Sur quoi fonder la justice ?

« VOCABULAIRE: JUSTICE: a) Juste reconnaissance du mérite et des droits de chacun. b) Caractère de ce qui est conforme au droit positif (légal) ou au droit naturel (légitime). Pour démarrer: A partir de quels principes peut-on constituer la base de la norme du droit, de la vertu par laquelle on considère les personnes comme égales ? Voici un sujet tout à fait classique, qui est certainement traité durant l'année (du moins en ce qui concerne ses thèmes généraux). Conseils pratiques Vous trouverez chez Kant, Proudhon, Alain, les éléments essentiels qui vous permettent de traiter votre devoir.

La notion d'égalité des personnes, fondement essentiel de la justice, doit faire l'objet d'un examen détaillé.

Le plan sera, bien évidemment, progressif. Bibliographie KANT, Fondements de la métaphysique des moeurs, Delagrave. PROUDHON, Justice et liberté, Textes choisis, PUF. John RAWLS, Théorie de la justice, Seuil. Analyse. Notre sujet porte sur la question de la légitimité de la justice ; en effet, si nous cherchons ce que sont les bases de ce que nous nommons « justice », c'est que nous recherchons, dans le même temps, ce qui fait que nous pouvons dire d'une chose ou d'une action qu'elle est juste ou non. Pour commencer, nous devrons donc considérer la définition première du terme : o La justice, est considérée dans l'histoire de la pensée comme ce qui est conforme à la norme, ou à l'idéal auquel la norme doit se référée.

Dans la pensée moderne, la notion de justice est liée à l'utilité sociale et au bonheur du plus grand nombre.

Dans tout les cas, la notion de justice est mise en rapport avec une norme, une règle. Nous comprenons donc, au travers de cette définition, que ce qui est juste est conforme au droit.

Nous pourrons donc aborder la question en deux points essentiels : ce qui fonde toute justice d'une part, et ce qui fait que rien d'autre ne peut fonder al justice, d'autre part. Nous devinons d'ores et déjà un rapport entre justice et loi.

Encore nous faudra-t-il déterminer si la loi dont nous parlons est celle issue du droit positif ou du droit naturel. En effet, si nous admettons comme fondement de la justice la loi, il nous faut comprendre comment elle peut être celle des hommes ou celle de la nature ? o Si la loi des hommes fonde la justice, nous devrons alors affirmer que la nature ne connaît pas la justice, mais que, dans le même temps, toute loi humaine est nécessairement juste ; o Si, à l'inverse, nous prenons la loi naturelle comme fondement de la justice, nous devrons comprendre quelle peut encore être l'utilité des lois positives, nécessairement inférieur en termes de justice à la loi naturelle. Aussi, nous ne pourrons faire l'économie d'une question de droit dans notre étude.

Bien entendu, cela appellera aussi la question de l'injustice : si nous trouvons les fondations de la justice, nous déterminons du même coup ce qui ne l'est pas. Problématisation. La justice est, pour le citoyen lambda, ce qui permet de corriger les outrages reçus, de remettre de l'ordre dans la vie sociale et civile.

Nous avons tous une idée assez vague de ce qu'est la justice.

Savons-même sur quoi nous pouvons la fonder ? Si nous pensons que la justice est liée à la loi, que devons nous en penser ? Pouvons-nous seulement fonder al justice sur la loi ? Et, si tel est le cas, pouvons-nous alors comprendre pourquoi la justice ne peut ne se fonder que sur cela ? On vous demande quel est le fondement de la justice.

Le fondement c'est ce qui sert de base, ce qui soutient, ce qui assure la solidité.

Cela revient à se demander sur quoi repose la justice, quel est le principe qui la sous-tend.

On peut dire que la justice, c'est d'abord le fait de donner à chacun selon dû, en prenant en compte les capacités, les mérites et les talents.

Par exemple, dans la répartition des richesses, il est normal que ceux qui travaillent plus aient davantage.

Ici la justice est fondée non sur des faits (car il peut y avoir de l'injustice) mais sur le droit (il faut que. »