20 résultats pour "kierkegaard"
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Kierkegaard: Qu'est-ce que l'existence ?
□ Kierkegaard décrit trois « sphères » de l'existence temporelle, qui sont comme trois possibilités, ou non, d'entrer en rapport avec ce qui est éternel : les sphères esthétique, éthique et religieuse. □ Don Juan illustre la première, celle de l'homme qui, dans sa quête insatiable de sensualité, vit dans l'immédiateté de l'instant. À ce stade, l'homme ne choisit pas ce qu'il veut être mais conduit sa vie en la réglant sur l'extériorité du paraître. C'est pourquoi il ne peut, au fond, qu'épro...
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La notion de témoignage dans la pensée religieuse de Kierkegaard.
Demande d'échange de corrigé de Melki Charles ([email protected]). Sujet déposé : La notion de témoignage dans la pensée religieuse de Kierkegaard. Il est sans conteste que Sören Kierkegaard a commencé à fonder les bases de sa philosophie, connue sous le nom d'existentialisme, à partir de l'existence hic et nunc comme cheminement individuel parsemé de toutes sortes de difficultés, de ravages et de tracasseries et inscrit dans une quête inassouvie de la vérité : la découverte du sens ult...
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Kierkegaard et l'existence
□ Kierkegaard décrit trois « sphères » de l'existence temporelle, qui sont comme trois possibilités, ou non, d'entrer en rapport avec ce qui est éternel : les sphères esthétique, éthique et religieuse. □ Don Juan illustre la première, celle de l'homme qui, dans sa quête insatiable de sensualité, vit dans l'immédiateté de l'instant. À ce stade, l'homme ne choisit pas ce qu'il veut être mais conduit sa vie en la réglant sur l'extériorité du paraître. C'est pourquoi il ne peut, au fond, qu'épro...
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Sören KIERKEGAARD (1813-1855)
"Ce qui me manque, au fond, c'est de voir clair en moi, de savoir ce que je dois faire, et non ce que je dois connaître, sauf dans la mesure où la connaissance précède toujours l'action. Il s'agit de comprendre ma destination, de voir ce que Dieu au fond veut que je fasse; il s'agit de trouver une vérité qui en soit une pour moi, de trouver l'idée pour laquelle je veux vivre et mourir. Et quel profit aurais-je d'en dénicher une soi-disant objective, de me bourrer à fond des systèmes des philosop...
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Sören KIERKEGAARD (1813-1855)
Dégagez l'intérêt philosophique du texte suivant en procédant à son étude ordonnée : “ On a l'habitude de dire que l'oisiveté est la mère de tous les maux. On recommande le travail pour empêcher le mal. Mais aussi bien la cause redoutée que le moyen recommandé vous convaincront facilement que toute cette réflexion est d'origine plébéienne *. L'oisiveté, en tant qu'oisiveté, n'est nullement la mère de tous les maux, au contraire, c'est une vie vraiment divine lorsqu'elle ne s'accompagne pas d'enn...
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Les trois stades de l'existence chez KIERKEGAARD
Les trois stades de l'existence chez KIERKEGAARD □ Kierkegaard décrit trois « sphères » de l'existence temporelle, qui sont comme trois possibilités, ou non, d'entrer en rapport avec ce qui est éternel : les sphères esthétique, éthique et religieuse. □ Don Juan illustre la première, celle de l'homme qui, dans sa quête insatiable de sensualité, vit dans l'immédiateté de l'instant. À ce stade, l'homme ne choisit pas ce qu'il veut être mais conduit sa vie en la réglant sur l'extériorité du par...
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Sören KIERKEGAARD (1813-1855)
« Le sérieux comprend que si la mort est une nuit, la vie est le jour, que si l'on peut travailler la nuit, on peut agir le jour, et comme le mot bref de la mort, l'appel concis, mais stimulant de la vie, c'est : aujourd'hui-même. Car la mort envisagée dans le sérieux est une source d'énergie comme nulle autre; elle rend vigilant comme rien d'autre. La mort incite l'homme charnel à dire : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons. » Mais c'est là le lâche désir de vivre de la sensualité, ce...
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Sören KIERKEGAARD (1813-1855)
Subjectivement le fait d’être un chrétien se détermine de la façon suivante : la décision réside dans le sujet, l’appropriation est l’intériorité paradoxale qui est spécifiquement différente de toute autre intériorité. Être chrétien n’est pas déterminé par le quoi du christianisme mais par le comment du chrétien. Ce commet ne peut s’adapter qu’à une chose, au paradoxe absolu. Il n’y a donc là aucun discours indéterminé, d’après quoi être chrétien signifierait accepter ceci et accepter cela et ac...
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Sören KIERKEGAARD (1813-1855)
Le défaut de la définition socratique est de laisser dans le vague le sens plus précis de cette ignorance, son origine, etc. En d'autres termes, même si le péché est ignorance, ce qui en un certain sens est indéniable, y peut-on voir une ignorance originelle: c'est-à-dire l'état de quelqu'un qui n'a rien su et jusqu'ici rien pu savoir de la vérité? ou est-ce une ignorance acquise ultérieurement? Si oui, il faut bien que le péché plonge alors ses racines ailleurs qu'en l'ignorance et ce doit être...
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Sören KIERKEGAARD (1813-1855)
L'homme qui désespère a un sujet de désespoir, c'est ce qu'on croit un moment, pas plus ; car déjà surgit le vrai désespoir, la vraie figure du désespoir. En désespérant d'une chose, au fond l'on désespérait de soi et, maintenant, l'on veut se défaire de son moi. Ainsi, quand l'ambitieux qui dit « Être César ou rien » n'arrive pas à être César, il en désespère. Mais ceci a un autre sens, c'est de n'être point devenu César, qu'il ne supporte plus d'être lui-même. Ce n'est donc pas de n'être point...
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Kierkegaard: Qu'est-ce que l'existence ?
□ Kierkegaard décrit trois « sphères » de l'existence temporelle, qui sont comme trois possibilités, ou non, d'entrer en rapport avec ce qui est éternel : les sphères esthétique, éthique et religieuse. □ Don Juan illustre la première, celle de l'homme qui, dans sa quête insatiable de sensualité, vit dans l'immédiateté de l'instant. À ce stade, l'homme ne choisit pas ce qu'il veut être mais conduit sa vie en la réglant sur l'extériorité du paraître. C'est pourquoi il ne peut, au fond, qu'éprouver...
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Kierkegaard et l'oisiveté
"On a l'habitude de dire que l'oisiveté est la mère de tous les maux. On recommande le travail pour empêcher le mal. Mais aussi bien la cause redoutée que le moyen recommandé vous convaincront facilement que toute cette réflexion est d'origine plébéienne (1). L'oisiveté, en tant qu'oisiveté, n'est nullement la mère de tous les maux, au contraire, c'est une vie vraiment divine lorsqu'elle ne s'accompagne pas d'ennui. Elle peut faire, il est vrai, qu'on perde sa fortune, etc. ; toutefois, une natu...
- Sören KIERKEGAARD (1813-1855)
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Soren Kierkegaard: A quoi sert la
vérité ?
"Ce qui me manque, au fond, c'est de voir clair en moi, de savoir ce que je dois faire, et non ce que je dois connaître, sauf dans la mesure où la connaissance précède toujours l'action. Il s'agit de comprendre ma destination, de voir ce que Dieu au fond veut que je fasse; il s'agit de trouver une vérité qui en soit une pour moi, de trouver l'idée pour laquelle je veux vivre et mourir. Et quel profit aurais-je d'en dénicher une soi-disant objective, de me bourrer à fond des systèmes des philosop...
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Régine Olsen
Régine Olsen XIXe siècle Danoise née en 1823. Le grand philosophe danois Søren Kierkegaard se fiança à l'âge de vingt-sept ans, en 1840, avec une jeune fille de dix-sept ans, Regine Olsen, dont le père était conseiller d'Etat. Kierkegaard était amoureux d'elle, ou plutôt à la jeune fille elle-même il préférait l'esprit qu'il faisait surgir en elle ; en outre, il comprit très vite qu'il ne pouvait jouer le rôle de mari, soit en raison de son humeur instable, soit en raison du caractère mélancoliq...
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Kierkegaard, «S'introduire comme un rêve dans l'esprit d'une jeune fille est un art, en sortir est un chef d'oeuvre »
Explication Par rapport à l'oeuvre de Kierkegaard, l'esthète de la séduction qu'est Johannès représente, non pas l'idéal de Kierkegaard, mais le premier stade de l'existence : comme Don Juan, il cherche à vivre dans l'instant, en deçà de la question du bien et du mal. C'est une posture existentielle possible, mais pour Kierkegaard, elle n'est pas tenable indéfiniment. Elle précède le stade éthique, où sera posée la question du bien et du mal. Ce second stade est lui-même insuffisant, et c'est le...
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Le concept d'angoisse - Søren Kierkegaard
Un penseur religieux La foi chrétienne est la donnée fondamentale de la vie et de la pensée de Kierkegaard comme de la société protestante dans laquelle il vit. Il n'en explique pas les fondements et n'a d'autre dessein que ramener la société danoise vers une religion authentique, aux antipodes d'un christianisme de façade et de confort ; l'individu doit s'engager, porté par le dynamisme de sa subjectivité. L'homme est un être déchiré, accablé de souffrance, soumis à la crainte et au tremblement...
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Kierkegaard: De l'incompatibilité de l'existence avec l'esprit de système
Il est impossible de saisir l'existence dans un système, car le système est par définition un monde clos et achevé, tout le contraire de l'existence qui est une totalité en mouvement, ouverte sur le devenir. L'existence pourrait être un système du point de vue absolu de Dieu, mais non point pour l'esprit humain. Elle est une donnée de fait, immédiate, objective, concrète et pour la penser comme un système, il faudrait précisément la supprimer comme existence pour en faire quelque chose d'abstrai...
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Kierkegaard: De l'incompatibilité de l'existence avec l'esprit de système
Il est impossible de saisir l'existence dans un système, car le système est par définition un monde clos et achevé, tout le contraire de l'existence qui est une totalité en mouvement, ouverte sur le devenir. L'existence pourrait être un système du point de vue absolu de Dieu, mais non point pour l'esprit humain. Elle est une donnée de fait, immédiate, objective, concrète et pour la penser comme un système, il faudrait précisément la supprimer comme existence pour en faire quelque chose d'abstrai...
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Soren KIERKEGAARD (1813-1855) Ou bien ... ou bien, chapitre L'Assolement: commentaire
Séiren KIERKEGAARD (1813-1855) Ou bien... ou bien, chapitre L'Assolement. « On a l'habitude de dire que foisiveté est la,mère de tous les maux. On recommande le travail pour empêcher Je mal. Mais aussi bien la cause redoutée que le moyen recommandé vous convaincront facilement que toute cette réflexion est d'origine plébéienne (1). L'oisiveté, en tant qu'oisiveté, n'est nullement la mère de tous les maux, au contraire, c'est une vie vraiment divine lorsqu'elle ne s'accompagne pas d'ennui...