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Charlotte Cordé, Une jeune fille pieuse de petite noblesse

Publié le 02/05/2024

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« Intro : Une jeune fille pieuse de petite noblesse Charlotte Corday de son nom complet Marie Anne Charlotte de Corday d’Armont est née le 27 juillet 1768 en Normandie.

Elle vient d’une famille noble mais sans fortune. La famille Corday est une famille de noblesse traditionnelle, En 1780, Son père, veuf depuis peu décide de déménager à Caen.

Comme beaucoup de familles de la petite noblesse il est dans la difficulté et veut placer ses enfants en pensionnat.

C’est pour cette raison que Charlotte Corday est admise à l’âge de 13 ans à L’abbaye aux Dames de Caen qui est une abbaye royale ayant pour but d’accueillir des jeunes filles issues de la petite noblesse. Lors de son séjour à l’Abbaye aux Dames, la jeune Charlotte développe une culture philosophique en lisant des ouvrages de ses contemporains comme Montesquieu ou Rousseau et acquiert aussi une culture politique.

Son passage à l’abbaye a également développé sa piété, Charlotte est donc reconnue comme étant une jeune fille ouverte aux nouvelles idées de la philosophie tout en gardant sa foi religieuse. Dans la religion la piété apparait comme une dévotion, un attachement fervent à Dieu et à la religion. Charlotte quitte l’établissement en février 1791 après la nationalisation des biens du clergé. Effectivement, en juillet 1790 la Constitution Civile du Clergé est créée pour que les membres du clergé deviennent fonctionnaires de l’Etat.

S’en suit en janvier 1790 la vente grâce aux assignats des parts du clergé qui sont devenues des domaines nationaux. Cela entraine la fermeture du couvent déclaré domaine national. Charlotte a désormais 23 ans, elle quitte la maison de campagne familiale pour aller s’installer en ville, à Caen, chez sa tante. Peu à peu Charlotte est séduite par les idées girondines, et s’ouvre peu à peu aux idées républicaines. Cependant elle ne supporte pas les violences et les massacres de la révolution, la guerre civile, les exécutions, les massacres de septembre 1792 (après l’insurrection du 10 aout de nombreux royalistes sont enfermés dans les prisons parisiennes, et massacrés sans procès), elle est épouvantée par la mort du roi Louis XVI (21 janvier 1793) Et c’est d’ailleurs en janvier 1793, quelques jours après l’exécution du roi qu’elle écrira à une amie « Tous ces hommes qui devaient nous donner la liberté l'ont assassiné.

» Charlotte dit que tous ces héros de la révolution ne sont que meurtriers. Après la chute des girondins entre le 31 mai et le 2 juin 1793, une majeure partie des anciens députés girondins se retrouvent à Caen.

Ils organisent donc des réunions politiques et Charlotte assiste à plusieurs d’entre elles.

Cela a sûrement conforté ses idées républicaines et renforcé sa colère envers les révolutionnaires violents et extrémistes La montée a Paris La jeune femme, tient un homme particulièrement responsable de toute ces horreurs : Rédacteur en chef du célèbre journal « L 'ami du peuple », révolutionnaire extrémiste, élu député montagnard Jean Paul Marat ; Jean Paul Marat, est très populaire auprès des sans culottes, Il s'attaque aux aristocrates et aux ministres ; participe à la chute de la monarchie, il contribue à la mort de Louis XVI ; puis il s'en prend aux élus modérés et aux conspirateurs. De plus, il appelle au meurtre et à la violence dans son journal, il se félicite même des meurtres de septembre 1792. Pour Charlotte il est le symbole de l’injustice et du mensonge. C’est lors d’une réunion avec les girondins à Caen, qu’elle entend le député Pézenas qu’elle admire s’écrier : « Faites tomber la tête de Marat et la patrie est sauvée.

» Sa décision est prise, elle tuera Marat. Un mois plus tard, le 9 juillet 1793, elle quitte donc Caen pour Paris, avec qu’une seule idée en tête : assassiner Marat pour se rendre utile, quitte à se sacrifier aussi jeune.

Elle arrive le 11 juillet dans la capitale avec l’intention de le tuer à la Convention nationale mais se rend d’abord chez un député girondin qui lui apprend que Marat, souffrant ne s’est pas présenté à la Convention depuis plus d’un mois, elle doit donc changer de plan. Le jour d’après, le 12 juillet elle écrit dans son hôtel un manifeste intitulé Adresse aux Français amis des lois et de la paix.

Elle y déclare tuer Marat pour sauver la République.

Le 13 juillet au matin, elle essaye de se faire recevoir deux fois par l’Ami du Peuple sans succès.

Elle choisit donc de lui faire parvenir un court mot, où elle raconte venir de Caen et vouloir lui mettre à jour les complots qu’il s’y prépare.

Sans réponse à la fin de la journée elle tente de nouveau, écrivant un second mot, cette fois un peu plus long et insistant sur.... »

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