Philo liberté

« Chapitre 2 : la liberté et le bonheur La liberté 3 sens : liberté physique : liberté de mouvement ( ex : le prisonnier n’est pas libre ) liberté morale : le libre-arbitre → faculté de choix, volonté, pensée liberté politique : statut → un droit, qui s’exprime par des libertés ( ex : liberté d’expression, manifestation ) définition : L’ensemble de tout ce qui n'est pas interdit par la loi et qui ne nuit pas a autrui. Le proverbe dit la liberté des uns s’arrête ou commence celle des autres. étymologie latin → liber = le citoyen, qui s’oppose a servus : esclave Le bonheur en ancien français → bon : bonne et heur : chance ( la déesse de la chance, Fortuna, fortune → chance et richesse ) Difficulté : L'étymologie montre le lien avec la liberté car on se demande en quoi le bonheur dépend de nous réellement. notion : - subjective → personnel, privé, propre a chacun - relative → individu, contexte, culture On va donc se heurter a la diversité des conceptions du bonheur, mais on va quand même essayer de trouver des traits communs. Il apparait clairement que le bonheur et la liberté sont liés car comment être acteur de son bonheur si on est pas libre.

Cette question nous fait nous interroger aussi sur la réalité de ses représentations de l’homme maître de son existence, de sa vie. La liberté et le bonheur ne sont-elle pas des illusions ? I - La liberté : réalité ou illusion ? Une notion métaphysique Antiquité : le scepticisme, doute → Pynthon d'Ellée le stoïcisme, Epictéte ( ancienne croyance ) , le destin en latin Fatum → le fatalisme adjectif stoïque : impassible, maitrise ses émotions → réducteur philosophie de l’acceptation : en grec stod : le portique cosmos = l’Univers l’ordre, l’harmonie ≠ désordre arbitraire ( sous raison ).

Illogique absurde Texte, Epictete, Entretien. Ce qui dépend de nous → la pensée / Ce qui ne dépend pas de nous → événements extérieurs Désir ce que tu as et que les choses arrivent comme elles arrivent le bonheur = Ataraxie → A ( sans ) | Taraxie ( le trouble ).

Tranquillité sérénité / état durable Ataraxie → concepts communs aux doctrines de l’Antiquité ( stoïciens, épicuriens, Aristote, Platon ) panthéisme : Spinoza chaque chose est un mode d’expression, chaque être de dieu « deus sine nature » : dieu ou la nature → lois nécessaires « le hasard, c’est l'ignorance des causes » La conscience entretient l’illusion de liberté On a le sentiment d'être libre lorsque nous pensons et lorsque nous accomplissons les actes que nous avons choisis.

Nous en faisons constamment l'expérience : je veux lever mon bras, ouvrir la porte, faire des études de philosophie...

Je n'ai pas l'impression d'être un pantin mais d'être entièrement libre de faire toutes ces choses.

Mais notre expérience n'est-elle pas trompeuse ? S'il y avait un destin et que chacun de mes gestes et chacune de mes pensées devaient exister ainsi et pas autrement ? Cette position qui s'appelle fatalisme suppose une puissance divine ou mystérieuse qui fixerait inéluctablement le cours des événements.

Les causes et les effets s'enchaînent ainsi parfaitement selon un ordre préétabli en vue d'un but qui nous dépasse.

Cette conception comporte une idée de finalité (fatum en latin signifie le destin...) Surtout, elle implique l'idée qu'on ne peut absolument rien faire.

Il y a une absence totale de liberté comme le suggère des expressions telles que « c'était écrit ».

Quelque soit les décisions que nous allons prendre, si un événement doit se produire, il se produira.

S'il est prévu que je meure de maladie, je mourrai, que je fasse venir un médecin ou pas ; que je prenne un remède ou pas. Mais cette conception est facilement réfutable : le destin est une croyance qui ne peut pas être prouvé on peut très bien expliquer les déterminations de la liberté par des facteurs extérieurs.

Le fatalisme retire également sa signification à la moralité sociale et justice sociale. C'est pourquoi d'autres personnes défendent une position moins radicale en disant.... »