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analyse linéaire "recueillement" Baudelaire

Publié le 21/03/2024

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« POESIE : TEXTE 3 « RECUEILLEMENT », LES FLEURS DU MAL, CHARLES BAUDELAIRE INTRODUCTION : Souvent considéré comme le père de la modernité poétique, Charles Baudelaire est un poète du XIXe siècle.

Son recueil Les Fleurs du Mal, publié en 1857, sera par la suite condamné pour outrage à la morale publique, en 1868 sera publiée une édition posthume dans laquelle le poème « Recueillement » figure. « Recueillement » reflète l'état moral et spirituel de Baudelaire durant les années qui précèdent sa mort en 1867.

Ce sonnet nous montre un Baudelaire solitaire, attendant sa mort à la fois avec patience mais aussi avec anxiété. Pour commencer dans la première strophe le poète entame un dialogue inattendu avec « sa douleur », ensuite dans la deuxième strophe jusqu’au vers 9 il se place en retrait par rapport à la foule, pour finir dans les deux dernières strophes il va s’entourer d’être inanimés De quelle manière Baudelaire exprime sa solitude tout en se dissociant de la foule des mortels ? ANALYSE : 1er mouvement : dialogue inattendu -« Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille » : apostrophe oratoire + utilisation de l’impératif a la 2e personne du singulier, le poète s’adresse a sa douleur, elle est personnifié.

C’est surprenant il tient un dialogue avec cette dernière tout le long du poème, l’impératif pourrais illustrer sa volonté de vouloir contrôler sa douleur ou encore le poète traite sa douleur comme une enfant -« Tu réclamais » : emploie du tutoiement, cela révèle une complicité et une intimité entre le poète et son sentiment -« Tu réclamais le Soir » : discours narrativisé, c’est une prise de parole de la douleur, ici c’est une parole rapporté par le poète, la douleur est antérieur a la situation d’énonciation -« Voici » : démonstratif + déictique, le poète dit ce qu’il voit, on commence a comprendre le retrait du poète, on remarque une prise de hauteur -« Une atmosphère obscure enveloppe la ville » : vocabulaire oppressant, Baudelaire montre une ville sombre avec une ambiance étouffante renforcé par la métaphore « enveloppe la ville » -« Aux uns portant la paix, aux autres le souci » : parallélisme de construction + antithèse « paix » et « souci », il renforce le contraste entre la paix et le souci, de plus du poète semble se dégager de la paix or il devrait être du coté du souci rencontré entre le Spleen et l’Ideal 2e mouvement : un poète en surplomb -« Pendant que des mortels la multitude vile// Va cueillir des remords dans la fête servile » : afin d’avoir la rime entre « vile » et « servile », le poète à procéder à une inversion, on dira plutôt « la multitude vile des mortel ».

De plus grâce à un hypallage le poète considère surtout que sont serviles, esclaves de leurs passions, de la fête, ceux qui la font c’est-à-dire « la multitude des mortels ».

En effet les autres cherchent à oublier leur douleur en faisant la fête mais lui il l’apprivoise il la dompte -« Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci » : personnification du plaisir + paradoxe, le poète rejette les plaisirs, il utilise des thermes péjoratif « bourreau sans merci», « vile ».

Il y a un paradoxe entre "Plaisir" et "bourreau", le plaisir doit.... »

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