comme vous devez».

Ici, Toinette tente d’impression mais aussi d’apeurer Argan pour qu’il cesse d’écouter et de croire aux paroles des médecins.

De même, tous les comiques de mot relevés précédemment créent un autre comique de caractère, mais cette fois-ci celui d’Argan.

Car, en effet, Argan ne voit rien, ne comprend rien, et ne se doute en aucun cas que sa servante, Toinette, est en réalité dernière toute cette supercherie.

Molière met en avant la naïveté du pauvre Argan qui suscite le rire chez le spectateur.

Encore une fois, lors de la fameuse question du médecin Toinette «Que ressentez-vous», le décalage des réponses produit aussi un comique de caractère : puisque de nouveau Argan ne doute en rien de la parole de Toinette ce qui montre l’aveuglement d’Argan mais aussi sa crédulité.

De plus, les compléments circonstanciels de temps , tel que «temps en temps», «parfois», «quelque fois», montrent que Argan est bel et bien un malade imaginaire puisqu’il ressent des symptômes ne correspondant pas à sa maladie, «comme si c’étaient des coliques».

Cette bêtise d’Argan apporte un comique de caractère.

De surcroît, la dernière réplique d’Argan située à la ligne 465 «Vous m’obligez beaucoup» installe inlassablement un comique de caractère qui est cette fois-ci doublé d’un comique de situation.

En effet, le comique de caractère se construit autour du personnage d’Argan : ce dernier est d’une immense crédulité et se fait complètement duper par le jeu mis en place par Toinette et Béralde.

Il croît à tout ce que lui dit le médecin sans douter de la stupidité et l’absurdité de ses propos. De même, le comique de situation est totalement amusant ; Argan pense en réalité s’adresser à un «grand» médecin diplômé alors qu’il parle en réalité à sa servante, Toinette, avec qui il possède une affinité semblable à celle de la sourit et du chat.

Le spectateur sait qu’il s’agit de Toinette, d’autant plus que Béralde, le frère d’Argan, assiste à toute cette scène hilarante. Cette scène est ainsi un mélange de comiques de situation et de caractère mis en place par le déguisement de Toinette. D’autre part, Molière crée un comique de répétition majoritairement utilisé par le rôle de Toinette.

Par exemple, dans le passage qui débute à la ligne 427 jusqu’à la ligne 443, on peut.... »

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