analyse linéaire scène 5 de l’acte 1 du Malade imaginaire

« ANALYSE LINEAIRE Texte 1 : Acte 1, scène 5 Nous allons étudier la scène 5 de l’acte 1 du Malade imaginaire écrit par le dramaturge Jean Baptiste Poquelin dit Molière ce passage se situe au début de l’œuvre.  Lire la scène de dispute entre le maitre et la servante Nous pouvons découper cette scène en trois différents mouvements : - I ) de la ligne 138 à la ligne 150 : une joute oratoire, une scène d’affrontement type, d’égal à égal cet affrontement qui débute ligne 138 ne cesse de monter en puissance . - II ) de la ligne 150 à la ligne 169 : une inversion comique des rôles, la servante Toinette semble prendre largement le dessus sur son maitre .

Toinette dans la fonction d’autorité. - III ) de la ligne 170 à la ligne 189 : une dispute aux allures de farces I ) de la ligne 138 à la ligne 150 : une joute oratoire, une scène d’affrontement type, d’égal à égal cet affrontement qui débute ligne 138 ne cesse de monter en puissance .  Début du mvt l.138 avec « je ne mettrais pas ma fille dans un couvant si je veux » qui est ponctuée par un plaisant ouais qui dit la stupéfaction d'Argan. -La menace du couvent est énoncée par Argan dès la l 138, -Idée réfutée aussitôt par Toinette la servante indocile dès la l133 -Le « couvent » est repris donc pour la 4ème fois sous une forme interro- négative générant par son insistance un comique de mots. -La menace révèle chez Argan une conception très autoritaire de la relation père/fille : prêt à mettre Angélique dans un couvent si elle lui désobéit : solution radicale en lien avec les mœurs de l'époque. -L'obsession d'avoir pour gendre un médecin pour soigner sa pseudo maladie aveugle tant elle altère la tendresse paternelle (la mise en relief de l'hypocondrie est le thème principal de la pièce  Il s'agit de montrer les dégâts occasionnés par un délire mono-maniaque qui fait le malheur de toute la famille. - de L.140 à 149 : construction d'un dialogue où les répliques sont écrites à partir un fort parallélisme procédé dont Molière est coutumier : succession de stichomythies générant un comique de mots, de situation aussi puisque la servante tient ici tête à son maître de façon inattendue : Jeu de questions réponses : citer reprises induisent de forts parallélismes qui dynamisent le jeu scénique.

La scène doit être jouée avec une grande vivacité. - Molière pousse à l’extrême ce système d’écriture qui démarre dès la l 118 et se poursuit jusqu’à la fin de la scène, l’amenuisement des répliques génère un rythme endiablé, propice au comique.

La farce est présente ici elle repose sur le procédé du comique de mot. II ) de la ligne 150 à la ligne 169 : une inversion comique des rôles, la servante Toinette semble prendre largement le dessus sur son maitre .

Toinette dans la fonction d’autorité. -L.150/158 : citer Une petite larme ou dex Toinette essaie de prendre Argan par les sentiments comme si elle avait une connaissance plus intime de son maître, que celle qu'il a de lui même,comique des paroles rapportées au.... »