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Analyse de Noces à Tipasa d'Albert Camus

Publié le 16/11/2023

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« Noces à Tipasa ‘’Noces’’ est un recueil d’essais écrit par Albert Camus et publié en 1939.

Le recueil se compose de 4 essais, où il fait le récit d’expériences personnelles et de moments vécus qui servent à la réflexion sur ce qui fait la condition humaine. Dans le premier essai du recueil, Noces à Tipasa, Camus raconte une journée passée à flâner dans les anciennes ruines romaines de Tipasa qui bordent la Méditerranée, en Algérie.

Dans les titres du recueil et de l’essai, le terme ‘’noces’’ renvoie à une fête de mariage, néanmoins ce n’est pas une union entre deux êtres dont il est question, mais de l’union entre l’homme et la nature. Dans ce texte, Camus raconte la fin de son escapade au port de Tipasa. Comment Albert Camus célèbre-t-il dans cette page de Noces à Tipasa, le bonheur d’être au monde ? Le texte se divise en 2 mouvements : Du début et jusqu’à la ligne 17, Camus évoque ses sensations et un sentiment de plénitude.

Puis jusqu’à la fin du texte, il utilise la comparaison d’un acteur qui a bien jouer son rôle pour expliquer cette sensation. Dans les premières lignes du texte, Albert Camus décrit ses sensations en utilisant la synesthésie, une figure de style qui met en relation des perceptions relevant de sens différents. A la première et deuxième ligne, le ‘’tumulte des parfums et du soleil’’ est marqué parqué par deux effets de style : Le premier est un zeugma : En effet, Camus met sur le même plan grammatical ‘’parfums’’ et ‘’soleil’’, qui sont des termes qui évoquent des sens différents, à savoir l’olfactif pour le parfum et la vue pour le soleil.

Le deuxième est la synesthésie, par l’association de ces deux sens, auxquels s’ajoutent le toucher par ‘’le vent rafraichi’’.

Il continue par la suite une description de ce qu’il ressent, cette fois des sensations intérieurs (‘’la détente’’ du corps ‘’le calme’’ de l’esprit) et cette description montre que le bonheur est complet par tout l’être, car il ressent un bien-être physique et moral. Camus écrit ensuite sa contemplation du monde, de sa beauté, avec une image qui peut suggérer celle d’un philosophe.

A la ligne 7, la phrase ‘’j’étais repu’’ est une phrase simple, composée d’un pronom sujet et d’un verbe, par laquelle Camus veut rappeler que le bonheur est lui aussi simple.

Toujours dans le sens de l’observation de ce qui l’entoure, Camus contemple un bourgeon de grenadier, qu’il compare aux mains d’un enfant.

Cette personnification marque l’émerveillement de l’auteur pour une chose amenée à s’épanouir.

Il évoque ensuite de nouveau la synesthésie, par le romarin qui appelle l’olfactif et le goût, ainsi que le parfum d’alcool qui appelle lui aussi les.... »

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