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Mouvement de libération en Afghanistan et en Asie

Publié le 31/01/2024

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« ESSOR DES MOUVEMENTS DE LIBERATION EN AFRIQUE ET EN ASIE PLAN Introduction 1) Mouvement de libération 2) L'éveil des consciences nationalistes 2.1) origine des mouvements nationalistes 2.2) Causes de la décolonisation 3) Rôle charismatique joué par certains leaders 4) L'influence marxiste et l’influence de BANDUNG 4.1) L’influence de l’ONU 4.2) L’influence des Eglises 5) Forme de décolonisation 5.1) En Asie 5.1.1) Inde 5.1.2) Vietnam 5.2) En Afrique 5.2.1) Benin 5.2.2) Algérie 5.2.3) Kenya 5.2.4) RDC 6) Impacte des mouvements de libération en Afrique et en Asie Conclusion Bibliographie ESSOR DES MOUVEMENTS DE LIBERATION EN AFRIQUE ET EN ASIE Introduction La Seconde Guerre mondiale commença en Europe mais elle s’étendit très vite aux autres continents.

L’invasion rapide de l’Europe continentale par les Allemands transporta, en effet, le conflit vers d’autres lieux, en particulier en Afrique et en Asie ; c’est pourquoi les étapes de l’histoire de ces continents furent déterminées par le déroulement des hostilités.

Au tournant du vingtième siècle, la tempête est en gestation.

Des mouvements se faufilent dans le dédale des luttes, créant de nouvelles résistances. Des mobilisations anticoloniales d’une ampleur sans précédent ont lieu en Chine, au Vietnam, en Afrique et en Amérique latine.

Comme le dit le révolutionnaire et poète cubain José Marti (1853-1895), c’est « l’ère des brasiers ».

Avec la Deuxième Guerre mondiale, le mouvement de libération connaît un nouvel élan.

En Asie, ces luttes aboutissent à de gigantesques victoires en Chine (1948) où Mao Zedong propose une nouvelle stratégie.

En Afrique, le mouvement de libération national met à mal le pouvoir colonial français, mais révèle également les défaillances de la gauche française (et européenne) face aux enjeux anticoloniaux et anti-impérialistes. ESSOR DES MOUVEMENTS DE LIBERATION EN AFRIQUE ET EN ASIE 1)Mouvement de libération Les vingt-cinq dernières années ont vu la désagrégation rapide du système colonial.

L'évolution prudente vers "le self Government" impatienta les élites auxquelles elle donna seulement l'occasion d'accélérer le mouvement.

Le peu d'empressement des autorités coloniales à inscrire leurs intentions dans les faits développa surtout un sentiment de méfiance et de désillusion : les Africains doutèrent de la bonne foi d'une politique orientée concrètement vers le maintien de la domination blanche, et radicalisèrent leurs revendications au sein de formations politiques Qui, pour la première fois, prirent la forme d'organisations de masse.

En revanche, dès Que les métropoles, sous la pression d'événements extérieurs (Inde, Bandoeng, Indochine, Algérie), du renversement des vues économiques internes et les mouvements nationalistes africains, eurent compris le caractère irréversible de l'évolution, la décolonisation proprement dite (1 957 -1962) fut rapide et sans bavure.

Les élites, préoccupées avant tout de leur indépendance politique, firent confiance aux conceptions institutionnelles des métropoles et adoptèrent aisément, suivant les cas, un régime inspiré du "Westminster Model" 2)L'éveil des consciences nationalistes 2.1) Origine des mouvements nationalistes En Afrique, les mouvements nationalistes ne tardèrent pas à comprendre que les gouvernements d'Afrique du Sud, de Rhodésie et du Portugal étaient bien décidés à s'opposer avec vigueur à toute évolution démocratique et pacifique dans ces pays.

Les partis nationalistes des divers pays se rendirent compte aussi que les ESSOR DES MOUVEMENTS DE LIBERATION EN AFRIQUE ET EN ASIE régimes de la minorité blanche perfectionnaient leur appareil policier et militaire afin d'écraser brutalement toute opposition au statut colonial.

Le déclenchement d'un changement politique dans les cinq pays concernés était manifestement une tâche qui dépassait les moyens du nationalisme africain et des organisations auxquelles son dynamisme avait donné naissance.

Mais, chose plus importante encore, les populations intéressées acquirent rapidement la conviction de plus en plus forte que « les pressions et l'agitation politiques normales » ne pourraient jamais ébranler la position de leurs oppresseurs.

Pour ceux des nationalistes qui savaient prévoir, il était aussi devenu clair, dès le début des années soixante, qu'en raison de l'importance et de la complexité des enjeux la solution ne pouvait pas être une simple décolonisation.

Ce qu'il fallait en Afrique du Sud, en Rhodésie, en Angola, en Namibie et au Mozambique, c'était une libération totale. 2.2) Causes de la décolonisation En Asie Le processus de décolonisation résulte essentiellement de deux causes qui sont qualifiées d'internes et d'externes.

Les raisons internes à la décolonisation sont constituées de plusieurs aspects : tout d'abords pour des causes économique et militaires.

Lorsque aucun espoir n'est laissé aux Asiatiques d'obtenir l'égalité soit par l'assimilation, soit par l'indépendance, la tentation de se révolter devient grande.

Il faut alors constater que l'indépendance est rarement acquise sur le champ de bataille, mais plutôt lorsque l'opinion publique métropolitaine, lassée de lutter contre la rébellion, se prononce pour l'indépendance.

