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La cuisine, centre d’art et de design

Publié le 17/12/2022

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« Licence 3 Arts plastique La Cuisine, Centre d’Art et de Design : Le centre d’art et de design « La cuisine » est dédié à la création contemporaine, ses thématiques mélangeant design, alimentation et cuisine en fait un lieu unique en France et en Europe, faisant de lui un pionnier à sa création.

En Tarn-et-Garonne, il est le seul centre d’art et création artistique conventionné. Mon choix pour ce sujet tourne autour de la particularité de ce centre à liée cuisine et création artistique en un seul lieu pour petits et grands. Le projet est d’abord né en 2004 sans aucun espace fixe d’exposition jusqu’en 2014 où la structure finit par disposée de son propre bâtiment entre les murs rénovés de l’ancien Château-fort de Nègrepelisse.

Le bâtiment allie architecture traditionnelle en pierre de taille du château et architecture singulière d’acier corten et verre.

Le centre dispose entre autre : • • • • • • • De bureaux D’une cuisine entièrement aménagée pour les ateliers culinaires D’une salle d’exposition D’un auditorium D’une bibliothèque d’ouvrages spécialisés D’une salle de lectures qui permet l’accueille d’ateliers pour les plus jeunes ou les réunions d’associations D’un atelier d’artiste situé dans le donjon Enfin, la construction du centre aura coûté à la commune 3,6 millions d’euros dont 75 % financés par la DRAC, le département de Tarn-et-Garonne et la région Occitanie, les 25 % restant était à la charge de Nègrepelisse. Depuis 2015 La cuisine est missionnée par la DRAC Occitanie pour réaliser un festival d'architecture.

La cuisine est un lieu de recherche, de création et d’expérimentation.

En plus des expositions, le centre propose aussi : • • • • • Des résidences d’artistes Des concours Des ateliers culinaires de partage des savoirs Des rencontres avec des artistes ou des spécialistes Des actions pérennes sur le territoire du Pays Midi-Quercy, ect Le centre est conçu comme une sorte de laboratoire permettant à des artistes, designers, graphistes, architectes ect à venir développer des projets.

Les expositions, résidences et workshops servent à impliquer tout le monde dans le processus de création.

De cette façon, la commune se transforme en espace d’étude et d’expérimentations. Le centre à un programme d’évènements toute l’année : visites, ateliers, conférences, performances, lectures, concerts, ect. Sur 3 ans (2020/2022), il y a eu 9 expositions différentes traitant de différents sujets, en voici quelques uns : 2020 : Supermâle et autres tératologies marines - Stéphanie Sagot. « Supermâle est une huître manipulée génétiquement et brevetée par l’IFREMER, l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer, un reproducteur tétraploïde hors pair dont la semence, libérée par choc thermique, féconde des millions d’œufs.

Vendu comme grand mâle reproducteur aux écloseries, il permet de produire des huîtres triploïdes, c’est-à-dire des huîtres qui ont trois jeux de chromosomes au lieu de deux, et qui sont – théoriquement – stériles.

» Stéphanie Sagot 2021 : SECOND NATURE - Denise Bresciani. « Avec Seconde nature, j’ai voulu surtout créer un espace doux à pénétrer pour offrir une pause, un temps dilaté d’observation et favoriser une condition propice à la réflexion du changement. C’est le point de départ d’une exposition qui surgit dans une période marquée par la crise écologique dont la cause principale est à attribuer à une crise de la sensibilité humaine.

Il faut créer les conditions pour ré-activer un espace sensible, pour que le visiteur puisse se sentir pris dans les bras et se projeter ailleurs, se métamorphoser.

Plus touchés, caressés, embrassés audelà de l’espace de vie intime depuis un an et demi, ce besoin en premier personnel, a été le fil conducteur de ce projet de création » Denise Bresciani 2022 : Ma petite cuisine - Lucie Bayens. « Le pain, le figuier, le pigeonnier et le charbon. Au centre de l’exposition Ma petite cuisine de Lucie Bayens trône une étrange embarcation faite de boites de sardines.

Elle transporte toutes sortes d’éléments, feuilles de figuier, pain rassis, marc de café, graines, charbon, turricules de vers de terre, colombine ou plumes de pigeons glanés à Nègrepelisse.

Ce radeau de subsistance raconte des histoires de voyage et interroge ce qui est comestible.

Lucie Bayens prend le parti de créer avec ce que nous laissons, pour une réconciliation entre les pupilles et les papilles.

» Depuis Septembre 2019, une nouvelle programmation triennale a été lancée : RÉCONCILIATION « Nous connaissons les enjeux de la relation de LA CUISINE avec son territoire, ses habitants et c’est bien la demande de la prise en compte du contexte et les questions liées à l’alimentation, la nourriture et la cuisine qui en font sa singularité.

Cette année la question du dérèglement climatique s’est imposée à nous.

La nature s’invite sur scène, dans nos débats et nous avons fait le choix de l’accueillir. Alors aujourd’hui la question se pose de la réconciliation entre nature et culture, comment nous humain, artistes, designers, architectes, habitants, personnes, allons-nous reconstruire notre relation au vivant, quelles alliances créer avec les sols, la terre, les plantes, les arbres, les vivants, les non humains pour ne plus être dans une relation d’exploitation mais de collaborations et d’échanges ? À l’échelle macro, l’art peut-il nous aider à réconcilier le centre d’art et de design, totem de la modernité, à son environnement ? Aujourd’hui nous souhaitons créer à Nègrepelisse un terrain d’expérimentation à la réconciliation.

Dans un triple geste, nous questionnerons les enjeux liés à la crise climatique et à la relation de La cuisine sur son territoire par des invitations données à des artistes, chercheurs, agriculteurs, cuisiniers, associations locales,.... »

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