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Quelle différence y a-t-il entre désirer et vouloir ?

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« Termes du sujet: VOLONTÉ / VOULOIR: Du latin voluntas, «volonté», «désir», «intention».

1.

Faculté de vouloir, pouvoir de se déterminer pour des motifs raisonnables.

2.

Acte particulier de la faculté de vouloir (exemple: ses «dernières volontés»), volition.

3.

Chez Schopenhauer, vouloir-vivre universel, «poussée aveugle et irrésistible» qui vise, en tout être vivant, la survie de l'espèce. Un acte est volontaire quand il trouve son principe dans une libre décision du sujet.

À la différence du désir, qui est une inclination ou un penchant subi, la volonté est un principe actif par lequel l'homme affirme sa capacité à se détacher de ses désirs et pose ainsi sa liberté. DÉSIR : Tension vers un objet que l'on se représente comme source possible de satisfaction ou de plaisir.

Comme objet, c'est ce à quoi nous aspirons; comme acte, c'est cette aspiration même. Le désir se distingue de la volonté, qui n'est pas un simple mouvement mais une organisation réfléchie de moyens en vue d'une fin.

Le désir peut aller sans ou contre la volonté (un désir, par exemple, que je sais interdit et que je ne veux pas réaliser); la volonté peut aller sans le désir (la volonté d'ingurgiter un médicament quand, pourtant, je ne le désire pas). Finalement, on peut dire que vouloir, c'est désirer au point d'agir effectivement pour atteindre ce qu'on désire.

Ce qu'on veut, c'est toujours ce qu'on fait, de même que ce qu'on fait, c'est toujours ce qu'on veut.

On peut finalement considérer la volonté comme une espèce de désir, c'est-à-dire comme le désir dont la satisfaction dépend de nous. Problématique: Lorsque l'on déclare que l'on désire seulement accomplir une action quelconque ou qu'au contraire, on veut la réaliser, le sens commun ne voit là qu'une différence d'intensité, de niveau.

Si l'on entend réfléchir plus profondément à la différence entre ces deux notions de désir et de volonté, force est de constater qu'elle ne relève pas d'une simple question de degré: je peux désirer ardemment un cadeau et vouloir mollement me mettre au travail. Ainsi, même si une supériorité semble devoir toujours s'attacher à la notion de volonté, il faudra procéder à l'examen de l'essence même du désir ou du vouloir.

Désirer, c'est ainsi désirer un objet extérieur qui s'impose à moi, alors que je ne veux que ce à quoi je donne mon assentiment.

Dès lors, s'il semble que je sois toujours passif dans mon désir et actif dans ma volonté. [Introduction ] Lorsque l'on déclare que l'on désire seulement accomplir une action quelconque ou qu'au contraire, on veut la réaliser, le sens commun ne voit là qu'une différence d'intensité.

Si l'on entend réfléchir plus profondément à la différence entre ces deux notions de désir et de volonté, force est de constater qu'elle ne relève pas d'une simple question de degré : je peux désirer ardemment un cadeau et vouloir mollement me mettre au travail.

Ainsi, même si une supériorité semble devoir toujours s'attacher à la notion de volonté, il faudra, pour rendre compte de leur différence, procéder à l'examen de l'essence même du désir ou du vouloir.

Désirer, c'est ainsi désirer un objet extérieur qui s'impose à moi, alors que je ne veux que ce à quoi je donne mon assentiment.

Dès lors, s'il semble que je sois toujours passif dans mon désir et actif dans ma volonté, cela ne peut être que parce que cette dernière est toujours, à la différence du désir déterminé extérieurement, un appel à ma liberté, c'est-à-dire, en fin de compte, parce que je veux être libre ou refuse ma liberté suivant que je veux positivement ou ne fais que désirer. [I.

Volonté et désir comme activité et passivité du sujet.] [1.

Le désir.]. »

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