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Socio 1 – Comment est structurée la société française ?

Publié le 20/04/2023

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« Socio 1 – Comment est structurée la société française ? 1 Les objectifs du programme : -Savoir identifier les multiples facteurs de structuration et de hiérarchisation de l’espace social (catégorie socioprofessionnelle, revenu, diplôme, composition du ménage, position dans le cycle de vie, sexe, lieu de résidence). -Comprendre les principales évolutions de la structure socioprofessionnelle en France depuis la seconde moitié du XXe siècle (salarisation, tertiarisation, élévation du niveau de qualification, féminisation des emplois). -Connaître les théories des classes et de la stratification sociale dans la tradition sociologique (Marx, Weber) ; comprendre que la pertinence d’une approche en termes de classes sociales pour rendre compte de la société française fait l’objet de débats théoriques et statistiques : évolution des distances inter- et intra-classes, articulation avec les rapports sociaux de genre, identifications subjectives à un groupe social, multiplication des facteurs d’individualisation. Pour organiser ses révisions, il faudra s’assurer de sa capacité à répondre à ces différentes questions. 2 Exercice 1 : Sensibilisation, apprendre à problématiser à partir de l’actualité 1 – Visionner la vidéo et décrire les conditions matérielles d’existence de ces travailleurs. 2 – Ces travailleurs sont-ils des salariés comme les autres ? 3 – Quelles sont les questions de société que soulève le documentaire ? 3 1 – Quels sont les facteurs qui structurent et hiérarchisent l’espace social ? A – Les facteurs socio-économiques Ex 1 Doc 2 Céreq Bref, n° 356, Juin 2017, 4 p. 1 – (doc 2) Sachant que le taux d’emploi représente la part des personnes ayant un emploi, le taux de chômage, la part des actifs (des personnes ayant ou cherchant un emploi) sans emploi, et le salaire médian net, le salaire perçu une fois retirées les cotisations sociales qui coupe la population en deux parts égales, je reprends chacune des données de l’année 2013 concernant les personnes sans diplôme dans une phrase afin d’en donner la signification. 2 – (doc 2) Quels sont les constats que ce document permet de faire concernant le rôle du diplôme ? 3 – (doc 2) A partir de mes connaissances sociologiques, j’indique d’autres éléments auxquels le diplôme donne4 accès. D’autres effets du diplôme 5 Doc 3 : la nomenclature des PCS classe les individus en catégories socialement homogènes 4 – (doc 3) Je rappelle (connaissances de première) pourquoi a-t-on constitué une nomenclature des PCS et à partir de quels critères. 5 – (doc 4) Le sociologue L.Chauvel propose une représentation de la société sous forme de pyramide. a - Pourquoi avoir séparé les agriculteurs, les artisans commerçants, les chefs d’entreprise des autres PCS ? b – Pourquoi avoir positionné les cadres et les chefs d’entreprises en haut, les employés et les ouvriers en bas ? Doc 4 : La société française peut être représentée sous la forme d’une pyramide 6 Doc 5 : Les revenus d’activité annuels moyens selon la PCS 6 – (doc 5 et 6) Je reprends les données entourées dans une phrase afin d’en donner la signification. 7 – Parmi le revenu et le diplôme, quel est celui qui découle de la classification, quel est celui qui a participé à classer les professions ? Je justifie ma réponse. 8 – Je rédige la synthèse des réponses aux questions de l’exercice. Doc 6 7 B – Les facteurs socio-démographiques Ex 3 Doc 7 1 – Je montre que la structure du ménage est un critère de différenciation sociale.

Je précise et explique les critères qui accentuent le risque de pauvreté. 8 Doc 8 Doc 9 2 – Je montre que l’âge et la génération sont des critères de différenciation sociale.

(doc 8 et 9) 9 Doc 10 3 – Je montre que le genre est un critère de différenciation, puis j’utilise mes connaissances de première pour l’expliquer (doc 10) 10 Doc 11 : Les groupes sociaux, inégalement dotés en ressources économiques, culturelles et sociales (diplômes, revenus, etc…), se répartissent de façon inégale entre les quartiers d’une ville.

Les espaces urbains eux-mêmes sont inégalement pourvus en ressources publiques et privées de toutes sortes (écoles, transports, équipements culturels et sportifs, sécurité, espaces verts, commerces, etc.).

Il en découle une hiérarchie qui différencie les quartiers d’une ville et de sa banlieue à la fois sur la base du profil socio-économique, [voire ethnique], des populations qui y résident, mais aussi en fonction de leurs équipements, de leurs infrastructures, et surtout de leur « qualité ».

Cette relation est complexe, puisqu’en se concentrant dans certains espaces, les groupes sociaux les plus défavorisés y concentrent une partie de leurs ressources, ce qui rejaillit sur le quartier luimême.

