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Qui fait l'histoire?

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« Qui fait l'histoire ? I.

L'homme fait l'histoire 1) L'histoire est affaire de l'homme.

Sans l'homme, le temps existerait, mais pas l'histoire. 2) La part du hasard est considérable en histoire ; la preuve : les événements sont imprévisibles. 3) Un homme ou un groupe (exemple : de révolutionnaires) peut changer le cours de l'histoire. II.

L'histoire fait l'homme 1) Vieille conception du Destin ou de la Providence.

L'homme a l'impression qu'une force supérieure le domine et le conduit. 2) Les volontés sont déjouées.

L'homme veut quelque chose (la paix, la liberté, l'égalité), et l'histoire donne son contraire (la guerre, la servitude, l'injustice). 3) L'homme n'est pas conscient de ce qu'il fait.

Il déclenche des mécanismes qu'il ne maîtrise pas (pollution, déforestation, etc.). III.

Synthèse « L'homme fait l'histoire qui le fait.

» (K.

Marx) 1) Une action libre s'inscrit toujours dans une situation qui n'a pas été choisie.

Un chef suit autant qu'il précède, obéit autant qu'il commande. 2) Une action libre est une action qui sait se servir des déterminations objectives (force ou faiblesse d'une armée, d'une économie, etc.) pour éventuellement peser sur elles. Dans l' « Idéologie allemande », Marx affirme que le communisme n'est ni « un état qui doit être créé », ni « un idéal sur lequel la réalité devra se régler », mais tout simplement « le mouvement réel qui abolit l'état actuel ».

C'est dire que le capitalisme porte en lui des contradictions qui, si elles doivent être résolues, le seront par le communisme.

Mais si la révolution communiste répond à une certaine nécessité interne, elle n'est cependant pas inéluctable.

Tout dépend en fait du prolétariat, de la classe qui « n'a rien à perdre sinon des chaînes ».

Contrairement à Hegel pour lequel l'histoire s'explique sans l'homme réel, en tant que mouvement autonome de l'Esprit, Marx affirme que « l'histoire ne fait rien », que « ce sont les hommes réels qui font l'histoire ».

Mais les hommes qui font l'histoire sont eux-mêmes des produits de l'histoire.

autrement dit, les homme font eux-mêmes, l'histoire, mais avec des prémisses et dans des conditions historiques et sociales très déterminées.

Ainsi si les hommes prennent l'initiative de changer les rapports sociaux, ce n'est pas en vertu d'une volonté créatrice ou d'une liberté transcendante mais parce qu'ils sont contraints à le faire précisément par les contradictions de ces rapports sociaux. En affirmant le primat de l'avenir et en montrant la possibilité, voire la nécessité d'un dépassement du réel, la conception historique du marxisme s'oppose aussi bien au fatalisme qu'à un déterminisme mécaniste qui ne laisserait à l'homme que la passivité ou la soumission. LA PHILOSOPHIE DE L'HISTOIRE CHEZ MARX. Selon le matérialisme historique de Marx, le cours de l'histoire traduit le développement dialectique et orienté de l'état économique: celui-ci, se modifiant nécessairement par suite des progrès de la technique et de l'augmentation des moyens de production, détermine à son tour un certain nombre d'états successifs de la société, états dont la série constitue l'histoire de l'humanité. Selon Marx, en effet, les facteurs économiques seraient seuls déterminants. Les mouvements d'idées religieuses, politiques ou autres ne sont point, seulement des épiphénomènes, ils exercent une action effective sur la suite des événements. Il n'en reste pas moins qu'ils sont eux-mêmes causés par de l'économique, les idées étant toujours au service des intérêts d'une classe. Et, pour Marx, c'est le communisme (propriété commune des moyens de production) qui doit clore, grâce à la lutte des classes, le devenir historique. Conclusion : F.

Bacon disait — faisant allusion à la science et à la technique : on ne commande à la nature qu'en lui obéissant.

C'est, par exemple, en connaissant les lois de la pesanteur qu'on a construit des avions.

De même en histoire : l'homme fait l'histoire, mais à partir de l'histoire elle-même.

L'histoire est une synthèse de liberté et de nécessité. RAPPEL: "On ne commande à la nature qu'en lui obéissant" BACON Cette phase signifie que, pour agir ou transformer la nature, il convient d'en connaître les mécanismes.

Ce n'est pas, par exemple, en rêvant comme Icare au vol des oiseaux que l'homme a pu s'élever dans les airs mais en dégageant les lois de la physique.

Bacon rompt ici avec une attitude purement passive et contemplative de la Nature qui était le propre des Anciens.. »

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