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Présentation « Le vivant »

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- La spécificité du vivant : Le vivant peut être défini comme ce qui possède la propriété d'être en vie. Par conséquent, pour définir le vivant il semble qu'il faille définir ce qu'est la vie. Mais s'il semble facile de reconnaître la présence de la vie dans un organisme vivant, il est plus difficile de déterminer ce qui fait qu'un organisme est vivant. Le fait d'être vivant est aisément observable mais le problème porte sur la cause qui explique qu'un organisme soit animé. Il n'y a pas de différence de forme entre un être vivant et un cadavre. Quel est donc cet élément présent dans le corps qui lui donne vie ? C'est justement cette idée d'une faculté qui animerait le vivant de l'intérieur, qui lui donnerait vie, qui a porté à l'origine a expliquer la vie par la présence dans le corps d'une âme (animus = ce qui se meut de soi-même). Platon, Phèdre, 245e : « Tout corps qui reçoit son mouvement de l'extérieur est inanimé ; mais celui qui le reçoit du dedans, de lui-même est animé, puisque c'est en cela même que consiste la nature de l'âme ». La biologie contemporaine abandonne cette idée d'une âme comme principe vital. Car l'idée de l'âme implique celle de finalité et donc un projet créateur à l'½uvre dans la nature. Dieu ou la nature aurait ainsi doté les êtres d'un principe d'animation comparable à un moteur. Il s'ensuit une distance infranchissable entre l'inerte et le vivant, la matière et l'esprit ( = dualisme). Or les sciences biologiques du XIXe tendent de plus en plus à appliquer les mêmes méthodes à l'étude des corps physiques et des êtres vivants.

« Demande d'échange de corrigé de Dupont Edouard ([email protected]). Sujet déposé : Présentation « Le vivant » - La spécificité du vivant : Le vivant peut être défini comme ce qui possède la propriété d'être en vie.

Par conséquent, pour définir le vivant il semble qu'il faille définir ce qu'est la vie. Mais s'il semble facile de reconnaître la présence de la vie dans un organisme vivant, il est plus difficile de déterminer ce qui fait qu'un organisme est vivant. Le fait d'être vivant est aisément observable mais le problème porte sur la cause qui explique qu'un organisme soit animé.

Il n'y a pas de différence de forme entre un être vivant et un cadavre.

Quel est donc cet élément présent dans le corps qui lui donne vie ? C'est justement cette idée d'une faculté qui animerait le vivant de l'intérieur, qui lui donnerait vie, qui a porté à l'origine a expliquer la vie par la présence dans le corps d'une âme (animus = ce qui se meut de soi-même). Platon, Phèdre, 245e : « Tout corps qui reçoit son mouvement de l'extérieur est inanimé ; mais celui qui le reçoit du dedans, de lui-même est animé, puisque c'est en cela même que consiste la nature de l'âme ». La biologie contemporaine abandonne cette idée d'une âme comme principe vital.

Car l'idée de l'âme implique celle de finalité et donc un projet créateur à l'½uvre dans la nature.

Dieu ou la nature aurait ainsi doté les êtres d'un principe d'animation comparable à un moteur.

Il s'ensuit une distance infranchissable entre l'inerte et le vivant, la matière et l'esprit ( = dualisme). Or les sciences biologiques du XIXe tendent de plus en plus à appliquer les mêmes méthodes à l'étude des corps physiques et des êtres vivants. Claude Bernard, Introduction à l'étude de la médecine expérimentale (1865) : « Je me propose d'établir que la science des phénomènes de la vie ne peut avoir d'autres bases que la science des phénomènes des corps bruts, et qu'il n'y a sous ce rapport aucune différence entre les principes des sciences biologiques et ceux des sciences physico-chimiques.

En effet le but que se propose la méthode expérimentale est le même partout ; il consiste à rattacher par l'expérience les phénomènes naturels à leurs conditions d'existence ou à leurs causes prochaines.

En biologie, ces conditions étant connues, le physiologiste pourra diriger la manifestation des phénomènes de la vie comme le physicien et le chimiste dirigent les phénomènes naturels dont ils ont découvert les lois ». Les êtres vivants vont ainsi être définis par la possession d'un certain degré minimal d'organisation et, dans le maintien de cette organisation, par un renouvellement permanent lié à des phénomènes de nutrition, d'assimilation et de reproduction.

Le vivant est donc un système organisé qui se reproduit. Le point de vue de la biologie moderne consiste à parler du vivant et ignore délibérément quelque chose comme la vie.

Le vivant conduit à examiner plus particulièrement la multiplicité de ses formes d'organisations.

Le problème de la vie, à savoir, d'une essence dotant certains corps de mouvement est renvoyé dans les ténèbres de la métaphysique. * Les grands axes de la réflexion sur le vivant : le vitalisme et le mécanisme : Historiquement, ces deux conceptions ont permis d'orienter la réflexion sur le vivant. a) le vitalisme Le vitalisme est la conception selon laquelle il est nécessaire pour expliquer les phénomènes vivants de recourir à un « principe vital ».

La vie dans cette conception ne peut être le seul résultat d'interactions matérielles physiques et chimique. Barthez, médecin de l'école de Montpellier au XVIIIe : « J'appelle principe vital de l'homme la cause qui produit tous les phénomènes de la vie dans le corps humain ». Invoquer un tel principe vital semble poser plus de questions qu'apporter de réponses.

C'est pourquoi cette conception finaliste est abandonnée de nos jours.

Ce sont les lois de la physique qui doivent être d'abord prises en compte. Néanmoins, le point de vue actuel bien qu'il rejette la notion de principe vital ne renonce pas à totalement à la catégorie de finalité.

Le point de vue actuel tente une synthèse entre l'idée de finalité et celle de la nature physicochimique constitutive des êtres vivants. b) le mécanisme. »

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