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Analyse 5eme Promenade de Rousseau

Publié le 27/06/2023

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« TEXTE 14 Jean Jacques Rousseau, Rêveries du promeneur solitaire (cinquième promenade), 1782. Roman du XVIII ème siècle Problématique : En quoi la contemplation de la nature et la description de la vie quotidienne sur l’île, permettent-elles à Rousseau d’exprimer sa conception du bonheur et de l’existence. Plan : - Promenade de rêveries et plaisirs (1er paragraphe) - Un moment de convivialité et d’unité ( 2e paragraphe) - Les aspects éphémères de la vie ( 3e et 4e paragraphe) I. Promenade de rêverie et de plaisirs - L’extrait s’ouvre directement sur le cadre spatio-temporel de cette promenade avec l’emploi du - C.C.T « quand le soir » qui montre que l’auteur va décrire un souvenir : cette idée est renforcée par l’emploi de l’imparfait à valeur itérative « approchait » ou « descendait ».

Ceci souligne le caractère quotidien et habituel de ces promenades. On retrouve un autre C.C.L qui nous apporte des précisions sur le contexte de ce lieux « cimes de l’île », « au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché » : nous indique que cet endroit est isolé, perdu et donc propice à la réflexion. Cette nature lui offre un cadre de solitude et d’isolement : Rousseau s’assoit « volontiers » (C.C.M) seul dans les « réduits », puis dans quelque « asile caché » : nature représente le refuge et le lieu protégé dans lequel il oublie la société et la réalité. On relève le champs lexical de l’eau qui semble être personnifié par les verbes d’action « fixant, chassant ».

Ici, l’auteur est l’objet de cette nature que le domine, il est passif, puisque l’agitation des vagues chasse celle de ses pensées, autrement dit cette île l’apaise. Cette effet le plonge dans une « rêverie délicieuse » : l’adjectif délicieux souligne cet état de bonheur qui l’envahit.

Rousseau est en extase.

La répétition du son « IR » dans l’expression « sentIR avec plaisIR mon existence » met en relief cet instant de bonheur. «Rousseau se sent progressivement engourdi : bruit régulier berce et produit un effet d’endormissement avec la reprise des mêmes sonorités ( flux er reflux, suppléaient suffisaient…).

L’agitation de l’eau qui attire Rousseau produit un effet hypnotique. Au voisinage de l’eau, l’auteur s’évade dans une rêverie : suggéré par répétition du son V dans « volontiers », « grêve », « vague »…… On remarque l’utilisation de termes renvoyant à l’expérience sensorielle auditive tels que « bruit », « renflé », « frappant », « mon oreille » : l’auteur relie ses sens à la nature : sa réflexion passe d’abord par ses sens. « Sans que je m’en fusse aperçu », « Sans prendre la peine d’y penser » et « sans aucun concours actif de mon âme » : c’est trois fins de phrases construites symétriquement soulignent le dépouillement de toute activité intellectuelle.

Cela contribue à la sérénité d’âme avec un rythme ralentit. Cependant l’auteur se questionne sur le monde qui l’entoure, ses réflexions sont de courtes durée : sa « reflexion » qui révèle un état conscient, est atténué par les adjectifs « faibles et courtes » et « impressions légères » Enfin , les mots « heure », « signal » et le verbe « m’arracher » souligne un retour à la réalité après tant de rêveries. Si le premier paragraphe met en lumière le caractère précieux de cette solitude et de la sérénité que la nature lui procure, le 2e paragraphe vient contrebalancé cette idée en nous décrivant un moment de convivialité et d’unité. II.

Un moment de convivialité et d’unité - « Après le souper » le CCT et la phrase introduit le cadre-spatio temporel du passage.

On - passe à une description plus précise d’une soirée qualifiée par l’adjectif « belle » soit agréable qui renvoi au plaisir. On remarque le passage du p.p « je » qui devient « nous » : ceci indique un moment de partage qui suggère une convivialité entre les personnages. « Encore tous ensemble » le groupe adverbiale montre qu’il s’agit d’un rituel et renforce l’idée d’un groupe soudé et uni. Champs lexical de la nature : lac fraicheur promenade : la vie simple de campagne est source d’apaisement Anaphore du p.p « on » de généralité pour décrire le groupe + accumulation de verbe d’action à l’imparfait : renforce l’idée d’une vie sociale et communautaire. Empreinte de.... »

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