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Y a-t-il une différence entre être membre d'une société et être citoyen ?

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« Parties du programme abordées : - La société. - L'État. Analyse du sujet : C'est le citoyen, en tant qu'il peut jouir des droits propres aux membres d'une cité ou d'un État, qui est ici interrogé. Conseils pratiques : Soulignez l'aspect actif Au citoyen, qui participe (directement ou indirectement) à l'élaboration des lois.

Être membre d'une société ne suppose pas cette dimension active, dynamique et juridique. Bibliographie : Rousseau, Du contrat social, Garnier-Flammarion. Difficulté du sujet : ** Nature du sujet : Classique. Analyse du sujet : Société : La société renvoie habituellement à l'idée d'un regroupement d'individualités, structuré par des liens de dépendance réciproque, et évoluant selon des schémas réglés.

On peut parler, de ce point de vue, de « sociétés animales » autant que de « sociétés humaines ».

Les sociétés humaines diffèrent des sociétés animales en cela qu'elles seraient pourvues d'une histoire et qu'elles seraient régies par des institutions.

Chez l'être humain, la question se pose de savoir si l'état de société renvoie à une disposition fondamentale de l'être humain ou si c'est seulement de l'extérieur que cet état s'impose à lui.

En effet, autant il semble logique de considérer que l'être humain est naturellement sociable, autant cette conception apparaît partout contredite par les divers conflits et tensions de société.

Cela pourrait nous pousser à imaginer que les sociétés ne soient pas des réunions naturelles, mais qu'elles résultent d'un processus historique fondé sur un pacte.

Enfin, la société pose encore cette question : l'être humain se réalise-t-il plus complètement en société qu'en solitaire ? Permet-elle à l'individu de développer des penchants qui sans elle resteraient cachés, ou bien ne fait-elle que brimer ses aspirations en rompant le développement naturel de l'individu ? Citoyen : On désigne du terme de « citoyen » certains membres d'une république ou d'une démocratie.

Cela ne veut pas dire qu'en de tels régimes politiques il n'existe que des citoyens, comme en témoigne la démocratie athénienne dans laquelle, au Ve siècle avant Jésus-Christ, seul un dixième de la population avait le privilège d'être citoyen.

Par ailleurs, on a tendance à considérer qu'un citoyen est une personne responsable, une personne qui exerce ses droits civiques et politiques et qui participe aux décisions de l'Etat au nom de la volonté générale.

Jouissant de certains droits au sein de l'Etat auquel il appartient, le citoyen a en retour des devoirs envers ce même Etat.

Outre l'aspect juridique, on attache également à la notion de citoyenneté une dimension morale : faire un « acte citoyen », c'est faire un acte bienfaisant envers la communauté, un acte qui peut éventuellement exiger une certaine part de sacrifice de la part de celui qui le met en œuvre. Problématisation : De prime abord, il semble évident qu'une différence existe entre « être membre d'une société » et « être citoyen », car on sait bien qu'il existe des sociétés sans citoyens.

Cependant, cette différence peut s'atténuer si l'on adopte un point de vue particulier sur la notion de « société ».

En effet, si l'on considère que la société est une forme de vie en communauté dans laquelle l'individu se réalise pleinement, on aura facilement tendance à penser que les membres d'une telle « société » seront nécessairement des « citoyens ».

Le problème consistera donc plutôt à savoir si la citoyenneté constitue l'élément fondamental de toute communauté heureuse. Proposition de plan : 1.

Le terme « citoyen » renvoie à certains individus dans une république ou une démocratie. - Il nous faut déjà constater que dans notre société présente, tous les individus ne sont pas considérés comme étant des « citoyens ». - Un mineur, par exemple, n'est généralement pas encore considéré comme étant un citoyen. (En France, on définit ainsi le citoyen : « Homme ou femme âgé de plus de 18 ans, né(e) de parents français ou étrangers naturalisés.

») - On peut également être membre de cette société et avoir perdu ses droits civiques.

Dans un tel cas, on en est bien toujours un membre, mais on ne peut être considéré comme étant encore un citoyen. - Il existe par ailleurs de nombreuses formes de sociétés dans lesquelles il n'y a pas lieu de parler de « citoyen ».

Ainsi, dans un système monarchique, les membres de la société, à l'exception du roi, sont appelés des « sujets ».

Les sujets étant considérés comme inférieurs à leur. »

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