Aide en Philo

Le temps destructeur

Publié le 06/06/2025

Extrait du document

« Dissertation : « Le temps est-il essentiellement destructeur ? » Introduction : « Le temps est ce qui meurt avec nous.

» écrit alors Sartre en 1943 dans son Essai d’ontologie phénoménologique, L’être et le Néant.

Et de fait, le temps est un phénomène propre à l’Homme orienté vers la mort et son devenir, non seulement une succession d’action ou d’évènement.

A en observer les effets chaque jours, on peut voir qu’il prend une part de notre monde chaque jour.

Les paysages se transforment, les corps vieillissent et les flots des souvenir se dissolvent aussi dans la masse du temps. Le temps semble-t-il alors réduit à détruire ce qui a été conçu ? Pourtant, à côté de cette « cause de corruption » comme l’écrivait Aristote, le temps permet la régénération, l’émergence du neuf, une lucarne pour pouvoir alors créer sur la destruction.

Une destruction qui demeure toutefois partielle dans quelques cas précis. On peut donc se demander si le passage du temps s'accompagne systématiquement de la perte de ce qu'il a engendré.

Nous analyserons d’abord le temps comme un agent de destructeur irréversiblement. Ensuite nous verrons que le temps agit par destruction créatrice.

Enfin nous nous interrogerons sur la relativité de cette destruction, montrant ainsi que certains œuvre ou manifestations humaines sont rendues hors du temps et donc invulnérables. Parties : I- Le temps à l’origine de la destruction irréversible 1 : Le temps est destructeur : Homme et matière 2 : Mémoire et civilisation détruite II- Le temps comme l’engrenage de la destruction créatrice 1 : Nous nous inspirons d’hier pour pouvoir bâtir aujourd’hui : inspiration du passé 2 : La destruction permet le renouveau en s’émancipant du passé : évolution de la science et des mœurs III- Le temps comme dimension de permanence et d'intemporalité relative 1 : Certaines réalités échappent à l’action du temps, telles que les lois universelles ou la spiritualité 2 : Les témoignages du passé sont chaque jour redécouverts : l’art en toute forme Développement : Le temps est un élément destructeur irréversible, dont les effets marquent aussi bien l'individu que la société.

Chaque phénomène, chaque être vivant est soumis à une évolution inéluctable, qui efface progressivement ce qui a été.

Le vieillissement, la mort et la disparition des civilisations sont des pilliers de cette loi implacable, rappelant que rien n’échappe temps. Tout d’abord, le temps s’avère annihilant pour l’Homme et ses entreprises, ainsi que l’univers qui l’entoure. En effet, le temps nous rattrape souvent au beau milieu nos contraintes.

Le corps de l’homme naît et meurt.

Entre ces deux évènement s’écoule le temps qui n’est donc pas à profusion.

Les corps subissent une évolution irréversible.

Notre corps aujourd’hui est différent de celui d’hier.

Lorsqu’un individu meurt, le temps l’a irréversiblement détruit, et ainsi l’Humanité est constamment différente.

Chaque humain est unique.

La matière, l’espace et l’énergie aussi ne sont pas éternels, ils sont apparus après le « Big Bang » il y a environ 14 milliards d’année.

Les phénomènes physiques sont aussi en constante évolution.

C’est pourquoi Héraclite écrivait « On ne se baigne jamais dans le même fleuve », pour signifier que les éléments et phénomènes physiques aléatoires rendaient les lieux toujours changés et différents. Ensuite, le temps destructeur aide la mémoire a balayer d’un revers de main les mœurs d’antan, ainsi que ses civilisations. Bien que cela ne soit pas forcement négatifs sur certains aspects, la mémoire collective et individuelle se perd aussi bien que les habitudes et coutumes qui y sont associées.

Aristote dans son même livre de la Physique que le temps est source d’ignorance.

Il y a donc un effort à faire pour pouvoir se maintenir, garder et préserver pour ne pas que les choses disparaissent.

En cela, le stagirite insinue que le temps est plutôt généralement responsable de « corruption » que de « régénération », la dimension destructrice du temps serait même sa substance première.

Cette destruction est source d’angoisse car elle reflète la fin inéluctable d’un monde qui ne sera jamais semblable à hier.

On prend alors.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles