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Sociologie des intégrations et des discriminations : 22/01/2024 Réformer l’assimilation :

Publié le 28/03/2024

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« Sociologie des intégrations et des discriminations : 22/01/2024 Réformer l’assimilation : /// La justification de la politique multiculturaliste : W.

Kymlicka, rawlsien de départ mais va se séparer de lui.

R distinguait un certain nombre de droits premiers que l’Etat devait prendre en charge.

En réalité chez Rawls les bases sociales du respect de soi même il la laisse de côté.

L’Etat selon lui ne doit pas discriminer qui que ce soit en fonction de sa communauté d’appartenance mais il ne doit pas non plus reconnaitre des communautés.

L’Etat en matière culturelle il doit être neutre.

K va affirmer que R se trompe car la culture d’un individu fait parti de ces biens premiers dont on a besoin pour vivre, l’individu est tjrs nécessairement membre d’une culture = langage, valeurs.

Et le pb c’est que dans certains contextes la culture à laquelle un individu appartient peut être stigmatisé non pas seulement pas l’Etat mais par l’opinion publique. Les individus qui appartiennent à ces cultures vont spontanément être dévalorisés par autrui et à intériorisé se stigmate et se sentir eux même inférieur ce qui à terme va limiter leurs opportunités sociales.

Dans ces contextes des individus de par leur appartenance à une communauté = subordonnées aux autres, quand c’est le cas pour K selon les pcp de R l’Etat doit intervenir.

L’enjeu pour l’Etat c’est de mettre en place des dispositifs qui permettent de compenser les inégalités socioculturelles ® sct intégratrice facilitant l’intégration des membres des communautés discriminés/stigmatisés et pour ce faire il peut être nécessaire de leur accorder non seulement des droits sociaux mais aussi de véritables droits culturels.

Il ne s’agit pas d’enfermer l’individu dans sa communauté mais lui offrir la possibilité de faire valoir certains droits au nom de son appartenance.

Quels droits ? - Droits polyethniques : Droits qui permettent à l’individus de demander des adaptations à la marge des règles communes. - Droits de représentation spéciaux : On va donner une voix à certaines minorités dans le processus politique (fr : conseil fr du culte musulman). - Droits à l’autodétermination (autonomie gvt) : Donner à une communauté un pv réglementaire ntm lorsqu’on a affaire à une minorité nationale qui a été opprimée par le passé Ces différents droits on ne va pas les donner aux mêmes personnes, les droits des minorités vont dépendre des rapports que ces minorités vont avoir avec le reste des communautés = 2 cas. - - Les minorités nationales = membres qui étaient là avant l’actuelle sct = enjeux de revaloriser leur culture, dans ce cas pour ces grps on peut envisager de donner y compris des droits à l’autonomie gvt.

= compenser le tort historique.

Risque de demande de l’indépendance mais est-ce réellement un pb ? Les minorités ethniques = renvoie à la diversité culturelle liée à l’immigration, choix de venir vivre dans le territoire.

En choisissant de venir vivre dans cette sct = acte de loyauté vis-à-vis de la sct.

Ces individus le but ce n’est pas qu’ils préservent leur culture mais qu’ils parviennent à s’intégrer dans la sct d’accueil dont leurs droits doivent avoir comme obj leur intégration.

Uniquement = droits polyethniques (ss aucuns pb) et éventuellement droits de représentation spéciaux dès lors qu’ils sont conforment aux pcp fondamentaux de la sct libérale. Il est tout à fait légitime de son PDV que les immigrants aient le droit à des cours de langue du pays pour s’intégrer (l’Etat finance).

Ces droits polyethniques ce qui les justifie c’est leur force intégratrice. Multiculturalisme = foncièrement individualiste.

Les titulaires des droits culturels sont des individus.

La question qui se pose c’est qui définis si l’individu est membre d’une communauté.

Au Canada pour l’instant ne s’est pas encore posée. Le racisme : Historiquement la lutte contre le racisme a servi de matrice à toutes les luttes contre les discriminations.

Cette idée du racisme c’est imposée à l’esprit principalement après la 2GM effet du nazisme et avec l’effet de la décolonialisation.

L’idée c’est affirmé que dans le racisme que pouvait subir les pop décolonisés et l’antisémitisme pour les juifs il existait un mécanisme semblable entre les différentes formes de racisme.

C’est ce qu’a exprimé Fanon tout relevait d’une même logique = façon de penser qui pouvait s’appliquer de façon similaire a des pops différentes.

