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EXPLICATION LINEAIRE LE SOLEIL DE BAUDELAIRE

Publié le 24/04/2023

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« Le soleil Les poètes aiment souvent célébrer la beauté et leurs œuvres semblent bien l’expression d’une beauté naturelle.

Cependant certains poètes rompent avec cette vision traditionnelle comme avec Baudelaire pour qui l’écriture poétique est un moyen d’accéder à un rêve, un idéal à travers une véritable alchimie poétique.

Ce poète à la confluence de différents mouvements, et faisant partie des poètes maudits, publie son recueil « les fleurs du mal en 1857.

Le poème le soleil est extrait de ce recueil.

Baudelaire y présente les effets nourriciers du soleil sur tout ce qu’il touche.

Son pouvoir universel éveille tout ce qui n’est pas mis en lumière et donne vie sans discrimination tout comme le poète. Problématique : Comment le poète est-il associé au soleil ? - Les deux premiers quatrains mettent en scène une quête poétique au sein de la ville. - S’en suit une mise en valeur de l’effet positif du soleil. - Enfin dans la dernière strophe se dessine l’image d’un poète solaire. La première strophe du poème s’inscrit sous le signe d’une quête poétique au sein de la ville, elle se divise en deux parties : description de la ville dans les quatre premiers vers et l’activité du poète dans les quatre vers qui suivent. Le soleil au Zénith est le point de départ de cette comparaison du soleil au poète.

Baudelaire décrit la ville de manière péjorative, il commence par une misère matérielle « le long du vieux faubourg ou pendent aux masures » (V.1) qui nous inscrit d’ores et déjà dans un espace délabré. Cette image négative de la ville se déduit aussi de la métaphore « les persiennes, abri des secrètes luxures » (V.2) désignant une misère morale.

La ville est donc présentée comme un espace de débauche, l’homme se complait dans le mal et dans le vice. Par ailleurs la personnification « quand le soleil cruel frappe à traits redoublés » (V.3) montre que cet agent naturel est impitoyable. L‘allitération en « r » est omniprésente dans les quatre premiers vers ; ce son est très rude et très dure ce qui renforce le caractère violent du soleil. De plus le parallélisme de construction « sur la ville et les champs sur les toits et blés » souligne l’élargissement du cadre d’action d’un soleil universel. Après avoir mis en place le cadre spatiotemporel, Baudelaire passe à la description de son activité de poète comme en témoigne le recours pour la première fois au pronom « je » au vers4. La métaphore « fantasque escrime » désigne la plume du poète ; l’adjectif « fantasque » renvoie au bizarre, c’est l’image dégradante d’un poète maladroit dans son activité ; L’écriture poétique n’obéit à aucune logique, elle est superfétatoire.

La quête poétique est hasardeuse compliquée avec beaucoup d’obstacles renforçant l’idée d’un poète maladroit : les participes présents « heurtant » et « trébuchant » confirment cela. Le champ lexical de l’écriture poétique « la.... »

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