Ainsi ce changement dans l'opinion s'effectue notamment lorsque les jeunes du contingent, qui font leur service militaire, sont tués et enlevés par milliers par les mouvements indépendantistes Quant aux causes externes, en Asie, les colonies ont aidé l'effort de Guerre des métropoles.

La participation de millions de combattants venus des colonies à la libération de la métropole et les sacrifices qui ont résulté ont conduit à une prise de conscience qui s’est manifestée par la naissance des mouvements de libération nationale.

Ils ont fourni de la main d'œuvre, des soldats, des ESSOR DES MOUVEMENTS DE LIBERATION EN AFRIQUE ET EN ASIE matières premières et de la nourriture.

Ils revendiquent par conséquent l'obtention de droits politiques, veulent être reconnus, ainsi qu'avoir le droit de vote. Le nationalisme africain tel que nous le connaissons aujourd'hui est inséparable de la prise de conscience noire.

Les Africains commencèrent à se sentir opprimés et exploités en raison simplement de la couleur de leur peau.

Le nationalisme africain se manifesta et s'exprima alors de multiples façons : les manœuvres noirs, par exemple, exigeaient d'être traités en êtres humains et d'être pleinement reconnus en tant que travailleurs par leurs employeurs et exploiteurs ; les chrétiens et prêtres noirs exigeaient d'être mis sur le même pied que les chrétiens et missionnaires blancs ; les simples villageois de districts reculés demandaient que leurs administrateurs coloniaux écoutent leurs avis sur la manière dont les Africains voulaient être gouvernés.

Cette opposition au régime colonial et à ses structures finit par s'exprimer plus ouvertement et plus éloquemment par l'intermédiaire d'organisations telles que syndicats, organisations religieuses africaines indépendantes, associations culturelles, et parfois même de groupes politiques organisés de façon encore assez floue.

Ces organisations furent les véritables précurseurs des mouvements politiques nationalistes tels qu'ils se sont développés par la suite dans les divers pays de l'Afrique australe.

Plus les autorités coloniales cherchaient à étouffer ce ferment de nationalisme africain par des tactiques brutales, plus les partis nationalistes africains se développaient et mieux ils s'organisaient. 3)Rôle charismatique joué par certains leaders Des leaders charismatiques apparaissent, comme Bourguiba en Tunisie ou Léopold Sédar Senghor au Sénégal.

Aussi, les colonisés qui ont participé aux côtés des Alliés au conflit, estiment avoir le droit à l’indépendance.

Les difficultés autour de la construction d’un nationalisme sont nombreuses.

Au-delà du sous-équipement des colonies fraîchement indépendantes et de la formation des élites nouvellement indépendantes, plus axée sur l’obéissance que sur la responsabilité, le principal obstacle des premiers leaders africains est celui de la Guerre froide entre 1960 et 1990.

L’Afrique, à la ESSOR DES MOUVEMENTS DE LIBERATION EN AFRIQUE ET EN ASIE recherche d’un modèle de développement autonome, était au centre de l’affrontement Est-Ouest.

Ainsi, presque tous les partis politiques qui ont conduit l’Afrique à l’indépendance étaient d’obédience marxiste-léniniste : le Parti africain pour l’indépendance (PAI) au Sénégal, le Regroupement démocratique africain (RDA), créé à Bamako en 1946, avec notamment Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire), Ahmed Sékou Touré (Guinée) et Modibo Keita (Mali), l’Action Group du chef Obafemi Awolowo au Nigeria, le Convention People’s Party (CPP) du docteur Kwame Nkrumah au Ghana, le mouvement Mau Maude Jomo Kenyatta au Kenya, etc.

C’est bien après que la France réussit à diviser le RDA en récupérant Félix Houphouët-Boigny.

Cette récupération fut fatale à l’unité d’action de cette partie de la gauche.

D’un côté se constitua le groupe de Casablanca, qui, autour du roi Mohammed V et de son successeur, Hassan II, regroupait les pro-Occidentaux comme Félix HouphouëtBoigny, Léopold Sédar Senghor (Sénégal), Omar Bongo (Gabon) ou Amadou Ahidjo (Cameroun).

De l’autre, les fervents du courant oriental avaient constitué le groupe de Monrovia autour du docteur Kwame Nkrumah, de Sékou Touré, de Modibo Keita et de William Richard Tolbert (Liberia).

Au milieu de ces deux groupes antagonistes flottaient les indifférents comme Sourou Migan Apithy (ancien Dahomey), Benjamin Nnamdi Azikiwe (Nigeria), Aboubacar Sangoulé Lamizana (ancienne Haute-Volta) ou Ngarta Tombalbaye (Tchad).

C’est sur ce fond de divergences idéologiques fortes que fut créée l’Organisation de l’unité africaine (OUA) à Addis-Abeba en 1963. 4)L'influence marxiste et l’influence de BANDUNG La conférence de Bandung s'est tenue du 18 au 24 avril 1955 à Bandung, en Indonésie, réunissant pour la première fois les représentants de vingt-neuf pays africains et asiatiques dont Gamal Abdel Nasser (Égypte), Jawaharlal Nehru (Inde), Soekarno (Indonésie) et Zhou Enlai (Chine).

Cette conférence marqua l'entrée sur la scène internationale des pays décolonisés du « tiers monde ». Ceux-ci ne souhaitant pas intégrer les deux blocs qui se font face, menés par les États-Unis.... »

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