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En quel mesure le modèle westphalien demeure-t-il le fondement des relations internationales ?

Publié le 03/03/2022

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« « La paix est un rêve suspendu.

» Cette citation de Kofi Annan montre à quel point la construction de la paix est un défi difficile à atteindre.

Débuter une guerre est bien plus aisé que de la terminer car la construction de la paix est une procédure longue et complexe.

A l’époque moderne, les états privilégient les traités de paix dans le cadre de guerres conventionnelles. Les traités de paix de Westphalie mettent fin à la guerre de Trente Ans qui a commencé dans le Saint-Empire en 1618 avant de s'étendre à d'autres pays européens.

Dans cette nouvelle organisation, les états européens distinguent clairement la guerre, marquée par une déclaration et qui se termine par un traité de paix, dans le but de régler les litiges. Si la Révolution française et les guerres napoléoniennes bouleversent l’ordre westphalien, celui-ci est aussitôt remis en place par les puissances européennes qui négocient lors du Congrès de Vienne.

Au départ, le conflit opposait des princes protestants à l'empereur catholique.

L'entrée en guerre des autres États renforce la dimension religieuse de la guerre, mais en fait aussi un conflit de puissance.

Dès 1643, deux congrès se tiennent à Osnabrück et à Münster afin de négocier les conditions d'une paix générale.

Alors que les combats se poursuivent, les diplomates finissent par aboutir à la paix de Westphalie dont les deux traités sont signés en 1648.

On assiste à la mise en place d’un nouvel équilibre, le système westphalien. Le document proposé est extrait d’un traité géopolitique L’Ordre du monde écrit par l’Américain Henry Kissinger qui est né en Allemagne et qui a fui du nazisme.

C’est un Républicain.

Il obtient le prix Nobel de la Paix en 1973 pour son rôle dans la fin de la guerre.

Il a été notamment secrétaire d’État des présidents Richard Nixon et Gerald Ford.

Il a été rédigé en 2014, au moment où le leadership des États-Unis et l’autorité de l’ONU sont contestés.

L’auteur y défend la pérennité des règles élaborées lors des traités de Westphalie en 1648 Il fait un mode d’emplois du géopolitique et des relations internationales.

C’est une lecture critique de l’histoire des relations internationales jusqu’à aujourd’hui. En quel mesure le modèle westphalien demeure-t-il le fondement des relations internationales ?. »

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