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référence philosophie : le bonheur

Publié le 06/05/2024

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« Chapitre 1 : Le bonheur Définition : Le bonheur est un état de plénitude que tout être humain est continuellement en quête.

Il est universel mais à la fois singulier.

En effet chaque individu a sa propre vision de son bonheur.

Pour certain il sera éphémère, pour d’autre éternel.

Les hommes ne se rendent compte du bonheur que lorsqu’ils ne le détiennent plus. “Le bonheur se reconnaît au bruit qu’il fait quand il s’en va.” Jacques Prévert Question 1 : Le bonheur existe-t-il ? Hédonisme : théorie philosophique qui considère que le bonheur est le but ultime de la vie et qu'il consiste en la recherche du plaisir et l'évitement de la douleur.

Plaisir = bonheur.

Le plaisir est le souverain bien.

Le seul plaisir qui existe pour les hédonistes est celui qui ne cause aucune douleur. Thèse de Calliclès (personnage dans le dialogue Giorgas de Platon) : il faut satisfaire tous ces désires pour être heureux. Antithèse de Socrate : le bonheur est dans la tempérance (capacité de résister au désir). Plaisir : origine physique, éphémère, concret, on sait comment le déclencher Epicure voit le plaisir comme voie d’accès au bonheur, il recherche le plaisir modéré et l'évitement des excès. “le bonheur est un idéal, non de la raison mais de l’imagination” Kant Eudémonisme : philosophie qui considère que l’être humain est fait pour chercher le bonheur, le bonheur est l’objectif suprême de l’existence de l’homme.

Platon, Aristote, Kant. Aristote (pensée qui s’oppose à l’hédonisme) le bonheur est le souverain bien qui est la finalité de toute action humaine.

Ce bonheur ne se trouve pas dans le simple amusement ou le plaisir inutile, le bonheur est un engagement qui exige raison et vertu.

Une vie heureuse est une vie vertueuse. Vertu : Capacité morale à agir toujours de façon juste et sage (sagesse). Raison : faculté humaine d'émettre des jugements, de former des concepts, d'organiser nos connaissances en systèmes et de donner un sens au monde par des représentations symboliques. La raison nous apporte 2 choses, nous pouvons être des êtres rationnels (jugements logiques, intellectuels) et des êtres raisonnables (jugements moraux). Pascal : “L’homme rumine le passé ou bien se projette vers l’avenir qui ne peut que nous échapper puisqu’il ne se laisse jamais rattraper « Nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre » Pascal Question 2 : Le désir empêche-t-il d’être heureux ? Désir : mécanisme de la conscience humaine poussant le sujet à vouloir satisfaire des exigences fortes qui excèdent le simple besoin, le désir peut être vu comme une force vital nécessaire, marque d'une éternelle insatisfaction. Rousseau : “le bonheur est un état permanent qui ne semble pas fait ici-bas pour l'homme.” Ambiguïté du désir : + se dépasser, rêver grand - frustration permanente, on veut toujours plus Mythe d'Icare, mythologie grecque : Dédale et son fils Icare sont enfermés dans ce labyrinthe.

Ils veulent fabriquer des ailes semblables à celles des oiseaux confectionnés avec de la cire et des plumes.

Le premier désir d'Icare fut de sortir du labyrinthe mais il voulait s'approcher de plus en plus du soleil alors qu’il en était défendu, à cause la chaleur.

En oubliant l'interdit, ce second désir fit fondre la cire et détacha les plumes.

Il descendit en chute libre et mourra.

= le danger des désirs de plus en plus grands peut provoquer l'échec, la déception, la mort. Mythe de Gygès, Platon, la République. Gygès est un berger et son seul désir est de faire paitre ses brebis.

Un soir, il s'abrite dans une caverne et il découvre un ogre mort.

Il porte à son doigt un anneau, il le prend et se rend compte qu'en tournant l'anneau, il devient invisible.

Avec ce pouvoir, il commence à commettre quelques délits.

Lorsqu’un désir est satisfait, un plus grand apparait.

Il va jusqu'à tuer le roi pour pouvoir épouser la reine = métaphore de l'accumulation et du pouvoir et du désir, plus on a le pouvoir de satisfaire ses désirs, plus les désirs grandissent et deviennent intempérants démesurés. Schopenhauer : “Le bonheur positif et parfait est impossible ; il faut seulement s’attendre à un état comparativement moins douloureux” L’art d’être heureux, Schopenhauer “La vie oscille donc comme un pendule de droite à gauche et de gauche à droite, de la souffrance à l’ennuie et de l’ennuie à la souffrance.

Ce sont là les deux éléments dont elle est faite en somme.” Le Monde comme volonté et représentation,.... »

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