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analyse 6 postambule ddfc

Publié le 07/05/2025

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« Analyse 6 postambule ddfc introduction Grâce à la Révolution française, les citoyens ont pu s’emanciper et obtenir des droits civiques, en revanche, les citoyennes, qui ont combattu aux côtés des hommes pour l’égalité et la liberté, sont totalement oubliées.

C’est pourquoi, en 1791, Olympe de Gouges réécrit la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, rédigée en 1789 et propose une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.

Cette œuvre qui rassemble à la fois texte juridique, pamphlet et discours, s’adresse à quatre interlocuteurs : la reine Marie-Antoinette, les hommes, l’Assemblée nationale et les femmes.

Olympe de Gouges espère influer sur la rédaction de la Constitution qui, en voie d’adoption, exclut les femmes des droits civiques et politiques.

Son objectif principal est de permettre aux femmes d’obtenir une reconnaissance légale de leurs droits au sein de la société.

Ne pouvant, parce qu’elle est une femme, prendre la parole directement pour s’adresser aux députés, elle dicte à son secrétaire le discours qu’elle ne peut prononcer.

L’extrait que nous allons étudier est le début du Postambule.

Il vient clore la Déclaration.

Dans ce texte similaire à un pamphlet (texte court et virulent qui s’attaque aux institutions ou à une personne), Olympe de Gouges cherche à faire réagir les femmes en leur montrant qu’elles ont trop longtemps accepté leur statut d’esclave et qu’il est temps de se révolter Ainsi, nous allons nous demander, comment, à travers ce postambule, Olympe de Gouges exhorte-elle les femmes à agir pour réclamer l’égalité des sexes ? Pour répondre à cette problématique, nous diviserons le texte en trois mouvements.

Tout d’abord, nous verrons l’appel à la prise de conscience d’une révolution incomplète de la ligne 1 à 8, puis le constat d’une inégalité de genre qui sert d’argument pour se révolter de la ligne 8 à 18, et enfin un appel à l’action, de la ligne 18 à 26. Mouvement 2 suite Par la suite, Olympe de Gouges fait le constat de l’échec de la Révolution française pour les femmes. Le champ lexical du mépris apparaît alors aux lignes 11 et 12 : « empire est détruit », « que vous reste t-il donc ? » « injustices de l’homme » Mais alors, que faire face à ce mépris ? Pour Olympe de Gouges, les femmes doivent réclamer ce qui leur revient : « la réclamation de votre patrimoine » (l 13), pour lequel elle sont légitimes.

En effet, elle evoque les « sages décrets de la nature » (l 13), par cet argument d’autorité qui est le fondement de l’argumentation de ODG, elle montre que l’égalité des sexes est naturelle, mais qu’elle a été corrompu par les hommes. L’ironie de l’écrivaine se fait entendre à la ligne 11 lorsqu’elle fait référence à un passage de la Bible : les noces de Cana.

Durant ce célèbre épisode, Jésus transforme l’eau en vin.

Pourtant, avant ce miracle, il s’adresse à sa mère avec peu de sympathie.

Alors.... »

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