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Une Charogne Les Fleurs du mal (Spleen et idéal)

Publié le 27/03/2023

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« Une Charogne Les Fleurs du mal (Spleen et idéal) Auteur : Charles Baudelaire (1821-1867) Autres : Contexte : Procès, début de 1857, contre Madame Bovary de Flaubert pour outrage à la morale publique, aux bonnes mœurs et à la morale religieuse Mouvement A la croisée de la Parnasse (Théophile Gautier) et du romantisme (V.Hugo) Présentation de l’œuvre : → Paru en 1857, œuvre majeure de la poésie moderne qui a scandalisé la société du XIXe.

→ Un procès est intenté, la pièce de B est condamnée pour « immoralité » → Pilier de la littérature française → Révolutionne l’art poétique, considérée comme la première œuvre de poésie moderne → Influencée par divers épisodes de sa vie (femmes, enfance, voyage en mer) → Poèmes organisés de manière cohérente = architecture Présentation de l'extrait : « Une Charogne » extrait de la section « Spleen et Idéal ».

Ne fait pas partie des poèmes condamnés lors du procès de Baudelaire mais cité car répugnant, provocateur et choquant. → Comment Baudelaire transforme-t-il la laideur en objet poétique ? 1) Une promenade amoureuse dans un cadre bucolique (v1-v2) Citation Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme Ce beau matin d'été si doux : Procédés Interprétation Modalité injonctive Topos du poème galant d'un homme à sa dame. → Vouvoiement signe de respect → charme de la balade, cadre bucolique Terme possessif et affectif « mon âme » 2ème personne du pluriel « vous » intensif « si » doux → Anecdote vécue par les deux amants, repères temporels communs Contraste provocateur et rupture nette CC de temps « ce beau matin du cliché amoureux. d'été »+ CC de lieu « au détour d'un sentier » → Détourne le cliché amoureux, jeu passé simple « vîmes » avec les codes poétiques 2) Rencontre et description de la charogne, à la fois répugnante et poétique (v3-v40) Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Imparfait « ouvrait » Indication de la position Champ lexical de l'odeur Les jambes en l'air, comme une femme putride « suant » lubrique, « exhalaisons » + nasales [an], Brûlante et suant les poisons, [on] Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique Comparaison « femme Son ventre plein d'exhalaisons. lubrique » → Commencement de la partie descriptive . → Décrit avec réalisme et précisions. → B superpose la sensualité grossière sur le morbide.

Il créer un paradoxe très fort, association Éros (♥) & Thanatos. → Importance de l’odorat Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Portrait « en décomposition » « pourriture » « cuire à point » Comme afin de la cuire à point, « rendre au centuple » Et de rendre au centuple à la grande Nature Rime « nature-pourriture » et Tout ce qu'ensemble elle avait joint ; majuscule « Nature » → Vision matérialiste de la vie, des corps. Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir. → Possiblement la présence d'un dieu rédempteur, qui observe cette scène. → Le Soleil joue un rôle d’agent de transformation (Cf « Le Soleil ») Personnification du ciel qui regarde Oxymore « carcasse superbe » comparaison positive « carcasse-fleur » Passé simple « crûes » assez inélégant Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons. Verbes de mouvements « sortaient » « coulaient » Tout cela descendait, montait comme une vague Ou s'élançait en pétillant On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague, Vivait en se multipliant. Suite de verbes de mouvements + comparaison – une vague → Puissance de la vie et de la mort.

La mort c'est la vie.

Anoblie le processus de décomposition. → Ce sont véritablement les fleurs du mal, la beauté émerge de la laideur. → Réaction de la femme aidée et moquerie du poète. → Escalade dans l'horrible avec les larves..... »

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