Aide en Philo

Sommes-nous gouvernés par notre inconscient ?

Extrait du document

« L'hypothèse d'un inconscient psychique consiste à reconnaître, selon la formule de Freud que " le moi n'est pas maître dans sa propre maison ".

Dire ainsi que le moi n'est pas maître, c'est être conduit à penser qu'il ne gouverne pas et qu'il y a un autre maître.

C'est en ce sens que l'on pourrait alors penser que nous sommes gouvernés par notre inconscient.

Il faudrait maintenant s'interroger sur les conséquences d'une telle affirmation.

En effet, dire que nous sommes gouvernés par notre inconscient, c'est affirmer alors que nous ne maîtrisons rien de nos choix, de nos désirs, de nos comportements, de nos décisions....Une telle hypothèse, en remettant en cause notre liberté et notre responsabilité, ne devient-elle pas alors une excuse à toutes nos attitudes ? Le moi n'est pas maître dans sa propre maison « Tu crois savoir tout ce qui se passe dans ton suffisamment important, parce que ta conscience te l'apprendrait alors sans nouvelles d'une chose qui est dans ton âme, tu admets, avec une que cela ne s'y trouve pas.

Tu vas même jusqu'à tenir « psychique « conscient », c'est-à-dire connu de toi, et cela malgré les preuves les doit sans cesse se passer dans ta vie psychique bien plus de choses qu'il à ta conscience.

Tu te comportes comme un monarque absolu qu informations que lui donnent les hauts dignitaires de la cour et qui ne peuple pour entendre sa voix.

Rentre en toi-même profondément et app connaître, alors tu comprendras pourquoi tu vas tomber malade, et peut le devenir. C'est de cette manière que la psychanalyse voudrait instruire le clartés qu'elle nous apporte : savoir, que la vie instinctive de la sexua complètement domptée en nous et que les processus psychiques s inconscients, et ne deviennent accessibles et subordonnés au moi que incomplète et incertaine, équivalent à affirmer que le moi n'est pas ma maison ». FREUD, « Essais de psychan Freud va être amené à concevoir que bon nombre de maladies, mais aussi d'actes quotidiens s'expliquent si l'on admet l'hypothèse de l'inconscient.

Il y aurait en nous u « réservoir » de forces et de désirs (ou pulsions) dont nous n'aurions pas conscience, mais qui agiraient sur nous..

Pour le dire brutalement, en ce sens, l'homme n'agirait pas (ne choisirait pas ses actes e toute connaissance de cause, dans la clarté), mais serait agi (c'est-à-dire subirait, malgré lui, des forces le contraignant à agir) : il ne serait pas « maître dans sa propre maison », il ne serait pas maître de lui. Empruntons à Freud un exemple simple.

Un président de séance, à l'ouverture dit « Je déclare la séance fermée » au lieu de dire « Je déclare la séance ouverte ».

Personne ne peut se méprendre sur ses sentiments ; il préférerait ne pas être là.

Mais ce désir (ne pas assister au colloque) ne peut s'exprimer directement, car il heurterait la politesse, les obligations sociales, professionnelles, morales du sujet.

Notre président subit donc deux forces contraires : l'une parfaitement en accord avec les obligations conscientes, l'autre qui ne l'est pas et qui ne peut s'exprimer directement, ouvertement.

Il y a donc conflit, au sein du même homme, entre un désir conscient, conforme aux normes morales et un autre désir plus « gênant ».

Or, dans notre exemple, ce second désir, malgré la volonté de politesse du président, parvient à s'exprimer, mais de façon détournée, anodine : on dira que « sa langue a fourché ».. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles