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La France en guerre (1870-1871)

Publié le 05/01/2023

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« CHAPITRE 7 : LES FRANCAIS EN GUERRE (1870-1871) I/ Une IIIe République fondée dans l'ambiguïté et dans la guerre A) Une République née par hasard 2 septembre 1870 : capitulation de Napoléon III à Sedan dans une France envahie par armée all permet aux républicains de s'emparer du pouvoir et donc naissance de la IIIe Rép (et fin Second Empire) cpdt, course entre modérés et révolutionnaires : modérés l'emportent Blanqui et Delecluze prennent hôtel de ville afin de former gvt révolutionnaire mais Léon Gambetta et Jules Favre font approuver par la foule leur « gouvernement de défense nationale »¹ (volonté d'unir tous les Français face envahisseurs) qst de la légitimité démocratique de ce gvt : aucune approbation du corps législatif et pas d'élections → 5 sept : dissolution du Corps législatif et du Sénat (créés par l'empire, bonapartiste) entraîne gvt arbitraire qui n'est pas contrôlé chute Empire facile en ville et en province mais campagnes restent réservées IIIe république et gvt majoritairement accepté dans l'espoir d'un modèle comme Ie république et pour mission du gvt défaites continuent cpdt les droites acceptent nv régime (pp par patriotisme et estiment que si ils arrivent à maintenir la Fr, doit alors les laisser gouverner) B) Républicains modérés et républicains d'extrême-gauche révolutionnaires pris de vitesse le 4 sept décident de créer le Comité central républicain des 20 arrondissements (pour défendre patrie et rép) → devient pvr rival du gvt parisiens encadrés alors par gvt (officiel) et comité (parallèle mais double pv gvtal) ct membres comité seront futurs dirigeants de la Commune de Paris : Ribault et Vaillant (blanquistes) ; Varlin, Malon, Cluseret (Association internationale des Wr) ; Vallés (socialistes révolutionnaires indépendants) selon eux : gvt actuel pas assez républicain, social, populaire et patriote : divergent sur régime politique et social républicains libéraux (Favre et Ferry) et radicaux (Gambetta et Clemenceau) fav démocratie politique qui entraînera démocratie sociale rép révolutionnaire fav démocratie sociale : nation constitué par le peuple but commun : liberté politique pr rév, rép st soit lâches, soit hypocrites → mémoire rev fr encore forte et dc volonté de recréer cette liesse et une nvelle construction républicaine rev fr de 1870 : ardents patriotes → plus d'idées marxistes, veulent une Grande Nation danger pr gvt est propagation du mvt « communaliste » vers province : volonté de certains rev mais ne prends pas dans les campagnes Paris : climat politique qui se dégrade car assiégé par troupes prussiennes (19 sept) échec négoc entre Bismarck et Favre, dc combats continent et tjr pas d'élections législatives gvt décide de rester à Paris malgré risque de se retrouver aux mains de l'ennemi estiment ne pas avoir le choix : impossible d'abandonner alsace lorraine et de quitter Paris : principe de patrie, grandeur nationale ville assiégé entraîne conflits entre gvt et extrême-gauche : rév tentent de prendre le pvr mais échouent (27 oct à Metz) 3 nov : gvt organise élections municipales qui st remportés par partisans gvt C) La IIIe République, la guerre et la défaite 9 sept 1870 : gvt se scinde en 2 et ct ministres st envoyés à Tours (délégation de Tours) , dont Gambetta le 7 oct → doit réorganiser l'armée et utilise alors campagnes et provinces dont soutien est nécessaire après nombreuses défaites, capitulations, plus d'armée en province Gambetta décide de mobiliser alors tous les hm entre 21 et 50 ans pour combattre → conscription universelle et obligatoire mobilisation de 500000 hm fautes de moyens matériels, ce qui accélère mob politique des français et touche ainsi même les campagnes janv 1871 : armée occupe Lorraine, Alsace, Champagne, Bourgogne, Ile de France, Loire, Normandie et Picardie Prusse décide de l'annexion de l'Alsace-Lorraine → entraîne une image très mauvaise des allemands et renforce sentiment national divisions politiques toujours fortes : comprenant que la guerre est perdue, rév lancent appel aux parisiens pour renverser gvt échouent ; rep veulent alors mettre fin à la guerre Gambetta, comme pas à Paris et non assiégé, gouverne province de « manière dictatoriale » et donne priorité absolue aux efforts de guerre pour la gagner prend seul ses décisions et protège rep contre monarchistes, bonapartistes, révolutionnaires... 28 janv 1871 : armistice demandée par gvt Bismarck ne veut négocier qu'avec gvt et assemblé élue → élections organisés explosion du camp rep : les « Jules » acceptent toutes conditions imposés par empire All mais Gambetta tente dernier effort : déclare inéligibles anciens ministres, préfets, candidats de 1851 à 1870 : pas de partisans de l'empire et dc slmt de « véritables patriotes » décret abrogé par rep modérés ce qui entraîne démission de Gambetta, qui restera écarté du pvr jusqu'en 81 divisions fortes entre rép et rev entraînent victoire des monarchistes aux élections le 8 fev 1871 II/ La République des monarchistes ou de Thiers A) Les élections du 8 fev 1871 victoire des monarchistes pr 2 raisons : divisions des rép : modérés (Favre et Simon) contre radicaux (Gambetta, Clemenceau) qui considèrent armistice comme répit pour permettre armée de reprendre forces et continuer guerre monarchistes : partisans de la paix vote se fait en chef-lieu de canton : fav déplacement en groupes des provinciaux derrière notables (défav radicaux) mode de scrutin : scrutin de liste départemental ; campagne dure une semaine et confusion de ct électeurs car listes sans couleur politique claire Paris : pp à Gauche ; campagnes : monarchistes 645 sièges : 150 rep, 78 conservateurs libéraux proches de Thiers, 400 monarchistes, 20 bonapartistes, 230.... »

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