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Quelles sont les conditions du bonheur ?

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« Introduction.

— Le bonheur tient une grande place dans les préoccupations et dans les conversations des hommes ; il a servi et sert souvent de thème aux méditations et aux discussions des philosophes.

Par bonheur nous entendons une joie durable, l'épanouissement de noire nature, la réalisation de toutes nos aspirations.

Ces aspirations varient avec les individus.

Aussi se représentent-ils différemment le bonheur, et ses conditions. 1e partie.

— Conditions matérielles du bonheur.

Conditions physiologiques : la santé, et aussi, dans le même ordre d'idées, la Jeunesse, la beauté. A.

— Il faut reconnaître que certaines maladies, notamment les maladies graves et chroniques, sont un obstacle au bonheur ; que santé, jeunesse et beauté peuvent aider à mener une vie plus pleine, plus féconde. B.

— Cependant ce n'est une condition ni nécessaire ni suffisante.

On peut, ne pas être heureux même en pleine santé : certains êtres sont heureux même sans la santé. 2e partie.

— Conditions matérielles (suite).

Condition économique : la richesse. A.

— Il est exact que la misère est un grave obstacle au bonheur ; et que la richesse permet le choix d'un travail intéressant, le loisir, la culture, d'intelligents divertissements (voyages). B.

— Cependant il est vrai aussi que « l'argent ne fait pas le bonheur : » bien des riches sont blasés, dégoûtés de leur vie oisive et vaine1 ; bien des pauvres savent être heureux. 3e partie.

— Conditions sociales : une atmosphère de sympathie, une certaine notoriété. A.

— Ces conditions peuvent aider à mener une existence plus variée et plus harmonieuse. B.

— Mais elles ne sont ni nécessaires ni suffisantes (la gloire elle-même peut être, selon le mot de Mme de Staël, « le deuil éclatant du bonheur »). 4° partie.

— Conditions sentimentales : amour, affections familiales, amitié. A.

— De toutes les conditions extérieures du bonheur, ce sont, de beaucoup, les plus importantes, les plus efficaces. B.

— Cependant, lorsqu'une de ces tendances devient passion, elle entraîne de nombreuses douleurs. 5e partie.

— Condition intérieure : la vertu, à condition de bien comprendre ce mot, et d'apercevoir surtout en elle: A.

— la résignation à l'inévitable ; B.

— l'amour des autres hommes et de la Vie Universelle. C.

— Cette condition intérieure est à la fois nécessaire et suffisante. Conclusion.

—« La béatitude n'est pas le prix de la vertu, c'est la vertu elle-même ».

(Spinoza.). »

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