[…] D’un autre côté, c’est aussi parce que certains espaces sont mieux dotés qu’ils sont attractifs, et donc choisis par les groupes sociaux favorisés.

Leur forte présence contribue à maintenir, voire à accentuer, leur entre-soi, et donc à creuser les inégalités urbaines. M.Oberti, Que faire contre les inégalités ? Observatoire des inégalités Les oubliés de Grigny 4 – Je décris les éléments qui différencient les espaces urbains favorisés des espaces urbains défavorisés (doc 11). 5 – A partir de mes connaissances, j’explique quelles peuvent être les conséquences du regroupement de groupes sociaux favorisés ou défavorisés dans un quartier ? (doc 11) 11 2 – Quelles sont les principales transformations de la structure socioprofessionnelle depuis le milieu du XXème siècle ? Ex 4 Doc 12 Le taux d’activité représente la part des actifs (personnes qui ont ou cherchent un emploi) parmi l’ensemble des personnes en âge de travailler. Doc 13 La féminisation de l’emploi Depuis le début des années 1960, les femmes ont massivement investi le marché du travail.

Dans le même temps, celui des hommes s’est réduit, passant de 89% à 75,6%, sous l’effet de l’allongement de la durée des études et, jusqu’au début des années 1990 du fait de l’affaiblissement de l’âge de la retraite et du développement des pré-retraites.

[…] C’est un changement majeur. Au sein des couples, la norme n’est plus celle de la femme au foyer, mais celle du ménage à double apporteur de revenu. Cela ne signifie pas que les femmes n’ont jamais travaillé, dans l’histoire, mais que leur activité n’était pas, le plus souvent rémunérée.

Une partie des évolutions décrites pour la période de 1960-2017 résulte de l’intégration à la sphère marchande du travail invisible et gratuit (épouse d’agriculteurs, d’artisans, de commerçants, etc.).

Mais elle ne s’y réduit pas.

Et l’intégration au salariat, donc au travail rémunéré, change la donne. La volonté d’indépendance financière, d’indépendance tout court, a conduit les femmes, à partir des années 1960, à s’insérer dans les études et dans l’emploi bien plus massivement qu’elles ne l’avaient fait auparavant.

La croissance économique des Trente glorieuses a facilité cette insertion (besoin important de maind’œuvre), en même temps qu’elle en a résulté.

De force d’appoint, les femmes sont devenues partie prenante de la population active. L.Chauvel, A.Lambert, D.Merllié, F.Milewski, Les mutations de la société française.

La découverte, 2019. 1 – Je constate (j’interprète) les taux d’activité des hommes et des femmes en 1931 (doc 12). 2 – Pourquoi ne peut-on interpréter la montée de l’activité féminine comme une montée du travail féminin (doc 12 et 13) ? 3 – Quelles sont les conséquences sociales de l’activité féminine (doc 13) ? 4 – A partir de mes connaissances, j’explique pourquoi le taux d’activité des hommes a pu baisser sur la période (doc 12). 12 Doc 14 Doc 15 5 – Je montre que l’emploi n’est pour autant pas égalitaire, je décris les caractéristiques de l’emploi féminin (doc 14) 6 – Je rappelle ce qu’est le secteur tertiaire, en quoi il se distingue de l’emploi primaire ou secondaire. 7 - Pourquoi peut-on parler de phénomène de tertiarisation de l’économie (doc 15) ? 8 – Quel lien peut-on établir entre tertiarisation et emploi féminin ? (docs 14 et 15) 13 Doc 16 : les limites de la tertiarisation Les futorologues le répètent à l'envi : avec le développement de l'intelligence artificielle (IA) et la dématérialisation de l'économie, les emplois les moins qualifiés vont disparaître dans un avenir proche.

Les robots vont remplacer les hommes, seuls les plus qualifiés d'entre eux auront encore la chance de travailler.

C'est la théorie du grand remplacement technologique, qui fait tout aussi peur que l'autre et qui est tout aussi infondée […] : les algorithmes et les promesses de l'IA n'ont pas effacé la main de l'homme, et encore moins son doigt ! Derrière Uber, Facebook, Siri, derrière les milliards de recherches et requêtes des réseaux sociaux, des millions d'êtres humains à travers le monde créent, affinent, trient, corrigent.

Et aident la machine à apprendre et à mieux fonctionner.

Ces «millions de micro-tâcherons filtrent des vidéos, étiquettent des images, transcrivent des documents dont les machines ne sont pas capables de s'occuper» [...].

C'est ce qu'on appelle le «travail du clic».

Notre imaginaire technologique est peuplé de blouses blanches et de types sympas en jean qui font tourner des start-up ? En fait, derrière chaque col blanc, œuvre une armée de cols bleus.

Le grand bluff technologique ! Combien sont-ils exactement ? On ne sait pas car.... »

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