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Dissertation: le pouvoir est-il désirable?

Publié le 03/04/2023

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« Dissertation de culture générale Libellé : « Le pouvoir, est-il désirable ? » Analyse du sujet : Pour la notion de désir, certains pré-acquis seront à mobiliser : Idée du désir comme tension intérieure et stimulus d’action. Idée du désir comme « volonté de puissance ». Le désir comme aspiration au meilleur. Tout désir est au fond désir de pouvoir. La satisfaction du désir procure un sentiment /une impression de puissance. Le désir de pouvoir : Liberté et bonheur VS Aliénation et malheur. La notion de pouvoir : (Réflexe lexical) Le verbe pouvoir signifie avoir la possibilité, les moyens physiques, matériels, techniques, etc., intellectuels, psychologiques, etc., de faire quelque chose.

(Dictionnaire Larousse) Le substantif masculin « pouvoir » désigne : Propriété, capacité qu'a quelque chose de produire certains effets ; grandeur correspondante. Faculté, possibilité que quelqu'un ou quelque chose a de faire quelque chose Puissance particulière de quelqu'un ou de quelque chose. Ascendant de quelqu'un ou de quelque chose sur quelqu'un. Droit pour quelqu'un de faire telle chose par son statut. Autorité, puissance de droit ou de fait, situation de ceux qui gouvernent, dirigent. Les dirigeants eux-mêmes, le gouvernement. La modalité interrogative : Notre libellé nous invite à examiner ce qui, dans l’essence même du pouvoir peut être désirable.

Rhétorique, l’interrogation à l’œuvre dans notre libellé est là pour remettre en question la teneur éthique du pouvoir (dans son sens le plus large).

La piste du plan dialectique semble, donc, s’imposer d’elle-même (toujours est-il qu’elle n’est pas la seule).

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(Dictionnaire Larousse) Problématisation : Méfiez –vous de l’écueil de l’exemplification. L’enjeu n’est pas l’énumération de toutes les formes à travers lesquelles se déploie la nation de pouvoir, c’est juste inutile. L’attention doit être portée à la « désirabilité » du pouvoir.

Il s’agit d’une question de degré. Cette désirabilité, est-elle donc absolue ou relative ? S’agit-il d’un instinct inhérent à tous ou alors d’un fait de la culture et de l’éducation ? Dire du pouvoir qu’il est désirable revient à admettre la possibilité d’être d’un plaisir procuré par la satisfaction de ce désir.

Quel serait donc ce plaisir ? Est-il réel ou illusoire ? Dure-t-il dans le temps ? A admettre que le pouvoir soit un objet de désir, et que tout pouvoir, pour continuer d’être considéré comme tel, doit s’exercer sur quelqu’un ou quelque chose, l’on doit tout de même se demander si la satisfaction de ce désir ne mobilise pas autrui comme instrument ; à l’image de tous les autres instruments nous permettant de parvenir à nos fins (buts). Cette instrumentalisation n’a-t-elle pas toujours pour conséquence imminente la séparation des individus ? N’est-ce pas l’inaccessibilité du pouvoir qui installe une atmosphère électrique entre ceux qui en jouissent et ceux qui y aspirent ? Le désir du pouvoir, comme tout autre désir, n’est-il pas naturel et légitime, voire nécessaire ? N’est-ce pas la folie des hommes et la démesure de leurs ambitions qui détournent ce désir de sa vocation première, soit la force intérieure ? Néanmoins, miser sur la seule sagesse des hommes ne serait pas un acte de bonne foi toute aussi déplacée que périlleuse ? La notion de limite est-elle le seul remède contre la démesure humaine ? Problématique : En fait, le Moi peut et doit désirer le pouvoir, c’est là la marque de sa singularité.

Cependant, tout pouvoir ne doit pas être désiré.

Autrui, la Cité et la moralité sont là pour nous rappeler à l’ordre, tout en nous rappelant que le désir de pouvoir, comme tout autre désir, s’il n’est pas conditionné par une sens aigu de la responsabilité et de la limite risque de défaire le lien social et battre en brèche civisme et civilisation. Plan.... »

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