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Qu'est-ce qui limite notre responsabilité ?

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« Analyse du sujet : Du point de vue conceptuel : Responsabilité : La responsabilité est la capacité à répondre de ses actes.

Elles présuppose la conscience de soi et la liberté.

L'homme responsable est celui qui peut répondre de ses actes devant la loi et devant la loi morale en particulier.

Il doit pouvoir se reconnaître comme leur auteur et en assumer les conséquences.

Il doit enfin, pouvoir rendre compte de ses choix (de l'utilisation de sa liberté) et en donner les raisons.

Elle se distingue de l'imputabilité qui ne prend en compte que les causes des conséquences et pas leurs motifs. Limite : La limite est ce qui pose les bornes physiques, légales ou morales que quelque chose ne doit pas dépasser. Limiter c'est donc borner ce qui sans ces bornes irait trop loin.

C'est donc pourquoi limiter c'est normaliser, s'opposer au débordement et surtout contraindre. Du point de vue formel : « Qu'est-ce qui » : Ce type de sujet pose implicitement un constat dont il faut expliquer et démontrer les raisons. Chaque partie approfondira l'argumentation qui sous tend l'affirmation de ce constat. Problématisation : Nous nous interrogeons sur la responsabilité et ses limites.

Qu'est-ce qui limite notre responsabilité ? Dès lors que nous avons choisi une ligne de conduite pour nos actions, pensant en pouvoir prévoir les conséquences, des quelles pouvons nous être tenu pour responsable ? En première analyse il semble que toutes nous soient imputables, ayant choisi librement d'agir de telle ou telle façon, les conséquences de cette action, - découlant de ce choix primitifs donc -, sont de notre responsabilité, disons en tout cas que l'on peut nous les reprocher et ce de manière infinie. Mais cependant, pouvions nous tout prévoir et faut-il qu'il y ai un responsable à tout ? Cette posture semble intenable pour des hommes, car la responsabilité authentique ne peut excéder les limites de la conscience et de la raison humaine (toutes deux finies) ? Le dicton ne dit-il pas que l'erreur est humaine ? Ne peut-on trouver dans ce cas une infinité de « circonstances atténuantes » à la responsabilité humaine qui serait ainsi rendue inexistante ? Si sans doute. Mais alors comment résoudre cette question comment limiter l'imputabilité qui n'a pas à proprement parler pas un sujet humain pour cause sans pour autant réduire à néant la responsabilité et la liberté des hommes ? C'est ce que nous tenterons de comprendre pour finir. Proposition de plan : 1) Dès lors que l'on a choisi d'agir de telle ou telle façon, toutes les conséquences qui découlent de cet acte libre semblent nous être possiblement imputables : la responsabilité ne semble donc connaître aucune limite. D'une action découlent mille conséquences, on peut ainsi remonter la chaîne des causes à l'infini jusqu'à tomber sur, ce que l'on appelle depuis Kant une « cause libre », le choix d'un homme rationnel.

Si je laisse ma place dans un avion qui s'écrase quelques heures après, à quelqu'un parce que j'ai oublié au dernier moment de nourrir conduire mon chat chez ma voisine pour qu'elle s'en occupe pendant mon absence.

La famille de celui qui est mort à ma place, peut ainsi remonter la chaîne infinie des causes et tomber sur mon choix.

Si la responsabilité est imputabilité, je suis bien responsable de la mort de ce malchanceux. Problème : Mais des conséquences désastreuses ne seraient-elle pas imputables également à la pierre qui tombe du toit, et frappe le malchanceux qui passe en dessous, ou à la chaise qui glisse et cause la mort de celui qui y était assis ? Transition : Ce serait alors que la responsabilité est autre chose que l'infinie imputabilité causale et matérielle.

Comment alors ne pas comprendre la responsabilité comme limitée ? 2) La responsabilité n'est pas infinie, parce que certaines actions sont déterminées par la nécessité extérieur et que les conséquences de l'action échappent parfois à l'entendement fini de l'homme. a) L'entendement humain reste fini.

C'est à dire qu'il n'a pas toujours conscience de l'ensemble des causes qui vont influer sur les conséquences de son action.

L'homme peut se tromper et se trompe réellement souvent sur le calcul des conséquences.

Il fait parfois ce qu'a posteriori il lui apparaît qu'il n'aurait pas du faire etc.

Comment dès lors. »

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