La science sociale va chercher à comprendre le mécanisme qui construit certains grp comme étant différents et inférieur et comment ça a put justifier ce qu’ils ont subi/subissent. Le racisme est une théorie (discours construit) qui affirme la pureté et la supériorité de certaines races par rapport à d’autre.

Ici on va entendre race comme un grp d’individu qui se prétend et ou est prétendu naturel avec des individus présentant des caractéristiques physiques identiques ® renvoie à la biologie.

Différence qui s’impose aux individus.

Le racisme = doctrine qui explique que l’humanité est divisée en race biologiquement distinctes et inégales entre elles.

Au sens large on peut aussi définir le racisme à la suite de Nay comme un ensemble d’idées de préjugés ou de pratiques expliquant les inégalités entre les grps humains ramenés à des races.

Par extension toute conception, attitude ou pratique tendant à critiquer ou empêcher ou limiter l’égal accès aux biens publics et privés des membres d’un groupe racialisé au nom des caractéristiques réelles ou supposées de ce groupe.

Notion de construction d’un grp comme étant un grp racial « racialisation ».

Idée que ce grp est ID de l’extérieur en fonction de son assignation des caractéristiques astrictives. Sartre dans son texte réflexion sur la question juive, ce qui fait le juif c’est le regard que les autres posent sur eux.

il montre que l’on va trouver dans ce qui sont définit comme juifs des gens très différents les uns des autres dans leur rapport à la religion, dans leurs conditions, dans leur langue. A travers le terme de racialisé dans les sciences sociales ce qu’on essaie d’exprimer c’est que la construction du groupe racial.

Et donc le gros travail de l’analyse du racisme va être de comprendre comment s’opère le processus de racialisation En tant que tel ce racisme = conception holiste (VS individualisme) de la vie sociale.

C’est une conception particulariste (VS particularisme).

Et surtout c’est une conception essentialiste de l’espèce humaine (VS constructivise). Ainsi défini ce racisme il faut le distinguer d’un phénomène plus large = ethnocentrisme, tendance s’en doute universelle des membres d’une sct a trouver spontanément que leur sct est normalement et que les autres sont étranges.

Levi Strauss soulignait que bcp des sct sans Etats dont le nom signifiait, les hommes, les vrais, les forts.

Donc les membres d’une sct a spontanément trouver les différents bizarres.

Mais cette tendance très générale ne s’exprime pas nécessairement dans les termes du racisme = forme récente et située de l’ethnocentrisme = d’abord une doctrine et ensuite une représentation du monde qui née a un moment particulier de l’histoire en occident = justification d’un certain ethnocentrisme.

Cette conception raciste du monde née en occident au début de la période moderne se traduit dans des représentations culturelles mais aussi de manière institutionnelle = application de normes différentes au nom de différences raciales.

Au sens strict se racisme ancré dans une différence naturelle/biologique âge d’or = début 20e en Occident.

Ce discours en occident est scientifiquement et politiquement délégitimé à partir de la 2GM ® ce qu’on pensait être des grps n’en sont pas = pas de différences génétiques supérieurs au reste de la pop.

Surtout moralement et politiquement = choc de la Shoah + avec les phénomènes de décolonialisation = décentrement du monde, les pays occidentaux arrêtent de se croire la mesure du progrès.

De fait le racisme en tant que tel a quasiment disparu dans nos sct. Etude tous les ans de la CNCDH = niveau des préjugés racistes.

Depuis 1990.

En 2022 5% de la pop dis qu’il existe des races supérieures à d’autres contre 14% en 2002.

Cependant la notion de race n’a pas disparu de la culture ambiante puisque 54% de la pop estiment que toutes les races se valent = accepte l’existence de race.

Ceux qui soutiennent l’opinion = pas de race humaine.

Ce n’est que 36% de la pop contre 16% en 2002.

L’idée de race reste extrêmement présente dans nos représentations sociales.

Ce racisme sous sa forme explicite est devenu quasiment inaudible mais ne signifie pas que le racisme a disparu = autres formes.

On parle de racisme culturel ou culturaliste à partir des années 80.

Et plus récemment on c’est intéressé à des notions tel que le racisme systémique = le fonctionnement de la sct est structurellement défavorable à certains groupes.

Qql chose dans le fonctionnement du système social qui joue en défaveur de certains groupes. Le terme de race est attesté dans la langue fr que depuis le 16 e siècle = race renvoie à la lignée familiale.

Il y a déjà une dimension biologique mais renvoie à une famille.

Le terme va évoluer progressivement à travers différentes expériences historiques qui vont changer le sens du mot.... »

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